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Euro féminin : l’Angleterre fait voler la Suède en éclats et jouera la finale

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Malgré un début de match agité, l’Angleterre a dynamité la Suède (4-0), mardi, en demi-finale de l’Euro féminin de football dont elle disputera la finale, dimanche à Wembley, contre la France ou l’Allemagne.

Tout autre résultat que celui-là aurait sans doute été considéré comme un échec, mais sous la houlette de Sarina Wiegman, qui n’a toujours pas été battue lors d’un Euro ou depuis qu’elle est à la tête des « Lionesses », le pays-hôte ira au bout de son conte d’été.

Si on met souvent en avant le soucis du détail et la rigueur de la technicienne de 52 ans, déjà sacrée il y a 5 ans avec les Pays-Bas chez eux, le spectacle offert montre tout l’espace qui est laissé au talent pur, à l’improvisation, voire à une part de folie, dans cette équipe.

« Evidemment, je suis très fière. L’équipe a encore trouvé la solution alors qu’on avait pas bien commencé », a-t-elle d’ailleurs rendu hommage à ses joueuses en conférence de presse.

Deuxième nation au classement mondial Fifa, la Suède ne pourra que regretter son nouveau manque de réalisme qui l’avait déjà contrainte à attendre le temps additionnel pour porter l’estocade contre la Belgique, en quart (1-0).

Il faut dire que les Suédoises se sont heurtées à une Mary Earps, dans les cages, dont le talent n’avait été aperçu que très épisodiquement auparavant, tant la défense anglaise avait été rigoureuse.

Dans les premières minutes un peu nerveuses des Anglaises, éliminées à chaque fois en demi-finale lors des trois dernières compétitions majeures, elle a été un roc en repoussant du pied une frappe de Sofia Jakobsson (1e), puis une autre, à rebonds, de Stina Blackstenius (8e).

Sur le corner qui a suivi, elle n’a pas été impériale dans sa sortie aérienne et la barre l’a sauvée sur une tête de Blackstenius, mais la gardienne de Manchester United a encore contrarié l’attaquante suédoise d’une parade acrobatique (65e).

« Pendant 25 minutes, je trouvais qu’on avait eu pas mal d’occasions, on a été les plus proches d’ouvrir le score (…) Marquer en premier aurait changé le match », a déploré le coach suédois Peter Gerhardsson.

Le 4/4 de Russo

La joueuse d’Arsenal symbolise parfaitement l’impuissance suédoise avec ses 11 tirs cadrés — record de la compétition pour le moment — pour 1 petit but.

L’Angleterre, qui avait déjà fait exploser la Norvège (8-0) en poule, est, elle, restée d’une efficacité clinique.

Pratiquement sur sa première occasion, un centre instantané magnifique de Lucy Bronze pour Beth Mead, l’attaquante a ouvert le score après un contrôle et une demie-volée en pivot (1-0, 34e).

Avec ce 6e but sur la compétition — auquel on peut ajouter 2 passes décisives sur ce match, 5 au total –, Mead a égalé le record pour une joueuse lors d’un Euro, établi par l’Allemande Inka Grings en 2009.

Une tête de Bronze, laissée seule au deuxième poteau sur un corner, a permis aux Anglaises de faire le break au retour des vestiaires (2-0, 48e) et de totalement libérer les joueuses.

La « Super-sub » (super-remplaçante), Alessia Russo a inscrit un but qui restera dans les mémoires, après avoir buté sur Hedvig Lindahl, d’une talonnade qui est passée entre les jambes de la gardienne (3-0, 68e). Il s’agissait déjà du 4e but de Russo sur 4 tirs cadrés, alors qu’elle n’a débuté aucun match.

Fran Kirby y est aussi allée du sien, juste avant son remplacement, d’un lob sans contrôle insuffisamment freiné par Lindahl (4-0, 76e).

Avec 20 réalisations en 5 matches, il est difficile d’imaginer qui peut stopper la machine à marquer anglaise, surtout qu’elle n’a encaissé qu’un but dans le même temps.

Les Françaises ou les Allemandes n’auront pas trop des trois jours de repos entre leur demi-finale, mercredi, à Milton Keynes, et la finale à Wembley pour essayer de trouver un plan.

L’identité de l’adversaire, Wiegman « s’en fiche ». La finale qui établira un nouveau record de public pour un match de l’Euro féminin sera de toute façon « un match-culte », a-t-elle assuré.

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Le trotteur français Idao de Tillard remporte le 104e Prix d’Amérique

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Le trotteur français Idao de Tillard remporte le 104e Prix d'Amérique

Idao de Tillard a une nouvelle fois démontré sa suprématie en remportant le 104e Prix d’Amérique, confirmant son statut de champion du trot attelé.

Le 26 janvier 2025, l’hippodrome de Vincennes a été le théâtre d’un spectacle équestre de haut vol avec la course mythique du Prix d’Amérique. Le trotteur français Idao de Tillard, sous la conduite experte de Clément Duvaldestin, a défendu avec brio son titre de champion du monde du trot attelé. Ce cheval de 7 ans, au pelage marron, a su imposer sa puissance et sa vitesse sur le parcours de 2.700 mètres, devançant de loin ses adversaires.

La course, qui a vu s’affronter 18 des meilleurs trotteurs du globe, a été marquée par la performance remarquable d’Idao de Tillard. Déferré pour la première fois, ce qui est une stratégie risquée visant à optimiser la vitesse tout en augmentant les chances de faute, le cheval a su rester concentré et efficace. Il s’est positionné au centre du peloton, attendant patiemment son moment pour accélérer et prendre la tête dans la ligne droite finale, repoussant tous les assauts de ses concurrents.

La jument française Just Love You, pilotée par Alexandre Abrivard, a pris la deuxième place, tandis que le favori Go On Boy, sous la conduite de Romain Derieux, a terminé troisième. La victoire d’Idao de Tillard n’a pas seulement été un triomphe sportif, mais aussi un succès financier pour son propriétaire, Cyril Sevestre, qui a empoché la somme de 450.000 euros sur le million d’allocation total.

Thierry Duvaldestin, l’entraîneur du champion, a souligné l’importance de la confiance dans le cheval et la préparation minutieuse qui a permis cette victoire. « Je n’ai pas donné d’ordre à Clément, je lui ai dit ‘fais confiance au cheval’. Le déferrage, ça aide beaucoup. C’est énorme le travail que l’on a fait sur Idao », a-t-il déclaré, marquant ainsi sa quatrième victoire dans l’Amérique.

L’ambiance à Vincennes était électrique, avec des milliers de spectateurs, certains arborant les couleurs de leur champion préféré, acclamant chaque foulée de cette course mythique. La remise du trophée par le judoka français Teddy Riner a ajouté une touche de prestige à cet événement, célébrant non seulement la victoire d’Idao de Tillard mais aussi l’excellence du sport hippique français sur la scène internationale.

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.

Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.

La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.

De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.

Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.

Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.

En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »

Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.

Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.

Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.

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