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Sète / DNA : plusieurs plaintes déposées contre un prestataire de services

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©DNA

De nombreux agents de sécurité, qui s’occupent des locaux où est tournée la série Demain Nous Appartient (DNA) se sont plaints de leurs conditions de travail. Une plainte a notamment été déposée à l’encontre du responsable de la société de sécurité qui s’occupe des locaux TelSète.

De nombreux agents de sécurité, employés par la société Massent Sécurité et Prévention, se sont plaints de leurs conditions de travail. Une plainte a notamment été déposée par un ancien employé à l’encontre de monsieur Smain Massent, gérant de la société de sécurité qui s’occupe du site de DNA. Sur cette plainte, que nous avons pu nous procurer, on peut lire : « Rapidement, ce dernier (M. Massent, Ndlr), a essayé, par plusieurs moyens, de me faire comprendre qu’il serait bon que je me convertisse à l’Islam. Cette pression psychologique s’est d’autant plus accrue quand il a réussi à écarter la patronne de la société de sécurité à son profit. Il a alors imposé que je porte la barbe en disant que c’était plus viril et il me questionnait énormément sur ma femme et le fait qu’elle n’était pas voilée. » 

De plus, dans cette plainte, on apprend que ce même salarié s’est vu délivrer 21 jours d’ITT. La raison ? Son patron lui a imposé de rester pendant plus de 12 heures en plein soleil sans pouvoir faire de pause, sans aller aux toilettes et sans pouvoir se déshydrater. Un de ses collègues commentait : « Smain Massent a clairement puni cette personne. Il l’a obligé à rester dehors, en plein soleil, et cela a causé des brûlures au bras. » En plus de cette plainte, des mains courantes ont été déposées. Ainsi, ce sont près de six anciens agents qui ont fait remonter des problèmes avec le gérant de la société de sécurité.

Des conditions de travail insupportables

Pour d’autres employés, la situation s’est dégradée très rapidement avec leur patron. Pour une employée, tout a commencé avec des questions déplacées : « Il me parlait de religion, me demandait pourquoi je ne faisais pas la prière, il me posait énormément de questions sur l’Islam. Ce ne sont pas des questions qui rentrent dans le cadre professionnel. » C’est ensuite que la situation s’est dégradée. « Soudain, il ne veut plus dialoguer avec moi, plus de bonjour, plus de consignes, rien du tout. Il fait courir des rumeurs sur moi, il y a une vraie pression morale qui se met en place. Il est allé jusqu’à m’interdire l’accès aux locaux. C’est-à-dire que pendant mon service, soit plus de 12 heures, je restais exclusivement à l’extérieur, je ne pouvais plus rentrer. Il nous a aussi supprimé les chaises de la salle du PC que nous utilisions pour manger puisque nous n’avons pas de salle de repos car il disait que « nous squattions cette pièce ». »

Pour un autre agent cynophile, il lui a été demandé de se séparer de son chien et de le mettre dans une cage. « Un agent cynophile forme un binôme avec son chien. Je dois travailler avec mon chien et je n’ai donc pas pu accepter la demande de monsieur Massent qui souhaitait que je mettre mon chien dans une cage et que je me poste de l’autre côté du bâtiment. Il faut savoir qu’un chien est considéré comme une arme, c’est comme si vous demandiez à un policier de se poster à un endroit mais de laisser son arme de service de l’autre côté, ça n’est pas possible. De plus, la cage n’était absolument pas adaptée à mon chien (voir photo) », insiste l’agent cynophile. C’est suite à ce refus que les menaces de licenciement et les attaques verbales ont commencées. 

Les agents de sécurité ont alerté la direction de DNA afin de leur faire part des conditions de travail qu’ils subissaient. Une médiation a été proposée aux agents de sécurité qui ont refusé et souhaitaient s’entretenir exclusivement avec la direction de DNA. « Toutefois, après cette entrevue, nous n’avons jamais eu de retour et il n’y a eu aucune action de réalisée, c’est pourquoi nous sommes allés au commissariat », confiait un agent de sécurité. « Cette démarche avec la direction n’a servi strictement à rien puisque monsieur Massent a même eu la chance de signer un nouveau contrat pour une année supplémentaire », soulignait un autre. Contactée, la direction de Demain Nous Appartient explique « ne pas avoir de problématique avec la sécurité et affirme que la plainte n’a pas donné suite.» Ils ne souhaitent pas apporter de commentaires supplémentaires.

En raison des conditions de travail, certains agents de sécurité ont quitté cet emploi ou sont actuellement en arrêt maladie.

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Sète : L’île de Thau prise au piège du narcobanditisme – Chronique des récents événements

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Sète : L'île de Thau au bord de l'effondrement - Chronique des récents événements
©LeSingulier

L’île de Thau à Sète se trouve à un tournant critique de son histoire. Le quartier le plus pauvre du sud de la France, est maintenant au bord du précipice, menacé par une escalade de la violence entre les trafiquants de drogue. Le Singulier revient en détail sur les événements qui ont secoué ce quartier au cours des dernières semaines.

Depuis la mi-décembre 2023, l’île de Thau est le théâtre d’événements majeurs qui pourraient la faire basculer définitivement entre les mains des trafiquants de drogue. Ces dernières semaines ont été particulièrement agitées autour d’un point de deal qui suscite de vives convoitises.

Tout a commencé le 23 décembre 2023, lorsque des individus cagoulés et lourdement armés ont tenté en fin de journée de prendre le contrôle du principal point de deal du quartier. Les guetteurs qui surveillaient ce point ont été pris pour cible, des coups de feu ont été échangés, et les appartements utilisés pour le trafic ont été pillés par les nouveaux arrivants.

Des vidéos extrêmement violentes, que nous avons visionnés mais que nous avons choisi de ne pas diffuser, montrent clairement des jeunes cagoulés et armés en train de dépouiller les guetteurs locaux.

Cette nuit-là, dans un climat de panique généralisée, un important déploiement policier a été mis en place devant la mosquée de l’île de Thau, qui fait face au point de deal. L’objectif était de rétablir le calme et de prévenir avant tout une éventuelle prise de contrôle extérieure, similaire à ce qui s’est produit à Nîmes, où la DZ Mafia, une bande de Marseille, a conquis plusieurs quartiers de la ville nîmoise. Depuis cette nuit du 23 décembre, les affrontements et les fusillades sont devenus presque quotidiens. Les hostilités entre les différentes bandes se sont également intensifiées sur les réseaux sociaux. La fusillade la plus significative de cette période s’est déroulée le 28 décembre en soirée et a perduré pendant plus de 30 minutes, comme l’attestent les vidéos fournies par les résidents du quartier. « C’est comme à Gaza, mais en vrai, juste sous ton balcon. Pour ma part, j’évite de filmer car depuis peu, ils tirent aussi sur les personnes présentes sur les balcons et aux fenêtres. C’est la nouvelle mode », témoigne une habitante du quartier.

Dans un premier temps, les forces de l’ordre, prises au dépourvu par cette attaque surprise, ont rapidement renforcé leur présence afin de prévenir un possible point de basculement. Dans cette optique, le 26 décembre, soit trois jours après l’attaque du point de deal, les autorités ont lancé une opération de communication visant à rassurer les habitants. À travers le MidiLibre, elles ont annoncé « Renforts de police à Sète pour une opération de sécurisation sur l’île de Thau », tout en évitant de divulguer les détails pour ne pas susciter la panique parmi les résidents. Le 30 décembre, soit quatre jours plus tard, une nouvelle opération de communication a été menée par les forces de l’ordre via le MidiLibre, annonçant « l’interpellation d’une dizaine de suspects, ainsi que la saisie de stupéfiants et d’armes ». Tous ont été relâchés après quelques heures de garde à vue.

Cependant, malgré ces opérations de communication bien orchestrées, la grande majorité des habitants n’a pas été rassurée. La plupart d’entre eux ont passé les fêtes de fin d’année confinés dans leurs appartements, espérant un répit qui tardait à venir. De nombreux enfants n’ont pas pu sortir jouer à l’extérieur pendant toute la durée des vacances scolaires, par crainte d’être victimes de balles perdues.

Le dernier événement en date, survenu le mardi 9 janvier, a été marqué par un coup de feu tiré en plein milieu de la journée, jetant le quartier dans une atmosphère d’urgence. Les habitants, les commerçants et les écoles ont tous reçu un SMS des services municipaux les exhortant à rester confinés, rappelant tristement la situation que l’on peut rencontrer dans des pays en guerre. Un jeune homme d’une vingtaine d’années a été blessé devant le point de deal et transporté en urgence au CHU de Montpellier. Selon nos informations, la victime se serait blessée accidentellement alors qu’elle se promenait avec une arme chargée autour de la taille, une triste norme devenue malheureusement courante dans le quartier, illustrant ainsi le climat extrêmement tendu qui règne sur le terrain.

À l’heure actuelle, les guetteurs locaux maintiennent leur présence, tandis que des groupes extérieurs, dont l’origine géographique suscite des débats, persistent à convoiter ce point de deal extrêmement lucratif. Il n’est pas exclu que d’autres événements de cette nature se reproduisent dans les semaines à venir, étant donné l’importance des profits générés par le trafic de drogue, une réalité exacerbée par la crise économique en cours.

Quant aux habitants, ceux que nous avons rencontrés pour recueillir leurs témoignages sur les événements de ces derniers jours, ne cherchent plus à s’exprimer pour dénoncer la situation ou à résoudre les conflits par le biais de la médiation. La fuite est désormais devenue leur option privilégiée. Selon nos informations, au cours des six derniers mois, environ cinquante familles ont quitté le quartier, laissant ainsi leurs appartements vacants. La plupart d’entre elles ont réussi à trouver un nouveau logement, tandis que d’autres ont trouvé refuge auprès de membres de leur famille vivant en dehors du quartier, en attendant de trouver une solution de relogement. De plus, les nouvelles attributions de logements sociaux dans le quartier sont largement refusées par les nouveaux locataires, ce qui constitue un indicateur clair de la détérioration de la situation.

Piégé dans l’étau du narcobanditisme, le quartier de l’île de Thau continue de sombrer, laissant les habitants perplexes quant à la manière dont ils ont pu en arriver à cette situation critique. Le réveil est brutal, mais les habitants ne se laissent pas duper lorsqu’il s’agit de désigner les responsables de cette détérioration. « En centre-ville, c’est le paradis pour les touristes, mais ici, c’est l’enfer. Quand on observe un tel contraste, alors que nous résidons dans la même ville, nous pouvons clairement affirmer que nous avons été abandonnés par le maire. Est-il normal d’obtenir des renforts de police et de l’armée pour assurer la sécurité lors de la fête de la Saint-Louis, mais rien lorsque nos vies sont en danger ? », se demandent-ils avec amertume.

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Braderie à Sète : Découvrez les bonnes affaires et tentez votre chance avec une tombola !

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Braderie à Sète : Découvrez les bonnes affaires et tentez votre chance avec la tombola !

L’Association 4nationsfr organise une Braderie à la salle Georges Brassens à Sète et une tombola. Des supers lots à gagner et des places d’exposants encore disponibles !

Les habitants de Sète et du bassin de Thau ont une excellente raison de sortir de chez eux le dimanche 7 janvier : la salle Georges Brassens à Sète accueille une Braderie organisée par l’association 4nationsfr. Cet événement promet une journée de divertissement, de bonnes affaires et de solidarité pour tous les participants.

La Braderie, prévue pour commencer à 9 heures du matin, vous réserve une diversité de produits à des tarifs avantageux. Que vous soyez en quête de vêtements, d’articles pour la maison, de jouets ou d’autres trésors, cet événement saura répondre à vos attentes. Un service de restauration sera à votre disposition sur les lieux pour combler vos appétits.

En marge de la Braderie, une tombola est également prévue, avec deux superbes lots à gagner : un iPad dernière génération et une console de jeu PlayStation 5. Les billets pour la tombola sont en vente au prix de 10€ et peuvent être achetés au – 50 rue Pierre Semard à Sète – ou directement sur place le jour de la Braderie. Le tirage au sort aura lieu à 18h le même jour à la salle Georges Brassens, alors assurez-vous d’acheter vos billets à temps pour avoir une chance de remporter l’un de ces fabuleux prix.

Pour ceux qui souhaitent participer en tant qu’exposants à cette Braderie dynamique, il reste encore des places disponibles. Les inscriptions sont toujours ouvertes en contactant le numéro suivant : 06 52 51 30 49. Que vous soyez un amateur passionné ou un professionnel expérimenté, c’est l’occasion idéale de présenter vos produits et de participer à cette journée de convivialité.

Ne manquez pas cet événement unique à Sète, où l’atmosphère festive, les opportunités d’achat avantageuses et le soutien mutuel créent une journée inoubliable. Rendez-vous le dimanche 7 janvier pour cette Braderie que vous n’oublierez pas de sitôt !

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Noël à Bord : Une Journée de Solidarité Unique à Sète

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Noël à Bord : Une Journée de Solidarité Unique à Sète
©asham

L’Association Humanitaire Sétoise et Méditerranée célèbre la générosité et le partage à bord du chalutier du Louis Nocca.

Dans un élan de solidarité et de générosité, l’Association Sétoise Alliance Méditerranée (ASHAM) a orchestré une journée inoubliable, baptisée « Noël à Bord », en partenariat avec des commerçants sétois dévoués et solidaires. Cette initiative chaleureuse a rassemblé près d’une centaine de familles, offrant un moment de partage et de bonheur aux participants.

L’événement s’est déroulé à bord du chalutier emblématique, le Louis Nocca, généreusement prêté par Francis Nocca à l’association Sétoise. Ce navire chargé d’histoire locale a été le théâtre d’une journée mémorable, où la magie de Noël s’est conjuguée avec la solidarité de tous.

Evidemment, un superbe Père Noël était présent et les sourires étaient au rendez-vous alors qu’un goûter festif a été offert à tous les participants. Mais la magie ne s’est pas arrêtée là. La talentueuse chanteuse Myriam Breton a gracieusement offert sa prestation, envoûtant l’assistance par sa voix et sa générosité.

Cependant, la journée ne s’est pas limitée à des moments de divertissement. Les membres de ces familles ont également eu la chance de repartir avec des colis alimentaires et des jouets, offrant ainsi un peu de réconfort et de joie pour les fêtes à venir.

Cette journée spéciale a été rendue possible grâce à l’engagement sans faille de l’ASHAM et à la collaboration précieuse des commerçants locaux dont certains ont même participé à la distribution : Monoprix Sète, Boulangerie Sonato, Boulangerie La Carioca, Boulangerie Sorro, Conserverie Azaïs-Polito, Maison Pralus, King Jouets, et Auchan Sète témoignant ainsi de la force et de la solidarité présentes au cœur de la communauté sétoise.

« Nous sommes profondément reconnaissants envers tous ceux qui ont rendu cette journée possible. Cela démontre que, ensemble, nous pouvons faire une réelle différence dans la vie de ceux qui en ont le plus besoin », déclare Sabrina Ahmed Ben Mohamed, présidente de l’ASHAM.

« Nous sommes touchés par cette mobilisation et cet élan de solidarité sans précédent. C’est dans ces moments et surtout aux moments des fêtes de fin d’année que l’on voit la véritable générosité des gens », ajoute-t-elle.

Cette journée demeurera mémorable, symbolisant un élan éclatant de solidarité où la communauté de Sète s’est unie pour offrir un rayon de lumière et de réconfort aux familles dans le besoin. Elle illustre magnifiquement que Noël, incarne avant tout, le partage et prouve que cette unité sétoise peut réaliser des actions humanitaires touchantes, réchauffant les cœurs de ceux qui en ont le plus besoin.

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