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Une famille française porte plainte pour génocide après la mort de deux enfants dans un bombardement à Gaza
Le drame survenu en octobre 2023 relance les questions sur la responsabilité d’Israël, alors que la justice française pourrait être saisie pour la première fois sur cette qualification juridique.
Une plainte pour meurtre, crime contre l’humanité et génocide a été déposée devant le tribunal judiciaire de Paris, visant directement les autorités israéliennes. Elle fait suite à la mort de deux enfants franco-palestiniens, âgés de 6 et 9 ans, tués lors d’un raid aérien israélien dans le nord de la bande de Gaza. Leur grand-mère, résidant en France, accuse l’État hébreu d’avoir délibérément ciblé des civils dans le cadre d’une campagne militaire systématique.
Les faits remontent au 24 octobre 2023, soit dix-sept jours après l’attaque du Hamas en territoire israélien. Selon le dossier judiciaire, les deux victimes, Janna et Abderrahim Abudaher, ont péri sous les bombes larguées par un avion de chasse F16 alors qu’ils s’étaient réfugiés dans une maison familiale. Leur frère, grièvement blessé, a survécu, tout comme leur mère, déjà condamnée en France pour des liens présumés avec des groupes armés palestiniens.
Cette procédure, soutenue par la Ligue des droits de l’Homme, entend démontrer que ces bombardements s’inscrivent dans une stratégie plus large visant à éradiquer la population palestinienne. L’avocat des plaignants souligne que la justice française pourrait se déclarer compétente en raison de la nationalité des victimes, une première dans ce type d’affaire.
Israël rejette catégoriquement ces accusations, les qualifiant de « scandaleuses ». Le pays fait face à une pression internationale croissante depuis le déclenchement de son offensive, qui a causé la mort de dizaines de milliers de Palestiniens selon les chiffres des autorités locales, considérés comme fiables par l’ONU. La Cour pénale internationale a d’ailleurs émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien et son ancien ministre de la Défense pour crimes de guerre.
Cette plainte s’ajoute à d’autres initiatives judiciaires en Europe, où plusieurs pays examinent des recours similaires. En France, trois autres procédures sont en cours contre des soldats ou associations accusés de complicité dans des actes assimilés à un génocide. La décision des magistrats parisiens pourrait marquer un tournant dans la reconnaissance juridique de ces allégations.
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