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XV de France: les Bleus sur leur 31 en Australie

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Un exploit pour une revanche. Le XV de France s’est imposé 28-26 devant les Wallabies, mardi à Melbourne, un premier succès français en Australie depuis 1990, une semaine après s’être pris les pieds dans le tapis à Brisbane.

Mieux, les Bleus se relancent dans leur tournée estivale et peuvent espérer remporter la série face aux doubles champions du monde australiens, ce qui serait une première depuis la double opposition contre la Roumanie (62-14) et l’Afrique du Sud (36-26) en 2006.

Car avec ce premier succès « Down Under » depuis le 28-19 du 30 juin 1990, les hommes de Fabien Galthié, dont aucun n’était né à l’époque, se sont offert, une belle dans quatre jours, à Brisbane. Ils arrachent aussi leur premier succès dans l’hémisphère Sud depuis la tournée 2016 en Argentine et une victoire 27-0.

L’arrière de Perpignan Melvyn Jaminet, 0 minute en Top 14 mais déjà 26 points avec le XV de France, dont 23 à lui tout seul lors de la victoire de mardi, s’est largement rattrapé de sa bévue de la semaine dernière, lors du cafouillage final fatal aux Bleus (23-21). Surtout, il a passé la pénalité de la gagne à la 78e minute, consécutive à un grattage de Sekou Macalou.

Accrocheurs et valeureux, voire carrément héroïques par moments, les Français se sont appuyé sur une défense agressive, avec les troisièmes lignes Ibrahim Diallo (23) et Cyril Cazeaux (20), le capitaine Anthony Jelonch (23) ou le centre Arthur Vincent (25) tous à vingt plaquages ou plus.

Jaminet impressionnant

Ils ont aussi pu compter sur le talent au pied de Jaminet (100% de réussite, à 8 sur 8), dont c’était seulement la deuxième sélection.

Plus réalistes, plus efficaces, les Bleus, pourtant privés de leurs cadres (Dupont, Ntamack, Le Roux, Fickou, Alldritt…) laissés au repos ou blessés, ont joué crânement leur chance, portés par les champions du monde des moins de vingt ans, titulaires (le pilier Jean-Baptiste Gros, l’ouvreur Louis Carbonel, le centre Arthur Vincent) ou remplaçants (le deuxième ligne Killian Geraci), qui avaient déjà battu ces Australiens en finale en 2019.

Il faut également ajouter Pierre-Henri Azagoh, Ibrahim Diallo, Cameron Woki et Demba Bamba, sacrés l’année précédente dans la même catégorie.

Les Australiens, bien plus en place qu’il y a six jours, ont pourtant longtemps tenu bon, à l’expérience, pour leur huitième match seulement, depuis la Coupe du monde 2019, terminée en quarts de finale face à l’Angleterre (40-16).

Avant de s’offrir le scalp des Bleus il y six jours, les Wallabies n’avaient affronté que les All Blacks (un nul, une victoire, deux défaites) et les Argentins (deux nuls) en 2020.

Cette fois, le XV de France new look n’a pas laissé échapper ce succès, le premier de l’ère Galthié face à une nation du Sud, sa cinquième victoire à l’extérieur depuis la prise de fonction du sélectionneur en 2020 après le pays de Galles (27-23), l’Ecosse (22-19), l’Italie (50-10) et l’Irlande (15-13).

Samedi, il faudra aller en chercher une sixième, face à ses mêmes Wallabies, avec une équipe forcément remaniée. Pour la belle.

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Le trotteur français Idao de Tillard remporte le 104e Prix d’Amérique

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Le trotteur français Idao de Tillard remporte le 104e Prix d'Amérique

Idao de Tillard a une nouvelle fois démontré sa suprématie en remportant le 104e Prix d’Amérique, confirmant son statut de champion du trot attelé.

Le 26 janvier 2025, l’hippodrome de Vincennes a été le théâtre d’un spectacle équestre de haut vol avec la course mythique du Prix d’Amérique. Le trotteur français Idao de Tillard, sous la conduite experte de Clément Duvaldestin, a défendu avec brio son titre de champion du monde du trot attelé. Ce cheval de 7 ans, au pelage marron, a su imposer sa puissance et sa vitesse sur le parcours de 2.700 mètres, devançant de loin ses adversaires.

La course, qui a vu s’affronter 18 des meilleurs trotteurs du globe, a été marquée par la performance remarquable d’Idao de Tillard. Déferré pour la première fois, ce qui est une stratégie risquée visant à optimiser la vitesse tout en augmentant les chances de faute, le cheval a su rester concentré et efficace. Il s’est positionné au centre du peloton, attendant patiemment son moment pour accélérer et prendre la tête dans la ligne droite finale, repoussant tous les assauts de ses concurrents.

La jument française Just Love You, pilotée par Alexandre Abrivard, a pris la deuxième place, tandis que le favori Go On Boy, sous la conduite de Romain Derieux, a terminé troisième. La victoire d’Idao de Tillard n’a pas seulement été un triomphe sportif, mais aussi un succès financier pour son propriétaire, Cyril Sevestre, qui a empoché la somme de 450.000 euros sur le million d’allocation total.

Thierry Duvaldestin, l’entraîneur du champion, a souligné l’importance de la confiance dans le cheval et la préparation minutieuse qui a permis cette victoire. « Je n’ai pas donné d’ordre à Clément, je lui ai dit ‘fais confiance au cheval’. Le déferrage, ça aide beaucoup. C’est énorme le travail que l’on a fait sur Idao », a-t-il déclaré, marquant ainsi sa quatrième victoire dans l’Amérique.

L’ambiance à Vincennes était électrique, avec des milliers de spectateurs, certains arborant les couleurs de leur champion préféré, acclamant chaque foulée de cette course mythique. La remise du trophée par le judoka français Teddy Riner a ajouté une touche de prestige à cet événement, célébrant non seulement la victoire d’Idao de Tillard mais aussi l’excellence du sport hippique français sur la scène internationale.

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.

Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.

La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.

De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.

Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.

Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.

En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »

Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.

Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.

Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.

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