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Politique

Politique: Hidalgo, Le Pen, Pécresse, une élection pour les femmes ?

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Avec la désignation de Valérie Pécresse à droite, pour la première fois trois femmes sont candidates à la présidentielle pour de grands partis. Simple concours de circonstances ou signe d’un changement d’ère ?

Outre Mme Pécresse, la socialiste Anne Hidalgo et la candidate du Rassemblement national Marine Le Pen, en lice pour la troisième fois, ambitionnent de devenir en 2022 la première femme à accéder au pouvoir suprême, longtemps après la plupart des voisins européens.

« Une femme peut avoir le courage et l’audace » de se présenter à une telle élection pour rompre avec « l’ancien monde » selon lequel « la femme est toujours numéro deux, faisant figure de faire-valoir », a souligné Valérie Pécresse à la suite du premier tour du Congrès LR début décembre.

Deux jours plus tard, la présidente de la région Ile-de-France est devenue la première femme à être désignée candidate du principal parti de droite.

Un grand progrès déjà, a salué celle qui se définit comme « 2/3 Merkel et 1/3 Thatcher », en référence à la chancelière allemande et l’ex-chef du gouvernement britannique, qui, elles, se sont emparées du pouvoir il y a longtemps déjà.

« Ça suffit, le temps où les femmes s’effaçaient derrière les hommes », répète de son côté Anne Hidalgo. Candidate du Parti socialiste, elle rabroue régulièrement ceux qui l’invitent à se ranger derrière l’écologiste Yannick Jadot, mieux placé dans les sondages.

Le scrutin de 2022 « sera le rendez-vous de la première femme présidente de la République avec les femmes françaises » dont les droits sont « niés » et « qui sont victimes de préjugés archaïques », clamait la maire de Paris dès l’annonce de sa candidature en septembre.

Contrairement à la droite, le PS avait déjà installé une femme comme candidate à l’Elysée, Ségolène Royal, finaliste en 2007.

Marine Le Pen fait, elle, des femmes un argument de campagne face à son rival à l’extrême droite, Éric Zemmour, dont elle dénonce la « brutalité » des propos à leur égard.

C’est aussi au nom de la « liberté » des femmes qu’elle souhaite interdire le port du voile islamique dans l’espace public.

Elle défend « la cause des femmes, d’abord parce qu’elle est mère de famille », assure le patron par intérim du RN Jordan Bardella.

« Rôle modèle »

Comme Mme Pécresse, elle est bien placée dans les sondages, certes à distance respectable d’Emmanuel Macron, mais loin devant Mme Hidalgo.

Si une femme était élue à l’Elysée, cela pourrait permettre de créer un « rôle modèle » en France, soutient la chercheuse au Ceraps et spécialiste des questions de parité Sandrine Lévêque auprès de l’AFP. Et ainsi « permettre aux femmes de s’engager en politique, comme le modèle Marie Curie montre que la physique nucléaire est plus féminisée que la physique en général ».

Alors que les femmes n’ont obtenu le droit de vote qu’en 1944, 84% des Français seraient aujourd’hui prêts à voter pour une femme, selon un sondage de l’Ifop pour le JDD paru mercredi.

Marylie Breuil, membre du collectif féministe #NousToutes, met toutefois en garde: « La présence de ces trois femmes ne doit pas faire oublier que le secteur politique, comme d’autres, est très loin d’être paritaire », ni les difficultés que rencontre nombre d’élues, « entre sexisme systémique et violences ».

Si Anne Hidalgo dit vouloir faire du prochain quinquennat « celui du droit des femmes », Mme Brueil affirme: « Cela ne rend pas les programmes plus féministes », alors que ceux de « deux candidates sur trois » sont basés « sur des oppressions » à l’égard d’une partie de la population, selon le collectif.

D’autres rappellent aussi que la garde rapprochée d’Emmanuel Macron est surtout composée d’hommes et ceux-ci occupent aussi la plupart des postes régaliens au gouvernement de Jean Castex.

Fabienne Helbig, élue progressiste de la métropole de Bordeaux, se félicite de voir trois femmes candidates. « On est un peu en retard pour cela en France », constate-t-elle.

Mais elle se montre prudente face aux « attaques sexistes qu’elles pourraient recevoir durant la campagne », faisant notamment allusion aux remarques portées contre Sandrine Rousseau durant la primaire écologiste.

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France

Crépol : Gérald Darmanin promet de dissoudre les groupuscules d’extrême-droite

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Crépol : Gérald Darmanin promet de dissoudre les groupuscules d'extrême-droite

Le ministre de l’Intérieur a assuré qu’il ne laissera “aucune milice”, après la récupération par l’ultradroite de la mort du jeune Thomas, à Crépol. D’ailleurs, il compte proposer la dissolution de trois groupuscules.

Pour Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur, la force, comme l’ordre et l’autorité sont et doivent rester l’affaire de la police et de la gendarmerie. Invité sur France Inter, mardi 28 novembre, le pensionnaire de la place Beauvau a affirmé qu’il allait proposer la dissolution du groupuscule d’extrême droite nommé “Division Martel” et de deux autres après des mobilisations d’extrême droite. Auparavant, Gérald Darmanin était revenu sur la mort de Thomas à Crépol (Drôme), le 18 novembre, lors d’un bal.

Un drame récupéré par l’ultradroite, à l’origine de rassemblements violents le week-end dernier. “C’est un drame ignoble (…) Je ne laisserai aucune milice qu’elle soit d’extrême droite ou autre faire la loi”, assure Gérald Darmanin. Il estime qu’il “faut absolument condamner les réactions des milices d’extrême droite”. Certaines se sont retrouvées dans le quartier de la Monnaie, à Romans-sur-Isère, d’où sont originaires des suspects du meurtre de l’adolescent.

13 attentats préparés par l’ultradroite déjoués

Selon le ministre, « 13 attentats, projets violents d’ultradroite, qualifiés comme tels par le parquet antiterroriste” ont été déjoués depuis 2017. Et quelque 1 300 personnes sont fichées S pour ultradroite. Avec à l’esprit les émeutes provoquées par des membres de l’ultradroite, à la suite de l’attaque au couteau du 23 novembre, il a ajouté : “La France a évité un scénario à l’Irlandaise”.

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Économie

Tickets-restaurants pour les courses alimentaires : l’Assemblée adopte une prolongation jusqu’à fin 2024

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Tickets-restaurants pour les courses alimentaires : l'Assemblée adopte une prolongation jusqu'à fin 2024

Ce large vote de l’Assemblée (117 pour, 1 contre) doit encore être confirmé au Sénat.

Dans une réponse rapide à la crise inflationniste qui secoue le pays, l’Assemblée nationale a adopté, ce jeudi 23 novembre, la prolongation jusqu’à fin 2024 d’une mesure exceptionnelle concernant l’utilisation des tickets-restaurant. Cette décision, saluée par une majorité écrasante des députés (117 voix pour, 1 contre), est encore soumise à l’approbation du Sénat.

Cette dérogation, initialement prévue pour prendre fin le 31 décembre 2023, permet à environ 5,4 millions de salariés en France d’utiliser leurs tickets-restaurants pour des achats plus variés en supermarché, incluant des produits alimentaires non immédiatement consommables, tels que la farine, les pâtes, le riz, et la viande.

Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie, a exprimé un soutien ferme à cette prolongation. S’exprimant sur franceinfo, il a insisté sur l’importance de cette mesure pour les millions de salariés concernés, soulignant la nécessité de leur permettre de continuer à utiliser leurs titres-restaurant pour faire face à la hausse des prix.

Cependant, cette mesure ne fait pas l’unanimité. Le chef étoilé Thierry Marx, figure respectée de la gastronomie française, a critiqué cette extension. Il appelle à la création d’un « titre alimentaire » spécifique, arguant que la dérogation actuelle détourne les tickets-restaurants de leur objectif initial et favorise la grande distribution au détriment des restaurants et des petits commerces.

Le débat se poursuit donc, à la fois dans l’hémicycle et dans l’opinion publique, sur l’équilibre à trouver entre soutien économique aux salariés et préservation de l’esprit originel des tickets-restaurants.

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Faits Divers

Sète : La permanence du député RN, Aurélien Lopez-Liguori, vandalisée cette nuit

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Sète : La permanence du député RN, Aurélien Lopez-Liguori, vandalisée cette nuit
©Aurélien Lopez-Liguori

La permanence du député RN de l’Hérault, Aurélien Lopez Liguori, a été vandalisé avec des graffitis et des messages politiques. Une plainte a été déposée par le député à la suite de cet incident.

Dans la nuit du 20 au 21 novembre 2023, la permanence parlementaire du député Aurélien Lopez-Liguori, située à Sète, a été la cible d’actes de vandalisme caractérisés. Des slogans politiques menaçants et des symboles associés que le député associe à l’extrême-gauche ont été peints sur les murs, marquant une escalade inquiétante dans les tensions politiques locales.

Selon Aurélien Lopez-Liguori, le Conseil Municipal Alternatif organisée lundi soir à la salle Tarbouriech par la gauche, aurait contribué à alimenter l’hostilité et l’agitation parmi les factions les plus radicales de la ville.

Dans un communiqué de presse émis tôt ce matin, le député Lopez-Liguori a exprimé sa vive préoccupation face à ce qu’il considère comme un affront direct à la République. « L’intimidation des élus n’a pas sa place en République, et encore moins à Sète », a-t-il déclaré, ajoutant que les actes de vandalisme ne faisaient que dégrader le débat public et la démocratie.

Le député de la 7e circonscription de l’Hérault a également appelé à une réponse ferme de la part de la gauche sétoise, exhortant les leaders politiques locaux à condamner sans équivoque ces actes qu’il qualifie d’anti-républicains. Une plainte a été déposée auprès des autorités compétentes, et une enquête est actuellement en cours pour identifier les auteurs de ces dégradations.

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