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La Jamaïque sous le choc après le passage dévastateur de l’ouragan Melissa

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L’archipel caraïbe découvre avec consternation l’étendue des destructions laissées par l’un des cyclones les plus violents de son histoire contemporaine.

Vingt-quatre heures après le passage de Melissa sur l’île, accompagné de vents avoisinant les trois cents kilomètres heure, le pays tout entier prend la mesure des dégâts. Les infrastructures apparaissent sévèrement touchées, avec des habitations éventrées, des voies de communication impraticables et des paysages urbains méconnaissables sous les amas de débris. Les autorités locales peinent encore à établir un bilan exhaustif, de nombreuses zones rurales demeurant inaccessibles.

Dans la région occidentale, particulièrement éprouvée, les témoignages illustrent l’ampleur du désastre. Un gérant d’établissement hôtelier à Bluefields décrit l’intégralité de ses villas privées de leur toiture, tandis que son restaurant et ses équipements techniques ont été réduits à l’état de ruines. La végétation, jadis luxuriante, n’offre plus que le spectacle désolant de troncs décharnés, les réseaux électriques gisant au sol parmi les rochers épars.

Les récits des sinistrés évoquent des conditions de survie extrêmes durant le paroxysme de la tempête. Certains habitants ont dû se barricader dans les pièces les plus reculées de leurs domiciles, confrontés à des variations de pression atmosphérique rendant la respiration difficile et à un vacarme assourdissant comparable au passage d’un convoi ferroviaire. Les images transmises par les secours montrent des zones agricoles dévastées, où bananeraies et cultures maraîchères ont été littéralement rasées.

Les services d’urgence font état de défis logistiques majeurs pour acheminer l’aide aux populations isolées. Près de six cent mille foyers restent privés d’électricité tandis que les réseaux de communication restent interrompus dans de nombreux secteurs. Les autorités insulaires ont lancé un appel à la solidarité internationale, soulignant que le travail de reconstruction s’annonce particulièrement long et complexe. Les premières évaluations officielles confirment la destruction partielle ou totale de nombreux bâtiments publics, dont plusieurs établissements de santé et lieux de culte.

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