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Économie

Escroquerie à l’arrêt maladie : une entreprise fictive pour une combine bien rodée

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Un groupe d’amis a tenté de tromper la CPAM en créant une société fantôme avant de se déclarer tous en incapacité de travail. Une fraude rapidement éventée.

La créativité des fraudeurs n’a décidément pas de limites. Dans l’Aisne, une bande de complices a imaginé un stratagème audacieux pour détourner les indemnités journalières de la Sécurité sociale. Leur manœuvre ? L’un d’eux a fondé une entreprise en apparence légitime, embauchant ses acolytes avec des rémunérations disproportionnées – jusqu’à 4 000 euros mensuels pour un poste d’agent d’entretien.

Mais le scénario a vite basculé dans l’absurde. À peine un mois après leur embauche, l’ensemble des salariés s’est subitement déclaré en arrêt maladie. Une synchronisation suspecte qui n’a pas échappé à la vigilance des enquêteurs de la CPAM. En collaboration avec l’Urssaf, les services antifraude ont démantelé la combine en moins de soixante jours.

L’affaire aurait pu s’arrêter là, mais l’un des protagonistes, persistant dans son illégalité, a tenté de réitérer l’arnaque en montant une seconde société. Sans succès : les autorités, désormais alertées, l’ont rapidement interpellé.

Ce cas illustre les défis auxquels fait face l’Assurance maladie, confrontée à des fraudes toujours plus élaborées. Pour y remédier, le gouvernement a renforcé les contrôles, notamment avec l’introduction de nouveaux formulaires d’arrêt maladie sécurisés, dotés de dispositifs anti-falsification comme des hologrammes ou des encres magnétiques. Une mesure qui complique désormais sérieusement les tentatives de manipulation.

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