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Culture

Thau – Cinéma : Oui, la jauge des 50 personnes sans contrôle du pass sanitaire est toujours d’actualité

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©CinéMistral

Hier, la direction générale de la santé a affirmé que les cinémas ne pouvaient baisser leur jauge d’accueil à 49 personnes. Certains cinémas avaient pourtant déjà prévu d’utiliser cette technique afin de ne pas contrôler le pass sanitaire.

« La jauge de 50 personnes, retenues comme seuil d’application du pass sanitaire dans certains établissements recevant du public, est déterminée en fonction de la capacité d’accueil de cet établissement et non en fonction de l’occupation réelle des lieux », a indiqué la direction générale de la santé à nos confrères de France Info.

Ils sont pourtant nombreux ces cinémas qui avaient prévu de ne pas contrôler le pass sanitaire. En déclarant n’accueillir que 49 personnes par séances, ils pensaient contourner cette mesure contraignante, mais la clarification de la DGS semble contredire ces plans. En effet, pour la DGS, ce ne serait pas une question de personnes acceptées, mais bien de capacité des salles.

Le cinéma CinéMistral à Frontignan, et le cinéma Comoedia à Sète avaient, par exemple pris ce parti. « Ça fait quand même mal au coeur de devoir refuser du monde », nous a confié Priscilla Schneider, directrice du CinéMistral. Ces choix sont pourtant mûrement réfléchis : « c’est un sacrifice économique et aussi l’idée de ne pas envoyer en première ligne notre équipe, puisque ce sont les lieux culturel qui démarrent ce contrôle à l’accueil qui est quand même extrêmement délicat », a déclaré Priscilla Schneider. Pour le Comoedia : « La culture ne doit pas être un moyen de pression pour pousser les gens à la vaccination, personne ne doit être stigmatisé et discriminé de la sorte, plus de 50% des Français ne sont à ce jour pas vaccinés, et, dans nos salles de 99 à 176 fauteuils, en cette période estivale, une jauge à 49 personnes permet de respecter la distanciation sociale qui a fait ses preuves dans tous les cinémas depuis plusieurs mois ».

Une mise à jour contredite par la Fédération Nationale des Cinémas Français

Qu’importe qu’il y ai 49 personnes ou 150 lors d’une séance, les cinémas devront contrôler tous leurs clients afin de vérifier leur pass sanitaire. Ce n’est plus une question de nombre de personnes, mais bien de nombre de sièges. Or, la Fédération Nationale des Cinémas Français (FNCF) a déclaré à ses membres : « Contrairement à ce qu’a déclaré la DGS, (…) le décret dit exactement : « Le seuil de 50 personnes mentionné au premier alinéa du présent « II est déterminé en fonction du nombre de personnes dont l’accueil est prévu par l’exploitant de l’établissement ou du lieu ou par l’organisateur de l’événement, en fonction des règles qui leur sont applicables et des limitations prévues par le présent décret ». Il ne s’agit donc pas du tout d’une question de capacité du lieu ou de l’événement, mais bien du nombre de personnes déterminé à l’avance par l’exploitant ».

La FNCF dit aussi être intervenue auprès du Premier ministre afin de demander une rectification de la déclaration de la DGS. « La FNCF, c’est notre ligne de conduite depuis le début du confinement. C’est par eux que passe toutes les infos » nous a expliqué Priscilla Schneider. Elle ne compte d’ailleurs pas changer de stratégie, et dit maintenir jusqu’à de prochaines nouvelles cette jauge de 50 personnes.

Il s’agit dans tous les cas d’un choix difficile comme le rapporte la directrice du CinéMistral : « On se fait applaudir d’un côté, engueuler de l’autre. On se retrouve à devoir décider de quelque chose, c’est presque un acte politique ».

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Culture

Culture : le secteur de l’édition demande d’interdire la pub télé pour les livres

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Culture : le secteur de l'édition demande d'interdire la pub télé pour les livres

Le Syndicat national de l’édition demande l’abrogation d’un décret autorisant la publicité télévisée pour les livres, craignant un impact négatif sur la création littéraire.

Le Syndicat national de l’édition (SNE) a lancé un appel au gouvernement mercredi pour interdire la publicité télévisée pour les livres, arguant qu’une telle mesure pourrait entraîner « un appauvrissement de la création littéraire ».

Cette prise de position fait suite à un décret du 5 avril qui autorise la publicité télévisée pour les livres à titre expérimental pendant deux ans. Le SNE, inquiet des conséquences potentielles de cette décision, demande fermement son abrogation.

Le décret en question suscite des préoccupations au sein de l’industrie de l’édition, notamment quant à la fragilisation du secteur et à l’éventuelle réduction de la diversité littéraire. Le ministère de la Culture avait ouvert une consultation publique sur cette mesure en janvier et février, mais les résultats de cette consultation n’ont pas été rendus publics avant la publication du décret au Journal officiel, ce qui a pris de court de nombreux acteurs du secteur.

Le SNE a exprimé son désaccord lors de cette consultation, soulignant la nécessité de maintenir l’équilibre dans une industrie caractérisée par sa grande diversité. Il déplore également le manque d’encadrement précis et d’engagement en faveur de la promotion du livre et de la lecture à la télévision dans le cadre de cette expérimentation.

Jusqu’à présent, une seule maison d’édition, les éditions XO, a diffusé un spot télévisé, affirmant avoir toujours milité en faveur de cette forme de publicité.

Cette opposition à la publicité télévisée pour les livres n’est pas seulement portée par les éditeurs, mais également par l’organisation des libraires, le Syndicat de la librairie française, qui s’aligne sur la position du SNE. « Avec l’ensemble de la filière, nous avons toujours été fermement opposés à la publicité télévisée pour les livres. Et nous l’avons réaffirmé lors de la consultation publique », a déclaré Guillaume Husson, délégué général du Syndicat de la librairie française.

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Emmanuel Macron soutient la participation d’Aya Nakamura aux JO de Paris 2024

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Emmanuel Macron soutient la participation d'Aya Nakamura aux JO de Paris 2024

Le Président de la République estime que la chanteuse a « tout à fait sa place » lors de la cérémonie olympique.

Lors de l’inauguration du centre aquatique olympique de Saint-Denis, Emmanuel Macron s’est prononcé en faveur de la participation de la chanteuse Aya Nakamura à la cérémonie des Jeux olympiques de Paris 2024, affirmant qu’elle avait « tout à fait sa place ».

Face à la presse, le président de la République a déclaré que la présence d’Aya Nakamura lors de la cérémonie d’ouverture ou de clôture des Jeux serait « une bonne chose si elle en fait partie avec d’autres », soulignant que l’artiste « parle à bon nombre de nos compatriotes ».

Cependant, Emmanuel Macron a rappelé que la décision finale revenait à la direction artistique, dirigée par Monsieur Thomas Joly, responsable des cérémonies des Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024.

Cette prise de position intervient après plusieurs semaines de polémique autour d’une possible participation d’Aya Nakamura, la chanteuse franco-malienne étant la cible de critiques de la part de la droite et de l’extrême droite.

Toutefois, la situation semble évoluer favorablement pour l’artiste, puisque les belles-sœurs et héritières d’Édith Piaf ont exprimé leur soutien à l’idée qu’Aya Nakamura interprète une chanson de la Môme lors des JO de Paris, après avoir été sollicitées pour l’utilisation de « L’Hymne à l’amour » lors d’une cérémonie.

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Oliver Stone annonce un documentaire sur Lula, après Castro et Chavez

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Oliver Stone annonce un documentaire sur Lula, après Castro et Chavez

Oliver Stone, le renommé réalisateur américain, a annoncé la finalisation de son nouveau documentaire portant sur l’ancien président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva.

Le célèbre cinéaste Oliver Stone a révélé avoir terminé le tournage d’un documentaire sur le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva, qui explore son incarcération entre 2018 et 2019 ainsi que son retour au pouvoir.

Dans une déclaration à Paris, Stone a expliqué que le documentaire traiterait des poursuites judiciaires contre Lula, ainsi que de son emprisonnement pour corruption, un événement qui, selon le cinéaste, n’est pas rare dans certains pays.

Bien que aucune date de sortie n’ait été annoncée, le film devrait être présenté dans des festivals de cinéma, comme Cannes, où Stone est un habitué.

Oliver Stone, qui a déjà réalisé plusieurs films et documentaires sur l’Amérique latine, dont certains ont été controversés, comme ceux sur Fidel Castro et Hugo Chavez, voit en Lula, Chavez et Castro des « humanistes » qui ont travaillé pour le bien de leur pays malgré les poursuites politiques à leur encontre.

Interrogé sur les similitudes entre les trois dirigeants, Stone les décrit comme des originaux qui ont cherché à servir leur pays du mieux qu’ils pouvaient.

Le cinéaste, connu pour son franc-parler et son indépendance d’esprit, refuse de se conformer à la politique américaine traditionnelle et a déjà été qualifié de complotiste. Malgré ses trois Oscars et sa réputation bien établie, Stone admet que le retour aux longs métrages pourrait être difficile pour lui.

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