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Politique

Sète – Surtaxe: la majorité municipale donne enfin des réponses

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François Escarguel (d), adjoint au maire aux finances de François Commeinhes (g)

Alors que la majorité municipale avait voté en septembre 2021 une surtaxe de 40 % pour les résidences secondaires, elle est désormais effective depuis le passage à la nouvelle année. Un habitant mécontent avait interpellé la municipalité qui a justifié dans un courrier cette surtaxe.

En proie а de grosses difficultés financières, François Commeinhes et sa majorité municipale ont voté le lundi 27 septembre 2021, une surtaxe de 40% de la taxe d’habitation pour les résidences secondaires (à lire ici). Cette décision avait fortement déplut à de nombreux résidents secondaires (à lire ici).

Les explications de la majorité municipale

Bien que la majorité municipale ne répond pas à nos sollicitations qui permettraient d’entendre toutes les parties. Francois Escarguel apporte enfin des explications suite à cette surtaxe de 40% des résidences secondaires.

Ainsi, après avoir été interpellé à travers le courrier d’un résident secondaire, François Escarguel -adjoint au maire aux finances de la Ville de Sète-, a souhaité lui répondre dans une lettre à laquelle nous avons pu avoir accès.

Dans ce courrier, il explique : « La majoration de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires, a été rendue possible par l’État depuis 2017 pour les zones dites « tendues ». Il s’agit de zones d’urbanisation continues de plus de 50 000 habitants où il existe un déséquilibre marqué entre l’offre et la demande de logements. Cette majoration a ainsi été mise en place dans de nombreuses villes comme par exemple, Bordeaux, Marseille, Montpellier, Biarritz, Anglet, à des niveaux situés entre +40 % et +60 %. »

La municipalité justifie ainsi cette décision comme permettant de « contribuer à développer la mise sur le marché locatif des biens inoccupés ou partiellement inoccupés afin de répondre à la demande de logements sur le territoire. Il n’est jamais agréable d’actionner le levier fiscal, et je comprends votre mécontentement, mais cela s’avère nécessaire pour atteindre cet objectif d’intérêt général. »

Avant de conclure que « cela se met en place parallèlement à la suppression de la taxe d’habitation sur les résidences principales qui permet de soulager globalement la pression fiscale : c’est le cas actuellement pour 80 % des ménages et c’est en cours pour les 20 % restants. De plus, la municipalité a depuis 2017 diminué de près de 20 % ses taux d’imposition de la taxe foncière (46,33 en 2017 contre 37,78 en 2021). »

Voir le courrier de François Escarguel à l’habitant ici : Lettre réponse partie 1Lettre réponse partie 2

La majorité municipale ne semblent pas convaincre

À la suite de cette réponse, l’habitant, qui avait interpellé l’élu de la majorité municipale, a souhaité rebondir. Il souligne : « Comparer Sète à des villes comme Bordeaux, Marseille, Montpellier me paraît pour le moins présomptueux. Justifier également cette majoration en invoquant « l’intérêt général » relève d’une pure idéologie gauchisante : on taxe sans savoir si ce n’est simplement pas et grâce à leur travail, que ces résidents ont pu se procurer leur bien. Mais, où est l’intérêt général lorsque à 22 heures le soir – en plein été – les douches situées sur la promenade entre le Lazaret et les Quilles coulent sans arrêt alors que personne ne les utilise ? Où se trouve l’intérêt général, lorsque le haut des escaliers desservant la Crique de l’Anau ressemble plus à une décharge plutôt qu’aux abords d’une plage labellisée pavillon bleu ? »

Avant d’ajouter : « Justifier cette surtaxe par le fait que l’Etat a supprimé la taxe d’habitation sur les résidences principales est sans corrélation et pour le moins surprenant comme argument. La municipalité, dites-vous, a diminué la pression fiscale depuis 2017, vous oubliez simplement de préciser que depuis cette année-là un certain nombre de taux se sont rajoutés à l’existant (intercommunalité, taxe GEMIP) dont vous en percevez une partie. Enfin, l’augmentation des bases a permis d’accroître vos recettes. Je n’oublie pas non plus qu’une stagnation, voire une diminution des taux un ou deux ans avant les élections, est une pratique courante. »

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À LIRE AUSSI > Justice – Sète: François Commeinhes condamné pour favoritisme à une peine de 10 mois de prison avec sursis

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Algérie : le massacre du 17 octobre 1961 condamné par l’Assemblée nationale

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Algérie : le massacre du 17 octobre 1961 condamné par l’Assemblée nationale

Jeudi, l’Assemblée nationale a approuvé une proposition de résolution condamnant la répression meurtrière des Algériens lors du massacre du 17 octobre 1961 sous l’autorité du préfet de police Maurice Papon. Le texte préconise également l’inscription d’une journée de commémoration de cet événement dans l’agenda des journées nationales et des cérémonies officielles.

La proposition de loi, portée par l’écologiste Sabrina Sebaihi et la députée Renaissance Julie Delpech, a été votée par 67 députés, tandis que 11 ont voté contre, provenant principalement du Rassemblement national.

Mme Sebaihi a salué ce vote comme une « première étape » dans le travail de reconnaissance de ce « crime colonial » et de « crime d’Etat ». Bien que le terme « crime d’Etat » ne soit pas inclus dans le texte final, il représente néanmoins un pas significatif vers la reconnaissance de cet événement tragique.

La proposition de résolution a été élaborée avec le parti présidentiel et l’Elysée dans le but de parvenir à un consensus. Mme Sebaihi a souligné l’importance de se souvenir des victimes et de leurs familles, tout en reconnaissant le travail de mémoire déjà entrepris. En 2012, le président François Hollande avait rendu hommage aux victimes, suivi par Emmanuel Macron en 2021, déclarant que les crimes commis étaient « inexcusables pour la République ».

Cependant, certaines réserves ont été exprimées quant à l’instauration d’une journée de commémoration spécifique pour le 17 octobre 1961. La députée socialiste Valérie Faure a souligné l’existence de trois dates pour commémorer les événements liés à la guerre d’Algérie, estimant qu’il était essentiel de laisser l’histoire faire son travail avant d’envisager une nouvelle journée commémorative.

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Politique

Soutien à l’Ukraine : Macron évoque l’envoi de troupes et la menace nucléaire

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Soutien à l'Ukraine : Macron évoque l'envoi de troupes et la menace nucléaire

Emmanuel Macron détaille sa stratégie face à la crise ukrainienne lors d’une interview télévisée, mettant l’accent sur le soutien à Kiev et la réponse à la menace russe.

Jeudi soir, Emmanuel Macron a pris la parole lors d’une interview diffusée sur TF1 et France 2, détaillant sa stratégie de soutien à l’Ukraine après la signature d’un accord de sécurité et évoquant des propos controversés sur un éventuel envoi de militaires occidentaux. Voici ce qu’il faut retenir de cette intervention cruciale.

Le président français a souligné les enjeux majeurs du soutien à l’Ukraine face à une Russie de plus en plus « menaçante » en Europe. Alors que l’Assemblée nationale et le Sénat ont approuvé l’accord de sécurité avec Kiev, Macron a abordé plusieurs points cruciaux lors de son entretien.

Interrogé sur la possibilité d’un envoi de troupes au sol, Macron a affirmé que la situation ne le nécessitait pas actuellement, mais il n’a pas exclu cette possibilité. Il a souligné la nécessité de ne pas limiter les options de réponse face à une Russie qui durcit ses positions.

Le président a réaffirmé que la France ne prendrait jamais l’initiative de la guerre contre la Russie, insistant sur son rôle de force de paix. Toutefois, il a averti que la sécurité des Français dépendait de la défaite de la Russie en Ukraine, soulignant les conséquences d’une victoire russe sur la crédibilité de l’Europe.

Emmanuel Macron a également critiqué ceux qui posent des limites à l’engagement pour soutenir l’Ukraine, affirmant qu’ils choisissent l’abandon de souveraineté et la défaite. Il a insisté sur l’importance de ne pas être faible face à l’agression russe.

Face à la menace nucléaire agitée par Vladimir Poutine, Macron a assuré que la France était prête à répondre à toute escalade de la part de la Russie, tout en soulignant la responsabilité qui accompagne la possession de l’arsenal nucléaire français.

Enfin, Macron a abordé les efforts pour fournir à l’Ukraine les munitions dont elle a besoin, notant que la production avait été considérablement augmentée. Il a également évoqué la possibilité de financer de nouvelles initiatives pour soutenir Kiev.

Cette interview intervient à un moment crucial, alors que la crise ukrainienne continue de s’intensifier et que les élections européennes se rapprochent. Macron a clairement établi sa position en faveur du soutien à l’Ukraine, marquant ainsi le début de la campagne présidentielle.

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France

L’Assemblée soutient largement l’accord avec l’Ukraine, sans le RN ni LFI

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L'Assemblée soutient largement l'accord avec l'Ukraine, sans le RN ni LFI

Le texte, soutenu par une majorité de députés, suscite des critiques de l’opposition en vue des élections européennes.

L’Assemblée nationale a exprimé mardi soir un large soutien à l’accord de sécurité entre la France et l’Ukraine, lors d’un vote qui a vu l’abstention du Rassemblement national (RN) et l’opposition de La France insoumise (LFI). Malgré les divergences d’opinions, le texte a recueilli un soutien massif avec 372 voix pour et 99 voix contre, lors de ce scrutin non contraignant.

Le président Emmanuel Macron prendra la parole jeudi dans les journaux télévisés de 20 heures de TF1 et France 2 pour aborder la question de l’Ukraine, ont annoncé les deux chaînes peu après le vote.

Le Premier ministre Gabriel Attal a ouvert les débats en critiquant sévèrement le RN, les Insoumis et les communistes, dénonçant leur attitude face aux risques concrets d’une victoire russe pour la vie quotidienne des Français. Il a affirmé que la France ne se fixait aucune limite face à la Russie et a souligné le caractère décisif du moment actuel dans le conflit.

Tandis que Marine Le Pen a accusé l’exécutif d’instrumentaliser la crise à des fins électoralistes, le ton est monté entre le Premier ministre et les opposants à l’accord. Gabriel Attal a défendu une position ferme face à la Russie, affirmant qu’aucune négociation n’était possible avec Vladimir Poutine.

La gauche a manifesté ses divisions, avec un vote contre de La France insoumise et des communistes, qui ont critiqué le discours « va-t-en-guerre » d’Emmanuel Macron. Les socialistes ont quant à eux voté pour l’accord, tout en critiquant la rhétorique belliciste du président.

À droite, Les Républicains ont apporté leur soutien à l’accord tout en critiquant les tactiques électorales de l’exécutif. Ils ont demandé des actions concrètes en faveur de l’Ukraine, notamment des livraisons d’armes. Le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, a clarifié que les trois milliards d’euros de soutien supplémentaire promis à l’Ukraine en 2024 correspondent à la valeur maximale de l’aide militaire, et non à un simple chèque. Il a également affirmé que l’envoi de troupes au sol combattantes n’était pas à l’ordre du jour.

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