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Culture

La Scala retrouve sa splendeur sous les ovations de son public

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Enfin de retour à la Scala de Milan, le public a réservé lundi un accueil triomphal au concert dirigé par son directeur musical Riccardo Chailly et à la jeune soprano Lise Davidsen, qui ont fait vibrer la salle du mythique théâtre italien après six mois de silence dus au coronavirus.

Les musiciens et interprètes ont été salués par des applaudissements nourris, de nombreux « bravo! » et « fantastique! » fusaient depuis les balcons où était cantonné un public certes réduit à 500 personnes, mais enthousiaste.

« C’est une émotion énorme de pouvoir respirer à nouveau l’ambiance que seul le public peut nous donner, j’espère que c’est un nouveau début et qu’on ne s’arrêtera plus après ces tristes mois de silence », a confié, souriante, Laura Marzadori, premier violon.

Afin de respecter les normes de distanciation, l’orchestre a pris place au parterre, sous les dorures de la prestigieuse salle de l’auditorium dominée par des loges drapées de velours rouge et connue pour son acoustique exceptionnelle.

Le concert symphonique a débuté par le majestueux « Patria oppressa » (Patrie opprimée) du Macbeth de Giuseppe Verdi interprété par les membres du Choeur de la Scala, tous masqués et installés à bonne distance les uns des autres sur une scène sobre dénuée de tout décor.

L’Orchestre philharmonique de Vienne, sous la baguette de Riccardo Muti, prendra le flambeau mardi, 75 ans jour pour jour après le concert historique d’Arturo Toscanini célébrant la réouverture de la Scala en 1946, reconstruite après les bombardements pendant la guerre en 1943.

« C’est une double renaissance: Toscanini a ouvert la Scala après la guerre et nous, on la fait revivre après la pandémie, il y a la même volonté de survie », s’enthousiasmait Stefano Cardo, clarinettiste basse de l’orchestre de la Scala depuis 2007.

‘Beauté du son naturel’

L’Italie, qui a payé un lourd tribut à la pandémie avec plus de 122.000 morts, a rouvert ses salles de spectacle le 26 avril. La Scala n’a pas été épargnée par le virus, avec au total 144 cas de Covid recensés, dont 64 au sein du choeur.

Pandémie oblige, l’entracte a été supprimé et les bars fermés: fini les flûtes à champagne et les petits fours, remplacés par du gel hydroalcoolique à volonté.

Malgré ces restrictions, les sensations ont été fortes: « nous avons tous écouté des concerts enregistrés depuis notre fauteuil, mais ça n’a rien à voir avec l’émotion de la musique en direct, la qualité et la beauté du son naturel », confesse Dominique Meyer, directeur de la Scala depuis la mi-2020.

Le concert, chargé de symboles, s’est terminé par le célèbre choeur des esclaves du Nabucco de Verdi avec son « Va’pensiero », ode à la liberté mêlant beauté et tristesse déjà entonnée lors du concert de Toscanini en 1946, qui a donné lieu à un « bis » très applaudi.

Star montante, la soprano norvégienne Lise Davidsen, 34 ans, a fait ses débuts à la Scala, en livrant une interprétation émouvante des airs de Tannhäuser de Wagner, d’Ariane à Naxos de Richard Strauss ou encore de la Dame de pique de Tchaïkovski.

« C’était magique, le retour à la passion des grandes soirées de première », s’extasie Pia Matteoni, une professeure d’italien à la retraite de 75 ans, robe de soirée noire et gros collier de perles. Frustrée, elle a boudé les concerts retransmis en streaming avant de retrouver enfin sa Scala.

Symbole de la reprise

« La Scala a toujours été un symbole pour les Milanais et pour l’Italie, c’est la deuxième marque italienne en termes de notoriété, derrière Ferrari », relève Dominique Meyer.

Et « c’est paradoxalement la Scala qui donne le signal du redémarrage de tout un pays, alors qu’au début de la crise sanitaire on entendait que la culture n’était pas une activité essentielle », contraignant les théâtres à de longues fermetures.

Après avoir enchaîné des représentations virtuelles loin de leur public, les musiciens étaient impatients de remonter sur scène.

« C’était triste de rester fermés si longtemps, il manquait la passion de la musique », explique Damiano Cottalasso, un violoniste de 54 ans.

Au sein de l’orchestre,  « nous sommes au centre de la salle, protagonistes d’une renaissance du théâtre et de la musique en général … quand on joue pour soi-même, on est comme des plantes qui se dessèchent ».

Brigitte HAGEMANN

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TV : Record d’audience pour le « Complément d’enquête » sur Hanouna

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TV : Record d'audience pour le "Complément d'enquête" sur Hanouna

Une émission attendue et regardée. Le Complément d’enquête consacré jeudi soir sur France 2 à Cyril Hanouna a réalisé une très forte audience en attirant plus de 3 millions de téléspectateurs.

L’émission « Complément d’enquête » diffusée jeudi soir sur France 2 et consacrée à l’animateur controversé Cyril Hanouna a réalisé un véritable carton d’audience, attirant plus de 3 millions de téléspectateurs, selon les chiffres de Médiamétrie publiés vendredi.

Diffusée à une heure tardive, de 23h00 à 00h30, cette émission d’investigation a enregistré une part d’audience impressionnante de 32,9%. Cela signifie qu’un téléspectateur sur trois devant son écran à ce moment précis était captivé par l’enquête.

Cyril Hanouna lui-même a réagi avec humour à cette performance d’audience sur le réseau social X (ex-Twitter), en écrivant : « Voilà la seule chose qu’on retiendra de cette enquête merguez!! » Dans son émission « Touche pas à mon poste » sur C8, il a ajouté en plaisantant : « Je sens qu’on va golri (rigoler, ndlr) de cette supercherie ce soir!! » accompagnant son commentaire d’émoticônes pleurant de rire.

Jeudi soir, lors de la diffusion de l’émission, il avait partagé un message sur les réseaux sociaux avec une photo de lui en train de déguster un fricassé (beignet salé tunisien, en rapport avec ses origines juives tunisiennes) tout en regardant « Complément d’enquête », commentant : « Avec mon fricassé devant Complément d’enquête! La régalade mes chéris! »

Cette diffusion était l’aboutissement d’une longue polémique entre le magazine de France 2 et le puissant animateur-producteur de 49 ans, qui avait refusé d’être interviewé et y était décrit comme « le nouveau parrain du PAF ».

L’émission a également abordé les coulisses de « Touche pas à mon poste » (TPMP), l’émission phare de Cyril Hanouna sur la chaîne C8, avec les commentaires d’une trentaine de collaborateurs directs. La moitié d’entre eux a décrit « un climat difficile », souvent sous couvert d’anonymat.

Le magazine « Complément d’enquête » a également revisité plusieurs des polémiques qui ont valu à C8 une série de mises en garde et sanctions de l’Arcom, pour un montant total de 7,5 millions d’euros.

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Fraude fiscale : Shakira écope de 3 ans avec sursis et d’une amende de 7,3 millions d’euros

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Fraude fiscale : Shakira écope de 3 ans avec sursis et d'une amende de 7,3 millions d'euros

La star colombienne devra s’acquitter d’une amende de 7,3 millions d’euros, négociée lundi dans le cadre d’un accord avec le parquet espagnol.

La célèbre chanteuse colombienne Shakira a conclu un accord avec le parquet espagnol, mettant fin à un procès très médiatisé pour fraude fiscale. L’accord, qui inclut une reconnaissance de culpabilité de la part de l’artiste, a été annoncé aujourd’hui au tribunal de Barcelone.

Shakira, arrivée au tribunal à 9h du matin, vêtue d’un élégant ensemble rose, a accepté les termes de l’accord qui comprenent une peine de prison de trois ans avec sursis et une amende substantielle de 7,3 millions d’euros. Cette amende représente environ 50% de la somme due en taxes impayées, selon les informations fournies par le tribunal.

Cet accord marque la fin d’une affaire qui a captivé l’attention internationale, le parquet accusant initialement Shakira de ne pas avoir payé d’impôts en Espagne pour les années 2012 à 2014. Selon les lois fiscales espagnoles, Shakira était considérée comme résidente fiscale du pays, ayant passé plus de 183 jours par an en Espagne pendant cette période.

Bien que Shakira ait reconnu sa culpabilité devant le juge, elle continue de clamer son innocence dans un communiqué transmis par ses avocats. Elle explique avoir choisi cette voie pour protéger sa carrière et le bien-être de ses enfants, évitant ainsi « des années » de procédure judiciaire. « J’avais deux options : continuer à me battre jusqu’au bout, ou refermer ce chapitre de ma vie », déclare la chanteuse, soulignant son désir de se concentrer sur ses enfants et sa carrière musicale.

La décision de Shakira de conclure cet accord et de payer l’amende a évité un procès prolongé qui aurait pu sérieusement nuire à sa réputation et à sa carrière. Le parquet avait initialement requis une peine de huit ans et deux mois de prison et une amende de 23,8 millions d’euros.

Cet accord met fin à une saga judiciaire complexe et soulève des questions sur les implications pour d’autres célébrités et leur gestion fiscale. Shakira, cependant, semble prête à tourner la page et à se concentrer sur l’avenir.

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Monsieur Le Prof à Sète : Une rencontre éclairante à la Librairie L’Echappée Belle

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Monsieur Le Prof à Sète : Une rencontre éclairante à la Librairie L’Echappée Belle

William Lafleur, alias Monsieur Le Prof, en dédicace à Sète pour son nouveau livre sur la crise de l’enseignement.

La librairie L’Echappée Belle de Sète s’apprête à accueillir un événement littéraire marquant. William Lafleur, mieux connu sous son pseudonyme de Monsieur Le Prof sur les réseaux sociaux, sera présent ce jeudi à partir de 18h30 pour une séance de dédicaces exceptionnelle.

Cette rencontre avec le public fait écho à la sortie de son ouvrage intitulé « L’ex plus beau métier du monde ». Ancien enseignant jusqu’au 1er septembre, avant de prendre la décision de démissionner, William Lafleur propose un essai poignant et révélateur. S’appuyant sur des milliers de témoignages de ses collègues enseignants, il dresse un portrait sans concession de la réalité du terrain éducatif.

En 2022, il annonçait mettre fin à sa carrière d’enseignant en 2023. « L’ex plus beau métier du monde », publié chez Flammarion en septembre dernier, marque cette transition. Au-delà de son parcours personnel, l’auteur y dénonce la dégradation continue des conditions de travail au sein de l’Éducation nationale, un sujet qui suscite un vif intérêt et de nombreuses discussions dans le milieu éducatif.

Avec près de 260 000 followers sur les réseaux sociaux, l’auteur est devenu une figure incontournable, partageant régulièrement ses réflexions sur l’enseignement.

La librairie L’Echappée Belle à Sète invite donc tous les passionnés d’éducation, de littérature et les curieux à venir rencontrer William Lafleur pour un moment d’échange et de partage autour de son dernier ouvrage.

*Librairie L’Échappée Belle – 7 Rue Gambetta, 34200 Sète – 04 67 43 64 54

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