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Euro: sept nouveaux qualifiés pour les huitièmes, dont la France sans jouer !

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Opération portes ouvertes à l’Euro! Près de la moitié des places en huitièmes de finale ont été attribuées lundi, avec sept sélections qualifiées en une soirée, dont l’Autriche et le Danemark sur la pelouse, mais aussi la France ou l’Angleterre devant leur télévision.Outre les Bleus et les Anglais, la Suisse, la Suède, et la République tchèque ont aussi leur ticket en poche, toutes assurées d’être au moins meilleures troisièmes vu les résultats de lundi soir. Et au total, cela fait déjà onze places sur seize déjà réservées pour la suite du tournoi, alors que trois des six groupes doivent encore livrer leur verdict mardi et mercredi.

Dans le groupe B, derrière l’intouchable Belgique victorieuse de la Finlande (2-0), c’est le Danemark qui s’est qualifié en étrillant la Russie 4-1, après deux défaites inaugurales. L’équipe scandinave affrontera le pays de Galles à Amsterdam samedi.

Une belle récompense pour des Danois courageux et méritants, qui avaient été ébranlés dès leur entrée en lice par l’arrêt cardiaque en plein match de leur meneur de jeu Christian Eriksen, finalement opéré et sorti vendredi de l’hôpital.

Dans le groupe C, l’Autriche a dompté l’Ukraine 1-0 pour décrocher sa première qualification pour la phase à élimination directe de l’Euro, s’imposant grâce à Christoph Baumgartner qui a surgi sur corner (21e)… avant de devoir céder sa place après un choc à la tête qui a fait craindre un nouveau cas de commotion.

Les larmes de Pandev

Samedi soir, les Autrichiens défieront l’Italie au stade de Wembley à Londres… Une enceinte où le chef du gouvernement italien Mario Draghi espère que la finale de l’Euro ne sera pas organisée le 11 juillet face à la poussée du variant Delta du Covid-19 en Grande-Bretagne, ce qui promet un accueil assez froid aux Azzurri ce week-end!

En parallèle, à Amsterdam, les Pays-Bas n’ont pas fait de détail contre la Macédoine du Nord (3-0), déjà éliminée, avec un but du néo-Barcelonais Memphis Depay (24e) et un doublé du néo-Parisien Georginio Wijnaldum (51e, 58e). Le match a été marqué par la sortie en larmes du capitaine macédonien Goran Pandev, légende du sport de son pays, qui vivait sa dernière sélection à 37 ans.

Résultat: l’Ukraine (3 pts) et la Finlande (3 pts) finissent troisièmes de leurs groupes respectifs et devront attendre pour savoir si elles sont repêchées.

Au petit jeu des calculs, les résultats de lundi ont fait cinq heureux parmi les autres sélections.

Déjà sûrs d’être au moins troisièmes de la poule F avant leur dernier match mercredi face au Portugal, voilà les Français (4 pts) assurés d’obtenir l’une des quatre places de meilleurs troisièmes.

Ce constat vaut aussi pour la Suisse (4 pts, qui a fini 3e du groupe A), la Suède (4 pts, groupe E), opposée à la Pologne mercredi, et la République tchèque et l’Angleterre (4 pts chacun, groupe D), qui s’affronteront avec une pression bien moindre mardi à Wembley — loin de la polémique suscitée par la mise à l’isolement de deux joueurs anglais après Angleterre-Ecosse vendredi et un cas positif au Covid-19 côté écossais.

Draghi sème le doute sur Wembley

Wembley aussi suscite la controverse: le mythique stade londonien, censé accueillir les demi-finales (6-7 juillet) et la finale (11 juillet) de l’Euro, est remis en cause depuis plusieurs jours face à la crainte du variant Delta, plus contagieux, qui circule en Grande-Bretagne.

De fait, des sources proches des organisateurs ont confirmé ces derniers jours que l’UEFA envisageait de déplacer ces matches à Budapest en cas de besoin.

Et le président du Conseil italien Mario Draghi a assuré lundi à Berlin qu’il comptait « s’employer à ce que la finale du championnat européen ne se déroule pas dans un pays où les contagions sont en train de croître rapidement ».

M. Draghi n’a toutefois pas mentionné d’alternative à Wembley, alors que l’Italie est l’un des pays hôtes de cet Euro au format inédit, disséminé dans onze villes de onze pays.

Pourtant, s’exprimant lundi matin, quelques heures avant le chef du gouvernement, le président de la fédération italienne Gabriele Gravina avait exclu l’idée d’une délocalisation de la finale de Wembley.

« Je démens catégoriquement l’hypothèse d’un final 4 sur Rome, ainsi qu’un éventuel déplacement à Budapest. Je crois qu’il n’y a pas de conditions et prérequis pour pouvoir imaginer une organisation à Budapest », avait déclaré Gravina, membre du comité exécutif de l’UEFA, selon des propos rapportés par l’agence italienne Ansa.

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Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann

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Ligue des nations : Les Bleus s'imposent contre Israël

La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.

La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.

Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).

La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.

En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).

Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.

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Rafael Nadal annonce sa retraite : la Coupe Davis comme ultime défi

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Rafael Nadal annonce sa retraite : la Coupe Davis comme ultime défi

À 38 ans et après une carrière légendaire marquée par 22 titres en Grand Chelem, Rafael Nadal a révélé que la phase finale de la Coupe Davis en novembre prochain marquera la fin de son parcours sportif. Une décision attendue, mais lourde de sens.

Ce jeudi, Rafael Nadal a officiellement annoncé que la phase finale de la Coupe Davis, prévue à Malaga du 19 au 24 novembre, serait le dernier chapitre de sa carrière exceptionnelle. Le joueur espagnol, considéré comme l’un des plus grands de l’histoire du tennis, a longuement expliqué les raisons de cette décision, évoquant notamment les difficultés physiques croissantes qu’il a affrontées ces dernières années. « Je ne peux plus jouer sans limitations », a-t-il déclaré, soulignant que sa carrière, bien plus fructueuse qu’il ne l’aurait jamais imaginé, arrive logiquement à son terme.

La Coupe Davis occupe une place particulière dans le cœur du Majorquin, qui voit en cette compétition un symbole fort pour clore son parcours, puisqu’il y avait remporté l’une de ses premières grandes victoires en 2004. À travers une vidéo émouvante, il a tenu à rendre hommage à sa famille, à son équipe, ainsi qu’à ses plus grands rivaux, tout en remerciant ses fans pour leur soutien indéfectible. Des remerciements marqués par une touche personnelle, où Nadal a notamment salué le rôle clé de ses proches dans sa carrière, en particulier son épouse, sa mère et son oncle Toni, son premier entraîneur.

Cette annonce n’est pas une surprise. Depuis sa blessure à la hanche à l’Open d’Australie en 2023, Nadal n’a cessé de repousser son retour sur les courts, se laissant finalement une dernière année de compétition avant de tirer sa révérence. Après une série de blessures et un retour manqué lors du dernier Roland-Garros, il avait clairement laissé entendre que 2024 marquerait probablement la fin de sa carrière. Malgré des espoirs de briller aux Jeux Olympiques et d’autres tournois, ses dernières apparitions ont été entachées par des contre-performances, le laissant envisager une fin symbolique lors de la Coupe Davis.

Le public se prépare désormais à vivre les derniers moments d’une légende, peut-être une ultime finale aux côtés de Carlos Alcaraz, son héritier annoncé.

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Ligue des Champions : Le LOSC renverse le Real Madrid dans un exploit légendaire

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Ligue des Champions : Le LOSC renverse le Real Madrid dans un exploit légendaire

Dans une soirée inoubliable, le LOSC a réalisé l’impensable en battant le Real Madrid 1-0 au stade Pierre-Mauroy. Ce succès historique permet aux Lillois de marquer leur nom dans l’histoire de la Ligue des champions, en tenant tête à une équipe madrilène invaincue depuis neuf mois.

Le football réserve parfois des surprises, mais celle-ci restera gravée dans les mémoires des supporters du LOSC. Mercredi soir, devant un stade Pierre-Mauroy bouillant et à guichets fermés, les hommes de Bruno Genesio ont signé un exploit monumental, une victoire 1-0 face au Real Madrid, l’un des clubs les plus titrés de l’histoire de la Ligue des champions. Les Lillois, portés par une performance collective irréprochable, ont su résister aux assauts d’un Real Madrid pourtant redoutable, pour inscrire ce qui est sans doute l’une des plus grandes pages de leur histoire.

Dès le coup d’envoi, les Dogues ont affiché leurs intentions. Bien en place, ils ont pressé haut et gêné la relance madrilène, coupant court à toute tentative de domination des Merengues. Jonathan David, intenable, fut l’une des premières menaces en sollicitant deux fois Lunin dans la première demi-heure. Son opportunisme allait payer juste avant la pause, lorsqu’un pénalty est sifflé après une main d’Eduardo Camavinga dans la surface. Le Canadien ne tremble pas et envoie le ballon au fond des filets, permettant aux siens de rentrer aux vestiaires avec un avantage aussi mince que précieux.

En seconde période, le Real Madrid a tenté de renverser la vapeur. Le contrôle du ballon leur a progressivement appartenu, mais sans réel danger pour une équipe lilloise disciplinée et parfaitement organisée. Les entrées en jeu de Kylian Mbappé et Luka Modric n’ont pas suffi à bousculer la défense nordiste, qui a fait preuve d’une solidarité exemplaire. Chaque joueur s’est illustré dans les duels, à l’image de Tiago Santos, impérial avec 7 duels gagnés sur 11, et Edon Zhegrova, tout aussi brillant dans ses tâches défensives que créatives.

Le Real a tenté de forcer la décision, notamment avec les accélérations de Vinicius et quelques coups d’éclat de Jude Bellingham, mais rien ne semblait pouvoir ébranler la muraille lilloise. Le gardien Lucas Chevalier, héroïque tout au long de la rencontre, a su préserver son but, réalisant des arrêts décisifs dans les dernières minutes. Un coup de tête à bout portant de Güler semblait être l’égalisation tant attendue par les Merengues, mais Chevalier a répondu présent une fois de plus, signant ainsi son cinquième arrêt de la soirée.

Les dernières secondes de jeu furent éprouvantes, avec une tête de Benjamin André dans le temps additionnel qui a libéré tout un stade. Le coup de sifflet final de l’arbitre a déclenché une explosion de joie dans les tribunes, les supporters lillois savourant cet exploit inespéré. Les larmes aux yeux, certains d’entre eux ont sans doute vécu le plus grand match de leur vie.

Pour Lille, cette victoire marque un tournant. Non seulement elle leur permet de croire en leurs chances de qualification, mais elle symbolise aussi la capacité du club à rivaliser avec les géants européens. Le Real Madrid, invaincu depuis neuf mois toutes compétitions confondues, a trouvé son maître, le temps d’une soirée magique dans le Nord de la France.

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