Lors du dernier conseil communautaire, les élus Divers Droites se sont opposés aux hausses d’imposition proposées par la majorité. Ils dénoncent un alignement inquiétant entre François Commeinhes et l’extrême gauche locale, qu’ils qualifient de duplicité politique au détriment des contribuables.
Jeudi soir, le 3 avril, à l’occasion du conseil d’agglomération, les élus Marie-France Britto, Johann Grosso, Sébastien Pacull et Gérard Prato ont été les seuls à voter contre la hausse des taux de la Cotisation Foncière des Entreprises, de la taxe foncière et de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires. Ils estiment que ces mesures fiscales sont non seulement excessives mais qu’elles deviennent, selon leurs termes, presque confiscatoires. Pour eux, ces décisions pèsent de manière insupportable sur les familles, les artisans, les commerçants et les petites entreprises du territoire.
Dans leur communiqué, les quatre élus soulignent un point qu’ils jugent particulièrement préoccupant. Ils affirment que ces hausses d’impôts ont été soutenues non seulement par la majorité communautaire, mais également par des élues de l’extrême gauche, en particulier Véronique Calueba et Laura Seguin. Selon eux, cette convergence de vote révèle un double discours. D’un côté, les discours de rupture et de justice sociale, de l’autre, le soutien à une politique fiscale qu’ils estiment pénalisante pour les habitants. Ils décrivent cette scène comme un moment de théâtre politique et évoquent même un baiser de Judas échangé entre les deux camps.
Les élus Divers Droites dénoncent ce qu’ils considèrent comme une hypocrisie. À leurs yeux, certains élus choisissent la voie facile de l’augmentation des recettes fiscales plutôt que celle plus exigeante d’une gestion rigoureuse des deniers publics. Ils affirment au contraire porter une ligne claire, fondée sur un modèle d’agglomération dynamique mais responsable, ambitieuse sans être injuste. Ils défendent l’idée qu’un territoire peut se développer sans recourir systématiquement à une pression fiscale accrue.
Ce positionnement, assumé et isolé dans l’hémicycle ce soir-là, met en lumière une fracture politique grandissante au sein du Bassin de Thau. Alors que les équilibres budgétaires deviennent plus précaires, la tentation d’augmenter les taxes revient avec insistance dans les discussions communautaires. Le groupe Divers Droites, de son côté, alerte sur les conséquences à long terme de ces choix et appelle à une vision alternative, fondée sur l’efficacité, la sobriété et le respect du contribuable.
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CHARLIE
8 avril 2025 at 15 h 57 min
D’après es libéraux, trop d’impôts tuent l’impôt, à partir de quel moment l’impôt devient confiscatoire?
Le plus important dans l’impôt, c’est la progressivité, par exemple la multiplication des tranches d’imposition en ce qui concerne l’impôt sur le revenu est une bonne chose, en 1986, 14 tranches avec un taux marginal le plus élevé de la dernière tranche de 65%, 2024, 5 tranches, taux marginal le plus élevé 45%.
Ce qui est le plus surprenant, c’est la fiscalité des plus grandes fortunes de notre pays, les Françaises et Français paient tout impôt compris 52% de leurs revenus, les milliardaires ne déboursent que 27% de leur richesse annuelle.
Il me semble que cette réalité n’offusque pas les personnalités locales mises en avant dans votre article, vu les positions défendues par la droite « radicalisée » de notre pays.
En ce qui concerne, l’égalité de la fiscalité locale, il est hasardeux de différencier résidence principale, résidence secondaire, et activités professionnelles.
Dans ce domaine, il semble difficile de connaître, les résidences secondaires source de revenus commerciaux, comme par exemple Airbnb, si ce n’est de mettre en place une organisation de contrôle efficiente. Le danger croissant est l’abandon de notre territoire par certains résidents secondaires que la taxation excessive aura fait fuir, tous ne sont pas des millionnaires.
Deux possibilités d’agir pour les collectivités territoriales en matière de recettes l’emprunt ou l’impôt.
L’emprunt ne peut être souscrit que pour les investissements, l’impôt que pour le fonctionnement, l’important est de savoir ce que nos élues et élus font de nos contributions, il faut bien reconnaître que sur le Bassin de Thau, l’utilisation des deniers publics par nos exécutifs locaux, n’est pas l’exemple à suivre.
reilles jean claude
9 avril 2025 at 10 h 36 min
bravo charlie tu as tout dis je ne rajoute rien.