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Collège Ozanam : des anciens élèves déposent plainte pour crime contre l’humanité après des violences historiques

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Des victimes d’un établissement religieux de Limoges cherchent à contourner la prescription en invoquant des crimes imprescriptibles.

Plusieurs anciens élèves du collège privé Ozanam, situé à Limoges, ont récemment engagé des poursuites judiciaires pour des faits de violences physiques et sexuelles remontant aux années 1960 et 1970. Ces plaintes, déposées contre la congrégation des Pères de Bétharram, visent à obtenir une reconnaissance pénale malgré l’écoulement du délai de prescription.

Les accusations portent sur des agressions survenues alors que l’établissement était sous la direction des religieux. Quatre victimes ont choisi une stratégie juridique audacieuse en qualifiant ces actes de « crime contre l’humanité », une qualification qui, si elle était retenue, rendrait les faits imprescriptibles. Cette approche vise également à établir un précédent pour d’éventuelles affaires similaires.

Les autorités judiciaires locales ont enregistré plusieurs témoignages et orienté certains plaignants vers des structures d’accompagnement. Cependant, la complexité du dossier réside dans l’ancienneté des événements et les difficultés probatoires. La procureure de Limoges n’a pas encore lancé d’enquête formelle, mais suit le dossier de près.

Pour les victimes, cette démarche dépasse la simple quête de justice. Elle représente un moyen de briser le silence entourant ces violences et d’éviter que de tels actes ne se reproduisent dans des cadres éducatifs ou religieux. L’affaire Ozanam s’inscrit ainsi dans un contexte plus large de révélations concernant des institutions autrefois considérées comme intouchables.

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