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Économie

Cognac français : les tensions commerciales persistent entre Paris et Pékin

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Malgré des discussions approfondies, aucun accord n’a été trouvé pour lever les sanctions chinoises sur les exportations françaises de cognac, un secteur clé pour l’économie nationale.

Les négociations entre la France et la Chine sur les restrictions imposées au cognac français n’ont pas abouti à une résolution immédiate. Le ministre français de l’Économie a toutefois souligné que le dialogue restait ouvert, alors que les producteurs hexagonaux subissent de lourdes pertes financières. Pékin, de son côté, réclame un environnement commercial plus équitable, tout en maintenant ses mesures antidumping.

La Chine a instauré des sanctions temporaires sur les importations de brandy européen, exigeant des cautions douanières en représailles à une enquête de l’UE sur les subventions aux véhicules électriques chinois. Ces restrictions pèsent particulièrement sur la filière française, qui exporte pour 1,4 milliard d’euros de cognac chaque année vers le marché chinois, soit un quart de ses ventes à l’étranger. Les professionnels du secteur estiment avoir déjà perdu 50 millions d’euros depuis l’entrée en vigueur de ces mesures.

Lors d’une réunion bilatérale, le vice-Premier ministre chinois a justifié ces sanctions par une enquête légale répondant aux demandes des industriels locaux, sans s’engager sur une éventuelle levée. La France, quant à elle, plaide pour un retour au statu quo antérieur, insistant sur l’importance stratégique de ce secteur.

Au-delà du cognac, les tensions commerciales persistent, notamment sur l’embargo chinois concernant la viande bovine française, en place depuis fin 2024. Bien que Pékin ait exprimé une ouverture symbolique lors d’une visite dans une ferme normande, aucune avancée concrète n’a été annoncée.

Malgré ces désaccords, la Chine a réaffirmé son souhait de renforcer les investissements croisés et la coopération dans des domaines comme l’intelligence artificielle, l’énergie nucléaire ou la transition écologique. Reste à savoir si ces perspectives suffiront à apaiser les différends commerciaux actuels.

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