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Gaza sous les bombes : le Hamas exige une trêve humanitaire face à l’escalade meurtrière

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La bande de Gaza vit un nouveau cauchemar avec près de 90 victimes en une journée, tandis que le mouvement islamiste en appelle à la communauté internationale pour briser le blocus israélien.

Un déluge de feu s’est une nouvelle fois abattu sur l’enclave palestinienne, faisant 88 morts selon les services de secours locaux. Ces frappes intensives surviennent alors que le Hamas multiplie les appels pour un accès urgent à l’aide humanitaire, bloquée par Israël depuis des semaines. Les images qui émergent des hôpitaux surchargés montrent des scènes de désolation : familles déchirées, enfants en pleurs et blessés entassés dans des couloirs, faute de lits disponibles.

Les témoignages des survivants illustrent l’horreur quotidienne. « Nous dormions quand l’explosion a tout détruit autour de nous. Le sang, les cris… impossible de distinguer les vivants des morts », confie une habitante du nord de Gaza, encore sous le choc. D’autres décrivent des quartiers entiers réduits en poussière, des civils piégés sous les décombres, et une population confrontée à une double menace : les bombes et la famine. « Ici, on meurt sous les frappes ou à petit feu, faute de nourriture et de soins », résume un père de famille.

L’armée israélienne justifie ces opérations par la nécessité de « neutraliser définitivement » le Hamas, responsable selon elle de l’attaque du 7 octobre dernier. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu promet même une intensification des combats, rejetant les accusations de crise humanitaire. Pourtant, les organisations internationales tirent la sonnette d’alarme : l’ONU dénonce une « famine organisée », tandis que des parlementaires européens condamnent une « stratégie d’humiliation systématique ».

Dans ce contexte, les déclarations américaines restent ambiguës. Si Washington affirme vouloir « trouver une solution » pour Gaza, son soutien indéfectible à Israël limite la portée des initiatives diplomatiques. Le Hamas, de son côté, mise sur une médiation extérieure pour forcer l’ouverture des points de passage, condition selon lui à tout progrès dans les négociations sur les otages.

Les chiffres, glaçants, résument l’ampleur du drame : plus de 53 000 morts côté palestinien depuis le début du conflit, des villes entières rasées, et une population prise en étau entre la violence des combats et l’effondrement des infrastructures. Alors que la communauté internationale semble impuissante, Gaza sombre un peu plus chaque jour dans une tragédie sans fin.

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