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Société

Nouvelle-Calédonie : Valls minimise les tensions gouvernementales face aux risques sociaux

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Le ministre des Outre-mer insiste sur l’urgence d’un consensus pour éviter une crise majeure dans l’archipel, tout en rejetant les rumeurs de divisions au sein de l’exécutif.

Manuel Valls a fermement rejeté l’idée d’une fracture gouvernementale concernant la situation en Nouvelle-Calédonie. Lors d’une intervention médiatique, il a souligné que le véritable danger résidait dans une escalade des tensions sociales, économiques et sécuritaires sur ce territoire du Pacifique, en l’absence d’une solution négociée.

Le ministre a affirmé bénéficier du soutien sans réserve du Premier ministre et du chef de l’État, malgré les divergences apparentes sur la méthode à adopter. Il a rappelé que sa présence à ce poste démontrait une cohésion au sommet de l’État autour de la nécessité d’un accord politique durable pour l’avenir calédonien.

Concernant la réunion proposée par l’Élysée avec les acteurs locaux, Valls a insisté sur l’importance d’une préparation minutieuse. Selon lui, une telle rencontre ne doit pas se tenir sans garanties préalables, privilégiant une approche discrète pour éviter toute polarisation inutile.

Cette initiative présidentielle fait suite à l’échec des dernières négociations, malgré un dialogue inédit depuis 2019 entre toutes les forces politiques locales. Le projet de « souveraineté partagée », jugé trop favorable à l’indépendance par certains anti-indépendantistes, continue de cristalliser les oppositions.

Plusieurs figures de ce camp, dont des proches du pouvoir, contestent désormais la légitimité de Valls à piloter les discussions. Cette défiance illustre les profondes fractures qui persistent sur un dossier où chaque mot pèse lourd dans l’équilibre fragile de l’archipel.

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