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Covid-19: Tokyo vers un nouvel état d’urgence incluant la période des JO

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Des Jeux à huis clos et sous état d’urgence ? A deux semaines du rendez-vous sportif planétaire, le gouvernement japonais s’apprête à déclarer un 4e état d’urgence à Tokyo face à l’augmentation des cas de Covid-19, rapportent mercredi des médias locaux.

« Le gouvernement a décidé de déclarer un quatrième état d’urgence à Tokyo et a communiqué sa décision » à la coalition au pouvoir dans le pays, a rapporté la chaîne de télévision publique NHK.

L’état d’urgence sera en place jusqu’au 22 août, selon plusieurs médias, alors que les Jeux de Tokyo se tiennent du 23 juillet au 8 août.

Selon l’agence Kyodo, qui cite un haut responsable gouvernemental, il est désormais probable que les JO se tiendront à huis clos.

Dès mars, les organisateurs avaient interdit la venue de spectateurs de l’étranger aux JO, un fait sans précédent dans l’histoire olympique.

En juin, ils avaient autorisé la présence de spectateurs locaux, mais à 50% des capacités d’accueil de chaque site et dans une limite maximale de 10.000 personnes. Ils avaient récemment averti que l’option du huis clos restait envisagée, alors que la situation sanitaire au Japon se dégrade de nouveau.

Décisions imminentes

Tokyo et d’autres départements japonais étaient depuis fin juin dans un dispositif de « quasi-état d’urgence » qui devait initialement prendre fin ce dimanche.

Ce dispositif actuel limite notamment les heures d’ouverture des bars et restaurants et fixe un plafond de 5.000 spectateurs pour de grands événements culturels et sportifs.

Une décision sur les restrictions définitives pour le public aux JO doit être prise dans les prochains jours, dans la foulée d’une décision officielle du gouvernement sur l’état d’urgence, laquelle devrait être annoncée jeudi selon la NHK.

Le président du Comité international olympique (CIO), Thomas Bach, doit arriver jeudi à Tokyo.

L’archipel a été relativement épargné comparé à beaucoup d’autres pays, avec quelque 14.800 morts officiellement recensés depuis le début de la pandémie, mais des experts ont prévenu que son système sanitaire pourrait être mis à rude épreuve avec les JO et l’accélération potentielle de la propagation de variants plus contagieux.

Plus de 900 nouveaux cas de Covid-19 ont été recensés mercredi à Tokyo, un nouveau record local depuis la première quinzaine de mai.

Quelque 11.000 sportifs de quelque 200 pays sont attendus aux JO de Tokyo, plombés par la crise sanitaire. Les Jeux avaient été reportés l’an dernier à cause de la pandémie et des mesures draconiennes ont été imposées par les organisateurs pour tous les participants.

Marathon à huis clos

Plus tôt mercredi, les autorités locales de Tokyo avaient annoncé l’annulation quasi-totale du relais de la flamme olympique sur la voie publique dans la capitale qui était prévu du 9 au 23 juillet, à cause des risques sanitaires.

A la place, de petites cérémonies d’allumage de la flamme olympique seront organisées à différents endroits de la capitale et à huis clos.

Depuis son départ en mars du département de Fukushima (nord-est), le relais de la flamme a été souvent organisé partiellement ou totalement à huis clos dans l’archipel nippon, dont il a parcouru les 47 départements.

Mardi, les organisateurs des JO ont aussi annoncé qu’ils demanderaient au public de « s’abstenir » d’assister au marathon olympique et aux épreuves de marche à Sapporo, sur l’île de Hokkaido dans le nord du Japon.

Le quotidien japonais Asahi avait par ailleurs affirmé mardi que les spectateurs devraient être bannis de la cérémonie d’ouverture dans le nouveau stade olympique de Tokyo le 23 juillet. Les organisateurs chercheraient par ailleurs à limiter le nombre d’invités officiels pour cet événement à « quelques centaines », toujours selon ce quotidien.

Un tirage au sort pour invalider de nombreux billets pour les JO détenus par des résidents au Japon a été reporté en début de semaine à samedi, dans l’attente des restrictions actualisées envers les spectateurs.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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Covid-19 : les soignants non vaccinés seront réintégrés en mai

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Covid-19 : les soignants non vaccinés seront réintégrés en mai

« Les non-vaccinés ne sont pas forcément attendus avec des fleurs dans tous les services et partout », a prévenu le ministre de la Santé, François Braun.

Les soignants suspendus faute de schéma vaccinal complet contre le Covid-19 pourront être réintégrés, a annoncé le ministre de la Santé, François Braun. Cette décision fait suite à l’avis favorable de la Haute autorité de santé (HAS) donné fin mars à la levée de l’obligation vaccinale contre le Covid-19 pour les soignants et les autres professionnels concernés.

« Les non-vaccinés ne sont pas forcément attendus avec des fleurs dans tous les services et partout », a prévenu le ministre de la Santé, soulignant que la réintégration se fera dans de bonnes conditions. Le décret de mise en application sera publié mi-mai. Cette décision permettra à ces professionnels de reprendre leur activité dans les établissements de santé et les maisons de retraite, notamment.

Paris avait opté pour la contrainte à la fin de l’été 2021, obligeant 2,7 millions de personnes, soignants et autres professionnels, à se faire vacciner contre le Covid-19. Faute d’attester d’un schéma vaccinal complet, quelques milliers ont depuis été suspendus sans rémunération. Cette question de réintégration a été au cœur de la bataille politique, notamment pour le Rassemblement national et La France insoumise.

Le ministre a précisé que la réintégration concernera un phénomène très marginal, qui ne représente qu’une proportion infime d’agents hospitaliers et de libéraux. La question de leur réintégration sera examinée lors de la niche parlementaire du groupe communiste le 4 mai. Toutefois, le ministre a affirmé que « les choses seront faites » et que les discussions pourraient être retirées.

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