Nous rejoindre sur les réseaux

Économie

Garde d’enfants et aide aux seniors : le gouvernement maintient les avantages fiscaux

Article

le

Face aux 40 milliards d’euros d’économies nécessaires, certaines niches restent intouchables selon l’exécutif.

Le gouvernement a confirmé que les dispositifs fiscaux favorisant la garde d’enfants et l’accompagnement des personnes âgées ne seraient pas remis en cause dans le cadre des arbitrages budgétaires pour 2026. Ces mesures, jugées prioritaires, bénéficient actuellement d’un crédit d’impôt représentant 50 % des dépenses engagées par les ménages.

La ministre en charge des Comptes publics a toutefois ouvert le débat sur l’optimisation d’autres niches, évoquant des secteurs comme les cours particuliers ou les activités sportives à domicile. Une réflexion globale est engagée pour évaluer l’efficacité de chaque dépense publique, sans pour autant sacrifier les services essentiels aux familles et aux personnes vulnérables.

Cette annonce intervient dans un contexte de rigueur budgétaire, avec un objectif de réduction du déficit à 4,6 % du PIB en 2025. L’exécutif privilégie une baisse des dépenses plutôt qu’une hausse des prélèvements obligatoires, tout en rappelant l’urgence de maîtriser les finances publiques pour éviter un endettement excessif. Les ministères régaliens, comme ceux de la Justice ou de la Défense, devront eux aussi justifier chaque euro dépensé.

La question des effectifs de la fonction publique est également abordée, avec une volonté affichée de rationaliser les effectifs là où des gains de productivité sont possibles. Une approche qui vise à préserver le pouvoir d’achat des agents tout en garantissant l’efficience de l’action publique. Le message est clair : chaque dépense devra désormais prouver son utilité concrète pour les citoyens.

Click to comment

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les + Lus