Nous rejoindre sur les réseaux

Faits Divers

Un ancien directeur d’école parisien condamné pour agression sur un adolescent : la justice sanctionne un « éducateur » défaillant

Article

le

L’affaire a secoué l’enseignement privé : un ex-responsable d’établissement reconnu coupable d’attouchements sur un collégien de 14 ans écope d’une lourde peine avec sursis.

La justice a rendu son verdict dans une affaire qui a révélé des dysfonctionnements inquiétants au sein d’un prestigieux établissement scolaire parisien. L’ancien directeur de Saint-Jean-de-Passy a été condamné à cinq ans de prison avec sursis pour agression sexuelle sur un élève mineur. Les faits remontent à février 2021, lorsque l’adolescent, alors âgé de 14 ans, aurait été victime d’attouchements dans le bureau du responsable.

Le tribunal a souligné la gravité des actes reprochés, insistant sur la position d’autorité occupée par l’accusé. « En tant qu’éducateur, vous aviez un devoir d’exemplarité », a rappelé la présidente de la cour. La version de la victime, jugée crédible, a prévalu face aux dénégations de l’intéressé, qui affirmait avoir été confronté à une exhibition de l’élève.

Outre la peine de prison avec sursis, la justice a prononcé des mesures complémentaires : cinq ans d’inéligibilité, une interdiction définitive d’exercer auprès de mineurs et une inscription au fichier des auteurs d’infractions sexuelles. La défense a immédiatement annoncé son intention de faire appel, contestant une décision plus sévère que les réquisitions du parquet.

L’audience a été marquée par des témoignages contrastés. Si plusieurs proches de l’ancien directeur ont défendu son intégrité, d’autres éléments ont pesé dans la balance. Des recherches troublantes sur des sites inappropriés ont été relevées sur son ordinateur, tandis que d’anciens élèves ont évoqué des questions intrusives sur leur vie privée lors d’entretiens scolaires.

Ce dossier s’inscrit dans un contexte plus large de révélations sur les violences sexuelles dans l’enseignement catholique. L’affaire relance le débat sur les mécanismes de protection des élèves et la responsabilité des institutions face à de tels agissements. La prochaine étape judiciaire, avec l’examen de l’appel, déterminera si cette condamnation sera confirmée ou amendée.

Click to comment

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les + Lus