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P. Diddy menacé d’expulsion : le juge perd patience face aux attitudes provocatrices du rappeur

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L’atmosphère est électrique au tribunal de New York où le producteur de hip-hop multiplie les écarts de comportement, au point d’agacer la justice.

La tension est palpable dans la salle d’audience où se joue le procès pour trafic sexuel impliquant le célèbre rappeur. Ce jeudi, le magistrat a vivement réprimandé l’accusé après avoir remarqué ses hochements de tête insistants en direction des jurés pendant le témoignage d’une victime. Un geste jugé inapproprié, voire intimidant, qui a valu à P. Diddy un avertissement sans équivoque : une nouvelle incartade pourrait lui valoir une expulsion immédiate.

Plus tôt dans la journée, Bryana Bongolan, proche de l’ex-compagne du musicien, Cassie, avait décrit avec émotion une scène terrifiante. Selon elle, l’homme d’affaires l’aurait un jour soulevée brutalement au-dessus d’un balcon situé au 17e étage d’un immeuble, la maintenant dans le vide pendant de longues secondes sous une pluie d’injures. Des photos de ses blessures, ainsi que des clichés du lieu, ont été présentés à la cour pour étayer ses dires.

La défense, elle, a tenté de décrédibiliser son récit en pointant des contradictions entre ses déclarations et des éléments antérieurs. L’avocate de P. Diddy a même osé l’accusation frontale : « Vous avez menti aux jurés, n’est-ce pas ? », lançant l’hypothèse d’une tournée du rappeur à l’époque des faits. La témoine a fermement maintenu sa version, assurant ne pas douter un instant de l’identité de son agresseur.

Ce procès, qui dure depuis plusieurs semaines, met en lumière les méthodes brutales que l’influent producteur aurait employées pour contrôler son entourage. Plusieurs plaignantes, dont Cassie, ont évoqué des séances sexuelles forcées, facilitées par des substances illicites administrées à leur insu. Si l’accusé nie en bloc ces allégations, reconnaissant seulement certains épisodes de violence conjugale, les témoignages s’accumulent pour peindre le portrait d’un homme usant de son pouvoir pour réduire ses victimes au silence.

La stratégie de la défense repose en grande partie sur la mise en cause de la crédibilité des témoins, évoquant des troubles de la mémoire liés à la drogue ou des motivations financières. Mais face à la détermination des plaignantes, dont certaines ont attendu des années avant de briser l’omerta, le procès s’annonce comme un tournant dans la carrière du magnat du hip-hop. La prochaine audience pourrait être décisive, à moins que P. Diddy ne s’attire à nouveau les foudres du juge par un geste de trop.

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