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Chats non identifiés : la France à la traîne malgré l’obligation légale

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Seulement un chat sur deux porte une puce électronique en France, alors que la loi l’impose depuis plus de dix ans. Un manquement qui complique la traçabilité des animaux perdus ou abandonnés.

En France, près de 17 millions de chats vivent dans des foyers, mais à peine la moitié d’entre eux sont correctement enregistrés dans le fichier national I-CAD. Pourtant, depuis 2012, l’identification par puce électronique ou tatouage est obligatoire pour tous les carnivores domestiques, chiens et furets compris. Les propriétaires récalcitrants s’exposent à une amende pouvant atteindre 750 euros.

Les chiffres révèlent un net contraste entre les espèces : si 90 % des chiens sont identifiés, les félins accusent un retard préoccupant. Cette négligence a des conséquences directes, notamment sur la récupération des animaux égarés. Près de 80 % des signalements de disparition concernent des chats, souvent dépourvus de tout moyen d’identification.

Le fichier I-CAD, géré sous l’égide du ministère de l’Agriculture, joue un rôle clé dans la traçabilité sanitaire et la lutte contre les abandons. Il facilite également les démarches administratives, comme les voyages à l’étranger ou la souscription d’une assurance. Pour encourager les bonnes pratiques, une campagne de sensibilisation sera organisée en juin, ciblant aussi bien les particuliers que les professionnels du secteur.

L’opération d’identification, réalisée par un vétérinaire, consiste à implanter une micropuce sous la peau de l’animal. Ce dispositif, indolore et permanent, attribue un numéro unique lié aux coordonnées du propriétaire. Une mesure simple qui pourrait pourtant éviter bien des drames.

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