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Le français Sottsass remporte le Prix de l’Arc de Triomphe, défaite d’Enable

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Le jockey italien Cristian Demuro sur Sottsass remporte le Prix de l'Arc de Triomphe, le 4 octobre 2020 sur l'hippodrome de ParisLongchamp à Paris / ©AFPLe pur-sang français Sottsass monté par l’Italien Cristian Demuro a remporté dimanche à ParisLongchamp le Prix de l’Arc de Triomphe, privant cette année encore l’anglaise Enable d’un triplé historique.

Après le forfait des irlandais Japan, Sovereign, Mogul et Serpentine, suite à une suspicion de contamination alimentaire, les onze meilleurs pur-sang de la planète se sont affrontés dans un terrain lourd mais sous un rayon de soleil.

Sur le parcours sélectif des 2.400 mètres de la grande piste, l’alezan Sottsass a patienté le long de la corde pour s’imposer de haute lutte offrant un premier Arc à son jockey et son entraîneur Jean-Claude Rouget.

« Incroyable ! Je savais que c’était ma journée », a lancé Cristian Demuro de retour aux balances les bras levés au ciel.

« Je savais que ça allait être une course au trot (NDLR faible allure). Je me suis mis derrière Persian King et quand je suis venu franchement il a répondu, c’est un champion », a-t-il ajouté.

Jean-Claude Rouget qui entraîne le nouveau champion du monde du galop à Deauville en Normandie s’est réjoui du « super parcours » de son pensionnaire.

« Plus la course approchait plus j’étais confiant. J’aurai préféré que les chevaux d’Aidan O’Brien soient là pour le sport car je suis sportif avant tout. Je pense bien à lui aujourd’hui. Sottsass a démarré juste où il fallait. C’est top, je suis content pour le cheval », s’est-il enthousiasmé.

L’anglaise Enable, montée par l’Italien Lanfranco Dettori, partie grande favorite, a rendu les armes au poteau des 200 derniers mètres et a fini 6e.

La deuxième place est revenue, à une encolure, à un autre français In Swoop sous la selle de Ronan Thomas qui disputait son premier Arc. Bien placé derrière les leaders, In Swoop, âgé de 3 ans, a produit son effort à mi-ligne droite et s’est montré courageux jusqu’au bout.

1.714.200 euros au vainqueur

« Je suis à la fois très content d’être deuxième de l’Arc et déçu d’être battu de peu », a déclaré Francis-Henri Graffard, l’entraîneur de In Swoop installé à Chantilly (Oise).

Son compatriote Persian King, associé à Pierre-Charles Boudot, rapidement installé en tête a animé les débats jusqu’à mi-ligne avant de perdre la victoire à 200 mètres du but et la 2e place dans les 100 derniers mètres pour finir 3e.

Lisa-Jane Graffard, réprésentante en France de Godolphin, copropriétaire de Persian King, a salué « la belle course du cheval qui a tout donné et le travail exceptionnel d’André Fabre ».

Avec son succès, Sottsass, mâle de 4 ans à la robe dorée, offre à son propriétaire Peter Brant les 1.714.200 euros promis au vainqueur sur les trois millions d’allocation totale.

Lors d’une conférence de presse, Teddy Grinthorpe,le manager de l’écurie du prince saoudien Khalid Abdullah, le propriétaire d’Enable, a déclaré : « on n’a aucune excuse, Enable nous a tellement donné. On n’est pas déçu! ».

« Enable a été tellement exemplaire que l’on ne peut pas être déçu », a-t-il insisté, analysant que la défaite de la championne Enable « pouvait être due au terrain pénible ».

« Nous ne regrettons pas de l’avoir gardé à l’entraînement, après tous les succès qu’elle nous a donnés, dont un triplé historique dans les King Georges en Angleterre à Ascot », a-t-il dit.

Concernant l’éventuelle fin de carrière d’Enable, âgé de 6 ans, « on va attendre de voir comment elle va rentrer. On va en discuter ».

Le Prix de l’Arc de Triomphe, qui fête cette année sa 99e édition, a été marqué par un hippodrome vidé de son public en raison de la crise sanitaire: seules 1.000 personnes masquées ont assisté au sacre de Sottsass qui pourrait partir au haras l’année prochaine pour une carrière étalon, selon Jean-Claude Rouget.

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.

Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.

La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.

De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.

Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.

Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.

En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »

Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.

Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.

Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.

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Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann

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Ligue des nations : Les Bleus s'imposent contre Israël

La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.

La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.

Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).

La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.

En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).

Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.

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