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Présidentielle: Macron à l’offensive sur la sécurité, la droite étrille son bilan

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Quinze milliards d’euros de plus en 5 ans et le droit à une « vie tranquille »: le quasi candidat Emmanuel Macron est passé à l’offensive lundi à Nice sur la sécurité, un thème central à trois mois de la présidentielle, défendant un bilan étrillé par la droite et l’extrême droite.

Ce premier déplacement du président depuis qu’il a affirmé la semaine dernière vouloir « emmerder » les non vaccinés intervient sur fond de violences contre les élus en faveur du pass vaccinal, comme l’agression dimanche d’un député LREM de Saint-Pierre-et-Miquelon, qualifiée d' »inacceptable » et « intolérable » par le chef de l’Etat.

Donné à ce stade largement en tête (autour de 25%) des sondages au premier tour, le chef de l’Etat a promis que le budget de la sécurité serait accru de 15 milliards d’euros sur cinq ans, dans le cadre d’un projet de loi présenté en Conseil des ministres en mars. Et qui ne pourrait donc être votée qu’après l’élection présidentielle.

Il a également dit vouloir « doubler les policiers sur le terrain d’ici à 2030 » et détaillé ses mesures pour renforcer la lutte contre les violences intrafamilales, le harcèlement de rue ou encore les cyberattaques.

Se gardant des formules polémiques, il a souhaité « œuvrer à la vie tranquille à laquelle tous nos concitoyens ont droit ». « Nous n’y sommes pas encore (…) mais nous devons améliorer inlassablement les choses », a-t-il ajouté lors d’un échange avec élus et forces de l’ordre devant le futur « hôtel des polices » de Nice.

« Ensauvagement »

La sécurité est la pierre angulaire, avec l’immigration, des programmes de ses principaux rivales à droite: Valérie Pécresse (LR) et Marine Le Pen, toutes deux autour de 16/17% dans les sondages, elles-mêmes suivies de près par l’autre candidat de l’extrême droite Eric Zemmour.

Emmanuel Macron « aura été le président de l’+ensauvagement+. Comment ose-t-il faire campagne sur la sécurité, d’autant plus aux frais du contribuable ? Les Français ne sont pas dupes. Je remettrai la France en ordre », a très vite réagi la candidate du Rassemblement national.

En des termes similaires, Eric Ciotti député LR des Alpes-Maritimes et « conseiller à l’autorité » de la candidate de la droite, a accusé le président sortant d’avoir laissé la société « s’ensauvager », fustigeant « un Waterloo sécuritaire ».

La semaine dernière, Valérie Pécresse avait annoncé son intention de « ressortir le Kärcher de la cave » pour « nettoyer les quartiers », reprenant une expression controversée de Nicolas Sarkozy lorsqu’il était ministre de l’Intérieur.

La gestion de la crise du Covid, avec des contaminations au plus haut depuis deux ans et un appel à la grève pour jeudi de la part des syndicats enseignants, reste omniprésente dans la campagne présidentielle.

Elu agressé

Les opposants au pass vaccinal, adopté en première lecture la semaine dernière après de vifs débats à l’Assemblée nationale et qui arrive en commission au Sénat, ont repris la rue samedi après la trêve des fêtes de fin d’année.

La mobilisation a affiché un net rebond, avec plus de 105.000 participants, selon le ministère de l’Intérieur, soit quatre fois plus que le 18 décembre.

Et de nombreux responsables politiques ont condamné l’agression par de présumés manifestants opposés au pass dont a été victime dimanche le député Stéphane Claireaux (LREM) devant son domicile à Saint-Pierre-et-Miquelon.

Le patron du groupe LREM à l’Assemblée Christophe Castaner a condamné sur France Inter la « lâcheté face à un homme seul, qui était pacifique, sans défense ». Selon lui, il y eu l’an dernier « 322 menaces contre des députés, dont les deux tiers contre des députés » En Marche.

Il a tenté de rassurer, en affirmant que la majorité n’entendait pas faire du pass vaccinal « une mesure permanente ».

Pour le patron du Parti socialiste Olivier Faure, « certains antivax prennent pour alibi les provocations du président pour justifier leur violence. Mais non, rien ne peut la justifier ».

A gauche, Christiane Taubira, qui « envisage » de se présenter à la présidentielle, est en déplacement à Nantes après avoir annoncé qu’elle se soumettrait au résultat de la Primaire populaire, une initiative citoyenne prévue du 27 au 30 janvier. Avec comme objectif de rassembler derrière elle une grande partie de la gauche.

Les quelques sondages qui l’ont testée lui ont attribué entre 2,5% et 7% des intentions de vote. Pour ses détracteurs, une candidature ajouterait encore un peu plus de confusion au sein d’une gauche éclatée en cinq candidatures principales. Et aucune d’entre elles n’est à ce jour en mesure de rivaliser dans les sondages avec les droites et Emmanuel Macron.

4 Commentaires

1 Commentaire

  1. Anonyme

    12 janvier 2022 at 17 h 19 min

    Pour la sécuritaire des français le Président Emmanuel Macron a pris des mesures Fortes. En lieu et place de décrier ces dites mesures, ses détracteurs devraient reconnaître et saluer le courage et volonté du Président de à protéger les Français. A nice le Président Macron a été convaincant et les Niçois ont salué ses engagements en matière de sécurité.

  2. Olivier Fontaine

    12 janvier 2022 at 17 h 20 min

    Pour la sécuritaire des français le Président Emmanuel Macron a pris des mesures Fortes. En lieu et place de décrier ces dites mesures, ses détracteurs devraient reconnaître et saluer le courage et volonté du Président de à protéger les Français. A nice le Président Macron a été convaincant et les Niçois ont salué ses engagements en matière de sécurité

  3. Olivier Fontaine

    12 janvier 2022 at 17 h 23 min

    Pour la sécurité des français le Président Emmanuel Macron a pris des mesures fortes. En lieu et place de décrier ces dites mesures, ses détracteurs devraient reconnaître et saluer le courage et volonté du Président à protéger les Français. A Nice le Président Macron a été convaincant et les Niçois ont salué ses engagements en matière de sécurité

    • Emmanuel

      12 janvier 2022 at 17 h 30 min

      Les Niçois approuvent bien les mesures et les engagements pris par le Emmanuel pour leur protection. La COVID-19 est toujours une menace non seulement pour les plus fragiles parmi nous mais aussi pour les joutes électorales à venir. DOnc c’est le moment de prendre mesures très forte pour éviter d’éventuelles reports de élections. Et ce qui serait aussi un recul vue notre tradition démocratique. Le Président assume des ses décisions et je reste convaincu que même les plus sceptiques vont approuver ces mesures dans les semaines á venir

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France

Le procès de Mazan suspendu suite à l’hospitalisation de l’accusé principal

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Le procès de Mazan suspendu suite à l’hospitalisation de l’accusé principal

Dominique Pelicot, accusé clé dans l’affaire des viols de Mazan, a été hospitalisé mardi, perturbant le déroulement du procès. Une suspension de l’audience est désormais envisagée pour permettre à l’accusé d’assister aux débats, cruciaux pour les victimes.

Dominique Pelicot, 71 ans, principal accusé dans l’affaire des viols perpétrés à Mazan, est au cœur d’un procès complexe qui secoue la cour criminelle de Vaucluse. Mardi, alors qu’il devait s’exprimer pour la première fois, son hospitalisation a chamboulé l’audience, laissant planer l’incertitude sur la suite des débats. L’avocate de Pelicot, Me Béatrice Zavarro, a informé la cour que son client, affaibli depuis le début de la semaine, ne pouvait pas se présenter en raison de son état de santé. Ce dernier, souffrant de douleurs intestinales depuis plusieurs jours, a finalement été admis à l’hôpital, soulevant la question d’une éventuelle suspension du procès.

Le président de la cour, Roger Arata, a réagi en ordonnant une expertise médicale de l’accusé, tout en envisageant une suspension temporaire du procès. « Il est essentiel que M. Pelicot soit en mesure d’assister aux débats », a déclaré le magistrat, soulignant l’importance de la présence de l’accusé dans un procès criminel. Cette position a été appuyée par l’ensemble des parties civiles, pour qui il est impensable de continuer sans que Pelicot ne soit en salle. Me Stéphane Babonneau, avocat de la famille Pelicot, a réitéré cette nécessité en soulignant que l’absence de l’accusé empêcherait toute déposition de ses clients.

Lundi matin, Pelicot était apparu affaibli à l’audience, se déplaçant difficilement avec l’aide d’une canne et s’appuyant contre la vitre de son box. Son état alarmant n’a fait qu’empirer au cours du week-end, selon son avocate, qui a insisté sur le fait qu’il ne s’agissait en aucun cas d’une manœuvre visant à retarder le procès. « M. Pelicot n’a pas l’intention de fuir ses responsabilités », a affirmé Me Zavarro, réfutant toute tentative de manipulation.

Alors que cette hospitalisation marque un tournant inattendu, les témoignages se poursuivent, notamment celui de Stéphan Gal, enquêteur clé dans ce dossier tentaculaire. Lors de son audition, Gal a corroboré les propos de son collègue, le commissaire Jérémie Bosse Platière, en affirmant que les agresseurs ne pouvaient ignorer l’état inconscient de Gisèle Pelicot au moment des faits. Des milliers de photos et vidéos enregistrées par l’accusé ont été analysées, confirmant le caractère délibéré de ces actes, bien que certains accusés, comme Mathieu D., alias « Gaston », aient plaidé la naïveté en évoquant un prétendu « jeu sexuel ».

Ce procès hors norme, impliquant 51 accusés âgés de 26 à 74 ans, dont 35 reconnaissent les actes tout en niant l’intention criminelle, repose en grande partie sur la question de la manipulation exercée par Dominique Pelicot. Les experts entendus lundi ont souligné la personnalité de l’accusé, décrivant un homme capable de « manipuler les autres à sa guise ». Face à l’ampleur de l’affaire, l’intérêt public ne cesse de croître, attirant un nombre important de journalistes et de spectateurs à Avignon.

Dominique Pelicot, qui a fait le choix de rendre cette affaire publique, souhaite que son histoire serve d’exemple à d’autres victimes de soumission chimique. Le silence pesant qui règne dans la salle lors de la description des faits en témoigne : ce procès, au-delà de sa dimension juridique, a profondément marqué l’opinion publique.

Le procès pourrait donc être suspendu le temps que Dominique Pelicot se rétablisse, mais l’ampleur de l’agenda fixé sur quatre mois laisse la possibilité de rattraper les séquences manquées. Une suspension qui, bien qu’inévitable, souligne l’importance pour la justice d’entendre toutes les parties dans ce procès d’une rare intensité.

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Culture

Les descendants de Gustave Eiffel s’opposent au maintien des anneaux olympiques sur la tour Eiffel

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Les descendants de Gustave Eiffel s'opposent au maintien des anneaux olympiques sur la tour Eiffel

Alors que la maire de Paris souhaite conserver les anneaux olympiques sur la tour Eiffel jusqu’aux Jeux de Los Angeles en 2028, les héritiers de Gustave Eiffel réaffirment leur désaccord. Ils proposent un transfert symbolique des anneaux à Los Angeles d’ici fin 2024.

L’installation des anneaux olympiques sur la tour Eiffel, symbole incontournable de Paris, suscite un vif débat entre la municipalité et les descendants de son créateur, Gustave Eiffel. L’Association des descendants de Gustave Eiffel (Adge) s’est à nouveau exprimée, dimanche, en réaffirmant sa ferme opposition à la volonté de la maire Anne Hidalgo de maintenir cette installation jusqu’en 2028, au-delà de l’échéance olympique parisienne de 2024.

Dans un communiqué, les descendants expriment leur satisfaction quant à la présence temporaire des anneaux durant les Jeux, mais insistent sur la nécessité de les retirer dès la fin de l’année olympique. En cause, une « altération substantielle » de l’esthétique et du symbole de la tour Eiffel, qu’ils jugent incompatible avec l’œuvre originelle de leur ancêtre. Selon eux, les anneaux, de par leur taille imposante et leurs couleurs vives, perturbent l’harmonie visuelle de ce monument iconique, modifiant ses formes épurées et symbolisant une rupture avec son histoire.

Cette prise de position s’inscrit dans un contexte de tensions avec la mairie, qui défend de son côté une démarche visant à prolonger l’esprit olympique à travers cette installation. Anne Hidalgo avait réitéré son souhait de voir les anneaux perdurer sur la tour Eiffel jusqu’aux Jeux de Los Angeles en 2028, insistant sur leur potentiel à renforcer le lien entre ces deux événements planétaires. Toutefois, ce projet a provoqué un tollé parmi les défenseurs du patrimoine parisien et les opposants politiques, arguant que la tour, patrimoine universel, ne doit pas devenir le support de symboles événementiels temporaires au-delà de son rôle dans les Jeux de Paris.

Les descendants d’Eiffel vont plus loin en suggérant une alternative à la prolongation des anneaux. Ils proposent que, tout comme la flamme olympique sera transmise à Los Angeles à la fin des Jeux de 2024, la Ville de Paris pourrait symboliquement transférer les anneaux à la cité californienne. Ce geste marquerait, selon eux, la clôture de l’année olympique et préserverait l’intégrité visuelle de la tour Eiffel tout en respectant la continuité symbolique des Jeux.

Soucieux de protéger l’héritage de Gustave Eiffel, les membres de l’Adge rappellent avoir consulté un cabinet juridique afin de défendre leur position. Pour eux, l’accrochage des anneaux ne relève pas seulement d’une question esthétique, mais touche également au symbole que représente la tour, monument synonyme de neutralité et de paix, dénué de toute association directe avec les Jeux olympiques au fil de son histoire.

Ce débat soulève des questions plus larges quant à l’utilisation des monuments historiques dans le cadre d’événements mondiaux. Si certains y voient une opportunité de rayonnement international, d’autres, comme les héritiers d’Eiffel, insistent sur la nécessité de préserver l’intégrité des œuvres architecturales majeures. Le dialogue entre la mairie de Paris et les représentants de Gustave Eiffel reste ouvert, dans l’espoir de trouver un compromis respectant à la fois l’esprit des Jeux et celui de la tour Eiffel, emblème éternel de la capitale française.

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Paris termine en beauté les Jeux paralympiques avec une soirée électro

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Paris termine en beauté les Jeux paralympiques avec une soirée électro

Dans une ambiance festive malgré la météo capricieuse, Paris a célébré la fin des Jeux paralympiques 2024 avec une cérémonie marquée par une grande fête musicale au Stade de France. La capitale française, qui a accueilli les athlètes du monde entier, a passé le flambeau à Los Angeles, prochain hôte des Jeux en 2028.

Ce dimanche soir, Paris a mis un point final à un été olympique exceptionnel en accueillant la cérémonie de clôture des Jeux paralympiques dans un Stade de France vibrant aux sons de la musique électro. Dès 20h30, la fête a commencé, marquée par la symbolique extinction de la vasque olympique, qui a trôné pendant toute la durée des compétitions au cœur des Tuileries. Malheureusement, en raison des intempéries, l’ultime envol de la vasque au-dessus du bassin n’a pu avoir lieu. Toutefois, cela n’a pas gâché l’enthousiasme de la foule, bien décidée à profiter de cette soirée festive.

Transformé en gigantesque piste de danse, le Stade de France a réuni 24 figures emblématiques de la scène électro française, à l’instar de Jean-Michel Jarre, Kavinsky et Kungs, pour un spectacle d’une heure célébrant l’esprit de « Paris est une fête ». Devant 4 400 para-athlètes venus de toutes parts, la musique a résonné, apportant une touche finale aux exploits sportifs qui ont marqué cette quinzaine.

La délégation chinoise a une nouvelle fois confirmé sa domination, terminant en tête du tableau des médailles avec 94 titres, poursuivant ainsi sa série ininterrompue de victoires. Derrière elle, la Grande-Bretagne et les États-Unis ont également brillé. Côté français, l’objectif ambitieux de se hisser dans le top 8 a été atteint avec 19 médailles d’or sur un total de 75. Aurélie Aubert, championne de Boccia, et Tanguy De La Forest, en para-tir sportif, ont eu l’honneur de porter fièrement le drapeau tricolore pour cette dernière parade.

La fin des festivités ne signifie pas pour autant la fin des enjeux. Michael Jeremiasz, chef de mission de la délégation française, a salué l’ampleur des Jeux de Paris, qualifiés de « plus grands Jeux paralympiques de l’histoire ». Avec la participation record de 168 nations et une couverture télévisuelle assurée par 165 chaînes, l’édition 2024 s’inscrit comme un jalon important dans l’histoire des paralympiques. Mais au-delà de l’aspect sportif, les attentes sont fortes concernant l’héritage que ces Jeux laisseront en termes de droits et de visibilité pour les personnes en situation de handicap.

Michael Jeremiasz a souligné que ces Jeux ne devaient pas rester une « parenthèse enchantée ». Le défi est désormais de maintenir cette dynamique pour encourager des avancées concrètes, notamment en matière d’accès à l’emploi et de citoyenneté pour les personnes handicapées. La présidente de la région Île-de-France, Valérie Pécresse, a réaffirmé la nécessité de rendre le métro parisien accessible à tous, un chantier colossal qui doit encore surmonter de nombreux obstacles.

Alors que les regards se tournent vers Los Angeles 2028, la flamme olympique s’éteint sur Paris, laissant derrière elle l’espoir que les progrès amorcés ne faibliront pas, et que la capitale continuera de se transformer pour être toujours plus inclusive.

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