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Politique: Le parti socialiste ratifie samedi la réélection de son Premier secrétaire

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Le PS doit entériner samedi la réélection de son Premier secrétaire Olivier Faure et son projet pour 2022, qui soutient la candidate à la présidentielle Anne Hidalgo qui devra néanmoins se soumettre à un vote interne au parti.

Les modalités de ce vote de désignation de celui ou celle qui représentera les socialistes à l’élection présidentielle doivent être décidées au cours de ce 79e congrès, prévu sur deux jours à Villeurbanne.

Et la nette victoire d’Olivier Faure jeudi soir, pour conserver le poste de Premier secrétaire qu’il occupe depuis 2018, laisse présager que la désignation de la maire de Paris, à une date encore inconnue, ne devrait pas rencontrer trop de difficultés.

Olivier Faure a facilement disposé de sa seule concurrente au poste de Premier secrétaire, la maire de Vaulx-en-Velin (métropole de Lyon) Hélène Geoffroy, avec plus de 70% des voix, selon un décompte partiel communiqué dans la nuit de jeudi à vendredi. Les résultats officiels seront donnés samedi.

Une semaine plus tôt, son texte d’orientation, qui décline la direction politique du parti pour la présidentielle et les législatives, avait déjà été confortablement adopté par les militants.

Hélène Geoffroy, qui a beaucoup critiqué le premier secrétaire, dénonçant une « stratégie d’effacement » du parti depuis qu’il en a pris les rênes, a félicité son adversaire vendredi sur Twitter.

Anne Hidalgo, en déplacement de campagne vendredi au Creusot, s’est également dite « très contente » de la victoire d’Olivier Faure, pour lequel elle avait voté.

Elle a justifié son absence au Congrès en expliquant être « là où je suis utile ». « Je suis fidèle à mon parti, mais je suis libre », a-t-elle insisté.

Son entourage souligne aussi qu’elle ne s’est jamais mêlée des discussions internes du parti et que le congrès sera « le moment d’Olivier Faure ».

« Le vent d’une alternative »

Le député de Seine-et-Marne, qui prononcera un discours dimanche, est pourtant critiqué dans sa gestion par quelques éléphants du parti, comme le maire du Mans Stéphane le Foll et le maire de Dijon François Rebsamen.

Ce dernier a notamment dénoncé le rétrécissement du PS, dont seulement 22.000 militants à jour de leur cotisation ont participé au vote du Premier secrétaire. Il a fustigé un « parti sectaire », où « nous ne pouvons plus débattre ».

Même critique de la part de Stéphane Le Foll, qui brigue lui aussi l’investiture socialiste à la présidentielle, et réclame depuis plusieurs semaines un débat de fond. Il a d’ores et déjà annoncé qu’il ne serait pas présent au Congrès.

« Tout prouve au contraire qu’il n’y a pas de stratégie d’effacement », plaide de son côté Olivier Faure, mettant en avant les résultats positifs du PS aux dernières élections municipales, régionales et nationale, qui en font selon lui « la force motrice à gauche ». Ses partisans soulignent aussi qu’il a « redressé » un parti en pleine débâcle en 2018.

« Tournons-nous maintenant vers les Français pour faire souffler avec eux le vent d’une alternative républicaine, sociale, écologique, démocratique et féministe », a-t-il twitté vendredi.

Cela passera d’abord par la validation samedi du « projet du parti pour 2022 », qu’il avait présenté lors des journées d’été à Blois, et qui a depuis été amendé par les militants.

Ce projet, sous la houlette du député Boris Vallaud, fait une centaine de propositions, prévoyant par exemple de « rendre possible le référendum d’initiative partagé », créer « un minimum jeunesse », « remplacer l’indice PIB par des indicateurs économiques prenant en compte la qualité de la vie ou le développement durable » et « transférer au Premier ministre le pouvoir de dissolution de l’Assemblée ».

Si Anne Hidalgo est investie par le parti, elle pourra cependant s’en affranchir pour partie ou « piocher dedans », car « il y a matière pour plus d’un quinquennat », explique-t-on au PS.

Interrogée sur l’idée de donner au Premier ministre le pouvoir de dissolution de l’Assemblée, elle a déjà dit qu’elle n’était « pas pour une 6e République ».

Pour Jean-Luc Mélenchon (LFI), autre candidat à gauche à la présidentielle, Anne Hidalgo « méprise le congrès du PS qui l’investit », « du jamais vu dans l’histoire de ce parti ».

Politique

Politique : Jean-Luc Mélenchon acte la fin de la Nupes

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Politique : Jean-Luc Mélenchon acte la fin de la Nupes

C’est officiel, pour Jean-Luc Mélenchon, la Nupes est enterrée, à peine un peu plus d’un an après la formation de la coalition de gauche.

Lors d’une réunion publique à Rochefort (Charente-Maritime), Jean-Luc Mélenchon, le chef de file de La France insoumise (LFI), a annoncé la fin de la Nupes (Nouvelle Union populaire écologique et sociale). Cette déclaration marque la fin d’une coalition de gauche qui avait été formée il y a un peu plus d’un an.

Les tensions au sein de la Nupes avaient été exacerbées par l’attaque du Hamas en début octobre, ainsi que par le refus de LFI de qualifier l’organisation de terroriste. Manuel Bompard, le coordinateur de LFI, avait exprimé le « constat du blocage » de la Nupes en raison de « désaccords stratégiques profonds » le 28 novembre.

Jean-Luc Mélenchon a renforcé cette position en déclarant : « Il n’y a plus de Nupes, alors on fait semblant qu’il y en a toujours une (…) Ce qu’on a construit est déjà détruit. » Il a également qualifié les divergences au sein de la gauche de « gamineries, d’enfantillages irresponsables » et a appelé à l’avenir de la gauche en mettant en avant un programme partagé. Il a ajouté : « Nous allons faire l’union populaire avec ceux qui veulent. Ceux qui ne veulent pas font ce qu’ils veulent, les Français trancheront. »

Les signes de l’éclatement de la coalition étaient déjà visibles, avec les députés socialistes votant un « moratoire sur leur participation aux travaux de l’intergroupe » et retirant la mention Nupes de leur nom de groupe parlementaire.

Du côté des Écologistes, les relations n’étaient pas plus chaleureuses, avec Yannick Jadot, sénateur et ancien candidat à la présidentielle, déclarant en mi-octobre que « la Nupes [était] morte ». Fabien Roussel, secrétaire national du Parti communiste français, avait également annoncé la fin de sa participation à la coalition de gauche dès le 12 novembre lors d’une interview sur TF1.

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France

Crépol : Gérald Darmanin promet de dissoudre les groupuscules d’extrême-droite

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Crépol : Gérald Darmanin promet de dissoudre les groupuscules d'extrême-droite

Le ministre de l’Intérieur a assuré qu’il ne laissera “aucune milice”, après la récupération par l’ultradroite de la mort du jeune Thomas, à Crépol. D’ailleurs, il compte proposer la dissolution de trois groupuscules.

Pour Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur, la force, comme l’ordre et l’autorité sont et doivent rester l’affaire de la police et de la gendarmerie. Invité sur France Inter, mardi 28 novembre, le pensionnaire de la place Beauvau a affirmé qu’il allait proposer la dissolution du groupuscule d’extrême droite nommé “Division Martel” et de deux autres après des mobilisations d’extrême droite. Auparavant, Gérald Darmanin était revenu sur la mort de Thomas à Crépol (Drôme), le 18 novembre, lors d’un bal.

Un drame récupéré par l’ultradroite, à l’origine de rassemblements violents le week-end dernier. “C’est un drame ignoble (…) Je ne laisserai aucune milice qu’elle soit d’extrême droite ou autre faire la loi”, assure Gérald Darmanin. Il estime qu’il “faut absolument condamner les réactions des milices d’extrême droite”. Certaines se sont retrouvées dans le quartier de la Monnaie, à Romans-sur-Isère, d’où sont originaires des suspects du meurtre de l’adolescent.

13 attentats préparés par l’ultradroite déjoués

Selon le ministre, « 13 attentats, projets violents d’ultradroite, qualifiés comme tels par le parquet antiterroriste” ont été déjoués depuis 2017. Et quelque 1 300 personnes sont fichées S pour ultradroite. Avec à l’esprit les émeutes provoquées par des membres de l’ultradroite, à la suite de l’attaque au couteau du 23 novembre, il a ajouté : “La France a évité un scénario à l’Irlandaise”.

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Économie

Tickets-restaurants pour les courses alimentaires : l’Assemblée adopte une prolongation jusqu’à fin 2024

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Tickets-restaurants pour les courses alimentaires : l'Assemblée adopte une prolongation jusqu'à fin 2024

Ce large vote de l’Assemblée (117 pour, 1 contre) doit encore être confirmé au Sénat.

Dans une réponse rapide à la crise inflationniste qui secoue le pays, l’Assemblée nationale a adopté, ce jeudi 23 novembre, la prolongation jusqu’à fin 2024 d’une mesure exceptionnelle concernant l’utilisation des tickets-restaurant. Cette décision, saluée par une majorité écrasante des députés (117 voix pour, 1 contre), est encore soumise à l’approbation du Sénat.

Cette dérogation, initialement prévue pour prendre fin le 31 décembre 2023, permet à environ 5,4 millions de salariés en France d’utiliser leurs tickets-restaurants pour des achats plus variés en supermarché, incluant des produits alimentaires non immédiatement consommables, tels que la farine, les pâtes, le riz, et la viande.

Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie, a exprimé un soutien ferme à cette prolongation. S’exprimant sur franceinfo, il a insisté sur l’importance de cette mesure pour les millions de salariés concernés, soulignant la nécessité de leur permettre de continuer à utiliser leurs titres-restaurant pour faire face à la hausse des prix.

Cependant, cette mesure ne fait pas l’unanimité. Le chef étoilé Thierry Marx, figure respectée de la gastronomie française, a critiqué cette extension. Il appelle à la création d’un « titre alimentaire » spécifique, arguant que la dérogation actuelle détourne les tickets-restaurants de leur objectif initial et favorise la grande distribution au détriment des restaurants et des petits commerces.

Le débat se poursuit donc, à la fois dans l’hémicycle et dans l’opinion publique, sur l’équilibre à trouver entre soutien économique aux salariés et préservation de l’esprit originel des tickets-restaurants.

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