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Grèce : les pompiers d’Athènes en alerte maximale face à la menace des flammes

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Alors que l’été approche, les équipes de secours intensifient leurs préparatifs pour affronter une nouvelle saison d’incendies dévastateurs.

Sur les pentes du mont Pentélique, à quelques kilomètres d’Athènes, une épaisse fumée s’élève soudainement entre les pins. Ce n’est pas une nouvelle catastrophe, mais un exercice de simulation organisé par les pompiers volontaires locaux. Équipés de combinaisons ignifugées et de masques à oxygène, une dizaine d’hommes s’élancent vers la zone fictivement sinistrée, déroulant leurs lances à incendie sous le regard intrigué des promeneurs.

La scène se déroule dans une banlieue résidentielle huppée, où les habitants gardent en mémoire les ravages causés par les feux de l’année précédente. En 2024, près de 10 000 hectares de végétation avaient été réduits en cendres aux portes de la capitale grecque, attisés par des vents violents et une sécheresse persistante. Aujourd’hui, les stigmates de ces incendies sont encore visibles : des arbres calcinés, des sols craquelés et des maisons partiellement détruites ponctuent le paysage.

Parmi les volontaires, un chef d’équipe expérimenté explique que ces manœuvres sont cruciales avant le début des permanences estivales, qui s’étendront jour et nuit. « Protéger cette forêt, c’est mon engagement depuis des années », confie-t-il, soulignant l’urgence accrue due au réchauffement climatique. Les autorités locales, quant à elles, tentent de se montrer rassurantes tout en reconnaissant les défis à venir. La maire de Penteli évoque les pluies récentes comme un facteur d’espoir, mais déplore l’état des cours d’eau asséchés, transformés en véritables pièges à débris inflammables.

Dans les quartiers touchés, les riverains oscillent entre résignation et détermination. Certains ont installé des réserves d’eau et des équipements anti-incendie, tandis que d’autres reconstruisent péniblement leur quotidien. Une habitante, dont la maison a été engloutie par les flammes, se bat pour redonner vie à son jardin depuis sa caravane provisoire. « Il faut serrer les dents et avancer », murmure-t-elle, les yeux rivés sur la terre noircie.

Alors que la Grèce se prépare à une nouvelle saison estivale sous haute tension, la mobilisation des secours et des citoyens reste plus que jamais indispensable pour éviter le pire.

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