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Société

Le baccalauréat, un diplôme qui a perdu de sa valeur ?

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Avec un taux de réussite avoisinant les 86 %, le bac semble désormais plus accessible que jamais. Mais cette démocratisation soulève des questions sur sa réelle utilité.

Les résultats du baccalauréat 2025 viennent de tomber, et une fois encore, la majorité des candidats a franchi l’étape sans encombre. Près de 720 000 lycéens ont découvert leur réussite, avec un taux de succès légèrement supérieur à celui de l’année précédente. Si ce diplôme reste officiellement le couronnement des études secondaires, son caractère sélectif s’est considérablement affaibli au fil des années.

Depuis la réforme, le contrôle continu pèse désormais pour 40 % dans la note finale, réduisant d’autant l’impact des épreuves terminales. Français, spécialités, philosophie et grand oral ne représentent plus que 60 % du résultat. Une évolution qui éloigne le bac de sa dimension traditionnelle d’examen national pour en faire une validation progressive des acquis.

Certains observateurs estiment que le véritable enjeu ne se situe plus dans l’obtention du bac, mais dans la bataille pour une place sur Parcoursup. Les élèves le perçoivent eux-mêmes : ce diplôme, autrefois sacralisé, ressemble désormais à une formalité. Les filières post-bac, bien plus exigeantes, deviennent le vrai critère de sélection.

Reste à savoir si cette démocratisation est synonyme de nivellement par le bas ou simplement d’une adaptation du système éducatif. Une chose est sûre : le bac n’est plus ce qu’il était.

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