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Société

Rachida Dati dans la tourmente : soupçons de rémunérations occultes chez Engie

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La ministre de la Culture est accusée d’avoir perçu près de 300 000 euros non déclarés lors de son mandat d’eurodéputée, une affaire qui relance les questions de conflits d’intérêts.

Selon des informations récentes, Rachida Dati aurait bénéficié de versements substantiels de la part de l’ancien groupe GDF Suez, aujourd’hui Engie, entre 2010 et 2011. À l’époque, elle cumulait les fonctions d’avocate et de députée européenne. Les montants en question, estimés à 299 000 euros, n’auraient pas été déclarés, alors qu’elle défendait activement des positions favorables au secteur gazier au Parlement européen. La ministre conteste fermement ces allégations, affirmant n’avoir jamais été rémunérée par l’entreprise.

Les révélations s’appuient sur des documents bancaires mentionnant des virements au libellé explicite, ainsi que sur des amendements déposés par l’élue, jugés particulièrement avantageux pour le géant énergétique. Cette affaire n’est pas une première : des interrogations similaires avaient déjà émergé il y a une décennie, sans toutefois déboucher sur des conclusions définitives.

Rachida Dati maintient sa ligne de défense, rejetant toute forme de conflit d’intérêts. Ses conseils juridiques insistent sur le fait qu’elle n’a jamais représenté officiellement GDF Suez. Pourtant, les doutes persistent, alimentés par des enquêtes médiatiques antérieures et des témoignages accablants. L’affaire pourrait relancer le débat sur la transparence des activités parallèles des élus, alors que la ministre occupe désormais un poste clé au gouvernement.

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