Coronavirus
Covid: premier week-end avec de vraies soirées, 30 millions de piqûres
La barre symbolique des 30 millions de primo-vaccinés a été franchie samedi, tandis que les Français profitaient de leur premier week-end avec des soirées jusqu’à 23H00 sur fond de décrue des nouvelles contaminations.
« Objectif atteint! Merci à tous ceux qui se mobilisent pour la vaccination », a déclaré le chef du gouvernement sur Twitter alors que le chiffre de 30 millions de primo-injectés était initialement attendu pour mardi prochain.
L’amélioration de la situation sanitaire et la levée progressive des restrictions dans la vie quotidienne ne doivent pas s’accompagner d’un relâchement de la vigilance, martèlent les autorités sanitaires.
Ainsi, des opérations de vaccination ciblées sont prévues ce week-end en Alsace, a annoncé samedi l’Agence régionale de Santé (ARS) du Grand Est après la détection d’un « cluster au variant Delta (dit indien) » – considéré comme plus contagieux – au sein de la Haute Ecole des Arts du Rhin, à Strasbourg, qui a été fermée.
A Paris, samedi soir, la police est de nouveau intervenue pour disperser des centaines de jeunes fêtards rassemblées pour le deuxième soir consécutif sur l’esplanade des Invalides, a constaté l’AFP. Les forces de l’ordre, intervenues pour « non-respect des règles sanitaires » plus d’une heure avant le début du couvre-feu, ont été la « cible de jets de projectiles » pendant leur intervention, selon la préfecture de police.
Profiter des soirées
A Roland-Garros, des centaines d’amateurs de tennis avaient pu assister vendredi soir à la défaite de Rafael Nadal, autorisés à rester jusqu’à la fin du match pourtant intervenue au-delà de 23H00.
Une permission qui avait fait grincer des dents sur les réseaux sociaux, des internautes y voyant un contraste saisissant avec les jeunes évacués aux Invalides le même soir.
Les Français pouvaient aussi profiter ce week-end, pour la première fois depuis la fin octobre, de la réouverture des restaurants en intérieur, des salles de sport ou des piscines.
Samedi soir, Santé publique France a annoncé que 30.140.598 personnes avaient reçu au moins une injection (57,4% de la population majeure) et que plus de 15,67 millions étaient complètement vaccinées, soit un cinquième de la population.
Pour l’heure, le rythme reste soutenu, avec près de 400.000 primo-vaccinés chaque jour et une progression constante dans les tranches des 50-59 ans et des 60-69 ans, ainsi qu’une hausse « très forte » (+6% depuis l’ouverture fin mai) chez les 18-49 ans, selon le ministère de la Santé.
L’été
Malgré le rythme des vaccinations, certains mettent en garde contre une éventuelle baisse de la cadence à l’approche de l’été, alors même que le niveau de couverture est loin d’être suffisant en cas de reprise forte de la pandémie.
Le responsable de l’Agence de santé d’Ile-de-France, Aurélien Rousseau, a notamment relevé cette semaine un récent ralentissement des prises de rendez-vous. L’épidémiologiste Pascal Crépey a évoqué un « risque de renoncement à la deuxième dose, voire aux deux doses ».
De plus, comme déjà observé depuis plusieurs semaines, la couverture vaccinale a tendance à stagner chez les seniors, avec environ 75% de complètement vaccinés chez les 75-79 ans et 66% chez les plus de 80 ans.
Pour autant, le site Doctolib ne prévoit pas de baisse du rythme des injections, qui devrait se maintenir à près de 600.000 par jour (1e, 2e dose ou dose unique), et le ministre de la Santé Olivier Véran a écarté tout revirement de la population, les créneaux disponibles s’expliquant par une hausse « de l’offre ».
En parallèle, l’épidémie continue de régresser, avec 2.110 patients en soins critiques samedi, au plus bas depuis le 19 octobre. Et le nombre de nouvelles contaminations quotidiennes est repassé sous les 5.000 au cours de la semaine écoulée.
Coronavirus
Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël
L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.
Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.
Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.
L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.
Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.
Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.
Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.
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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires
La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.
L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.
Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.
Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.
Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.
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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS
Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.
Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.
Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.
L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.
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