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Cannes 2025 : entre cinéma iranien engagé et hommages au 7e art français

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Le festival met en lumière les œuvres subversives venues d’Iran tout en célébrant les piliers du cinéma populaire français, dans une édition marquée par les tensions géopolitiques.

La 78e édition du Festival de Cannes accueille cette année des figures audacieuses du cinéma iranien, dont les films bravent la censure de Téhéran. Après Jafar Panahi, primé pour *Un simple accident*, c’est au tour de Saeed Roustaee de présenter *Woman and Child*, un drame familial qui explore les fractures de la société iranienne. Trois ans après sa condamnation à six mois de prison pour avoir défendu la liberté d’expression, le réalisateur revient sur la Croisette avec un film poignant, renforçant ainsi la voix des artistes persécutés.

La question israélienne s’invite également dans la programmation avec *Yes* de Nadav Lapid, une œuvre virulente qui dénonce la radicalisation politique après les événements du 7 octobre. Le cinéaste, déjà récompensé à Berlin, y dépeint avec une ironie mordante les dérives nationalistes, interrogeant sans détour la hiérarchie des vies dans le conflit israélo-palestinien.

Côté français, Cannes rend hommage à deux monuments du cinéma populaire. Pierre Richard, à 90 ans, présente *L’Homme qui a vu l’ours qui a vu l’homme*, une comédie tendre sur la rencontre improbable entre un ermite et un jeune autiste. Parallèlement, Cédric Klapisch fait son entrée dans la sélection officielle avec *La Venue de l’avenir*, une réflexion optimiste sur les défis du futur, projetée hors compétition.

Entre engagements politiques et célébrations artistiques, cette édition cannoise confirme son rôle de vitrine incontournable, où se croisent les combats des uns et la reconnaissance des autres.

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