Nous rejoindre sur les réseaux

News

Saga Vasarely : la justice française lève la mise en examen mais confirme la saisie des œuvres

Article

le

La belle-fille du maître de l’Op-Art échappe à un procès, mais les tableaux saisis à Porto Rico pourraient revenir en France.

La Cour de cassation a rendu une décision contrastée dans l’affaire opposant la belle-fille de Victor Vasarely au petit-fils de l’artiste. D’un côté, elle a annulé la mise en examen de Michèle Taburno-Vasarely, présumée avoir détourné des œuvres de la fondation familiale. De l’autre, elle a validé les saisies effectuées par le FBI lors d’une perquisition spectaculaire à Porto Rico, où la suspecte réside désormais.

L’affaire, ouverte en 2009, accuse Michèle Taburno-Vasarely d’avoir dilapidé le patrimoine artistique légué par le plasticien, mondialement connu pour ses créations optiques et cinétiques. Selon les plaignants, elle aurait utilisé la fondation à des fins personnelles avant de s’exiler aux États-Unis avec des centaines d’œuvres. Son petit-fils, Pierre Vasarely, actuel président de la fondation, porte l’accusation.

La décision de la Cour repose sur une question de procédure : les juges français n’avaient pas le droit de se rendre à Porto Rico pour procéder à une mise en examen. En revanche, les saisies effectuées par les autorités américaines ont été jugées légitimes, ouvrant la voie à un possible rapatriement des tableaux en France.

La défense de Michèle Taburno-Vasarely dénonce une « vindicte » et souligne l’âge et l’état de santé fragile de leur cliente. La fondation Vasarely, elle, se réjouit de la validation des saisies, estimant que ces œuvres doivent retrouver leur place dans l’institution créée par l’artiste.

Reste désormais à savoir si la justice américaine autorisera le retour des tableaux en France, ultime épisode d’une bataille judiciaire qui dure depuis plus de dix ans.

Click to comment

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les + Lus