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Culture

Opéra en plein air : « Aïda » de Verdi électrise le stade de Metz

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Une métamorphose culturelle inédite : le temple du football mosellan a vibré aux accents lyriques de l’Égypte antique, attirant près de 8 000 spectateurs.

L’enceinte habituellement dédiée aux exploits sportifs du FC Metz s’est transformée en un écrin spectaculaire pour l’opéra. Quelques jours après la montée en Ligue 1 du club, le stade Saint-Symphorien a accueilli une représentation monumentale d’*Aïda*, chef-d’œuvre de Verdi. Une scène de 60 mètres sur 25, dressée au cœur de la pelouse, a servi de cadre à cette fresque musicale mettant en lumière les amours contrariées d’un général égyptien, déchiré entre la fille du pharaon et une princesse ennemie.

Ce pari audacieux visait à démocratiser l’art lyrique en conquérant un public nouveau. Les organisateurs soulignent l’importance de tels événements pour briser les frontières entre disciplines. Avec près de 440 participants, dont 200 sur scène, la production a nécessité une logistique hors norme. La protection du terrain, préalable indispensable, a imposé un calendrier serré : sept semaines seront nécessaires pour restaurer la pelouse avant la reprise du championnat.

Les artistes, habitués aux salles traditionnelles, ont salué l’émotion unique procurée par ce cadre atypique. Entre les vestiges imaginaires de l’Égypte ancienne et les tribunes revisitées en amphithéâtre, l’expérience a marqué les esprits. Pour l’Opéra-théâtre de Metz, actuellement en rénovation, ce spectacle hors les murs incarne une vitrine de son savoir-faire. Une preuve que culture et sport peuvent s’unir pour créer l’exception.

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