Planète
Des milliers de citoyens défilent à Bruxelles pour exiger une accélération de la transition écologique
À quelques semaines de la COP30, la mobilisation climatique a rassemblé des dizaines de milliers de personnes dans les rues de la capitale belge pour réclamer des engagements financiers et politiques plus ambitieux.
Plusieurs dizaines de milliers de manifestants ont parcouru les artères de Bruxelles ce dimanche, selon les estimations des organisateurs et des forces de l’ordre. Cette démonstration de force intervient à l’approche de la conférence internationale sur le climat qui se tiendra en novembre prochain au Brésil. Les participants ont exprimé leur inquiétude face au ralentissement des politiques environnementales en Europe et réclamé une accélération des financements dédiés à la transition écologique.
Sous les roulements de tambours et les sonorités des fanfares, la foule a scandé des slogans appelant à une justice climatique immédiate et soulignant l’existence de ressources financières suffisantes pour opérer les transformations nécessaires. Cette marche annuelle, qui se perpétue depuis 2017, a confirmé la persistance d’une mobilisation citoyenne déterminée à influencer le cours des décisions politiques.
Les observateurs pointent du doigt les récentes hésitations des Vingt-Sept concernant leurs objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre pour 2040. Les appels à revoir l’interdiction programmée des véhicules thermiques ainsi que les reports successifs de législations environnementales illustrent selon eux un net fléchissement des ambitions européennes en la matière.
Une représentante d’Amnesty International Belgique francophone a déploré la tendance générale à revoir à la baisse les engagements climatiques, tant au niveau national qu’européen. Elle a insisté sur la nécessité impérative de sortir des énergies fossiles et de leurs mécanismes de financement, tout en restaurant des politiques environnementales plus volontaristes.
Parmi les manifestants, une étudiante de 25 ans a évoqué les conséquences tangibles du dérèglement climatique, visibles dans l’espace urbain comme dans l’évolution des températures et la recrudescence des incendies. Selon elle, une action plus déterminée aurait dû être engagée depuis longtemps. Une professionnelle de la protection forestière a abondé dans ce sens, soulignant l’importance de maintenir une pression constante sur les institutions pour obtenir des changements concrets.
Un porte-parole de Greenpeace, co-organisateur de l’événement, a rappelé la nécessité de porter des ambitions climatiques fortes dans les négociations internationales, particulièrement dans le contexte de la prochaine conférence brésilienne. Cette mise en garde fait écho aux récentes déclarations du secrétaire général des Nations Unies, qui estimait que l’objectif de limitation du réchauffement à 1,5°C, inscrit dans l’Accord de Paris il y a une décennie, risquait de s’effondrer.
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