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C3: Emery le spécialiste, emmène Villareal à la victoire sur Manchester United

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Au terme d’une séance de tirs au but achevée par les gardiens, Villarreal et son entraîneur Unai Emery, spécialiste des finales de Ligue Europa, ont terrassé Manchester United (1-1, 11-10 aux tirs au but), mercredi à minuit, à Gdansk.

Les Red Devils, qui ont dominé assez largement la majeure partie du match, pourront s’en vouloir et n’offrent donc pas à Monaco une place directe en phase de poule de la C1 la saison prochaine.

Pour Emery, c’est un quatrième sacre en cinq finales, après le triplé réalisé avec Séville (2014, 2015, 2016) et la finale perdue en 2019 avec Arsenal. Il devient le premier entraîneur à remporter quatre fois ce trophée et prend une belle revanche après ses passages ratés au Paris SG et avec les Gunners.

Pour Ole Gunnar Solskjaer, en revanche, la défaite est amère et il n’échappera pas à quelques questions sur sa gestion de cette finale.

On lui promettait, avant le mach, un choix cornélien pour ses ailiers entre Paul Pogba, Mason Greenwood et Marcus Rashford.

Le Norvégien pensait avoir contourné l’écueil en faisant reculer le Français à un poste de milieu axial gauche qu’il affectionne moins.

Mais la prestation décevante de Rashford, qui n’a pas réussi grand chose, a souligné son absence d’alternatives sur le banc, un mal récurrent et à corriger d’urgence chez les Red Devils, s’ils veulent viser plus haut.

Moreno s’offre un record

En l’absence de Harry Maguire, blessé à une cheville, on savait également la défense des Red Devils, avec sa charnière Victor Lindelöf-Eric Bailly fragilisée.

Et malgré une première demi-heure assez largement dominée par les Anglais, face à un Villarreal très dense dans l’axe mais dont les transitions offensives étaient grippées, ce n’est pas une surprise que l’ouverture du score soit venue sur un coup de pied arrêté.

Un marquage très lâche de l’arrière-garde anglaise, une course parfaite et une reprise tout en toucher de Gerard Moreno, juste hors d’atteinte de David De Gea, a donné l’avantage aux jaunes (1-0, 29e).

Il s’agissait du 30e but de la saison, toutes compétitions confondues, pour l’attaquant espagnol qui a rejoint l’Italien Giuseppe Rossi en tête des meilleurs réalisateurs de l’histoire pour le club valencian avec 82 buts.

Si les débats se sont ensuite rééquilibrés jusqu’à la pause, l’ouverture du score n’avait pas de quoi troubler United, habitué à courir après le score.

En Premier League cette saison, le cas de figure s’est présenté 17 fois et à 10 reprises ils ont fini par l’emporter, pour un nul et six défaites.

De Gea, triste héros

Ils sont repartis à l’assaut du but adverse et sur un corner repoussé, mais repris par Rashford à l’entrée de la surface, le ballon détourné par un défenseur est revenu dans les pieds de Cavani qui n’a eu qu’à pousser le ballon au fond (1-1, 55e), avant d’attendre de longues secondes que la VAR et l’arbitre français Clément Turpin confirment qu’il n’était pas hors-jeu pour laisser éclater sa joie.

Pas aidé par le choix de leur entraîneur d’attendre la première partie de la prolongation pour faire son premier changement, alors que Emery avait fait ses deux derniers à la 88e, United s’est épuisé dans une domination stérile en seconde période.

Lors de la prolongation, Villarreal semblait le plus à même de porter le coup fatal, mais entre deux équipes ayant fait cinq fois 0-0 sur leurs cinq confrontations précédentes, il était dit qu’il n’y aurait pas de vainqueur dans le jeu.

La séance de tirs au but a été interminable, les onze Espagnols trompant un David De Gea qui a donc encaissé les 36 derniers penalties ou tirs au but qui lui ont été adressés.

Comble de malheur pour le portier qui a connu une saison mouvementée, sa frappe trop molle sur la gauche de son alter ego Geronimo Rulli a été facilement détournée, privant son équipe d’un premier trophée depuis 2017.

C’était une victoire en Ligue Europa, sous les ordres de José Mourinho. Quant à Villarreal, son premier trophée majeur lui offre une place en C1, au lieu de la Ligue Europa Conférence. Méritée.

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Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann

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Ligue des nations : Les Bleus s'imposent contre Israël

La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.

La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.

Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).

La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.

En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).

Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.

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Rafael Nadal annonce sa retraite : la Coupe Davis comme ultime défi

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Rafael Nadal annonce sa retraite : la Coupe Davis comme ultime défi

À 38 ans et après une carrière légendaire marquée par 22 titres en Grand Chelem, Rafael Nadal a révélé que la phase finale de la Coupe Davis en novembre prochain marquera la fin de son parcours sportif. Une décision attendue, mais lourde de sens.

Ce jeudi, Rafael Nadal a officiellement annoncé que la phase finale de la Coupe Davis, prévue à Malaga du 19 au 24 novembre, serait le dernier chapitre de sa carrière exceptionnelle. Le joueur espagnol, considéré comme l’un des plus grands de l’histoire du tennis, a longuement expliqué les raisons de cette décision, évoquant notamment les difficultés physiques croissantes qu’il a affrontées ces dernières années. « Je ne peux plus jouer sans limitations », a-t-il déclaré, soulignant que sa carrière, bien plus fructueuse qu’il ne l’aurait jamais imaginé, arrive logiquement à son terme.

La Coupe Davis occupe une place particulière dans le cœur du Majorquin, qui voit en cette compétition un symbole fort pour clore son parcours, puisqu’il y avait remporté l’une de ses premières grandes victoires en 2004. À travers une vidéo émouvante, il a tenu à rendre hommage à sa famille, à son équipe, ainsi qu’à ses plus grands rivaux, tout en remerciant ses fans pour leur soutien indéfectible. Des remerciements marqués par une touche personnelle, où Nadal a notamment salué le rôle clé de ses proches dans sa carrière, en particulier son épouse, sa mère et son oncle Toni, son premier entraîneur.

Cette annonce n’est pas une surprise. Depuis sa blessure à la hanche à l’Open d’Australie en 2023, Nadal n’a cessé de repousser son retour sur les courts, se laissant finalement une dernière année de compétition avant de tirer sa révérence. Après une série de blessures et un retour manqué lors du dernier Roland-Garros, il avait clairement laissé entendre que 2024 marquerait probablement la fin de sa carrière. Malgré des espoirs de briller aux Jeux Olympiques et d’autres tournois, ses dernières apparitions ont été entachées par des contre-performances, le laissant envisager une fin symbolique lors de la Coupe Davis.

Le public se prépare désormais à vivre les derniers moments d’une légende, peut-être une ultime finale aux côtés de Carlos Alcaraz, son héritier annoncé.

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Ligue des Champions : Le LOSC renverse le Real Madrid dans un exploit légendaire

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Ligue des Champions : Le LOSC renverse le Real Madrid dans un exploit légendaire

Dans une soirée inoubliable, le LOSC a réalisé l’impensable en battant le Real Madrid 1-0 au stade Pierre-Mauroy. Ce succès historique permet aux Lillois de marquer leur nom dans l’histoire de la Ligue des champions, en tenant tête à une équipe madrilène invaincue depuis neuf mois.

Le football réserve parfois des surprises, mais celle-ci restera gravée dans les mémoires des supporters du LOSC. Mercredi soir, devant un stade Pierre-Mauroy bouillant et à guichets fermés, les hommes de Bruno Genesio ont signé un exploit monumental, une victoire 1-0 face au Real Madrid, l’un des clubs les plus titrés de l’histoire de la Ligue des champions. Les Lillois, portés par une performance collective irréprochable, ont su résister aux assauts d’un Real Madrid pourtant redoutable, pour inscrire ce qui est sans doute l’une des plus grandes pages de leur histoire.

Dès le coup d’envoi, les Dogues ont affiché leurs intentions. Bien en place, ils ont pressé haut et gêné la relance madrilène, coupant court à toute tentative de domination des Merengues. Jonathan David, intenable, fut l’une des premières menaces en sollicitant deux fois Lunin dans la première demi-heure. Son opportunisme allait payer juste avant la pause, lorsqu’un pénalty est sifflé après une main d’Eduardo Camavinga dans la surface. Le Canadien ne tremble pas et envoie le ballon au fond des filets, permettant aux siens de rentrer aux vestiaires avec un avantage aussi mince que précieux.

En seconde période, le Real Madrid a tenté de renverser la vapeur. Le contrôle du ballon leur a progressivement appartenu, mais sans réel danger pour une équipe lilloise disciplinée et parfaitement organisée. Les entrées en jeu de Kylian Mbappé et Luka Modric n’ont pas suffi à bousculer la défense nordiste, qui a fait preuve d’une solidarité exemplaire. Chaque joueur s’est illustré dans les duels, à l’image de Tiago Santos, impérial avec 7 duels gagnés sur 11, et Edon Zhegrova, tout aussi brillant dans ses tâches défensives que créatives.

Le Real a tenté de forcer la décision, notamment avec les accélérations de Vinicius et quelques coups d’éclat de Jude Bellingham, mais rien ne semblait pouvoir ébranler la muraille lilloise. Le gardien Lucas Chevalier, héroïque tout au long de la rencontre, a su préserver son but, réalisant des arrêts décisifs dans les dernières minutes. Un coup de tête à bout portant de Güler semblait être l’égalisation tant attendue par les Merengues, mais Chevalier a répondu présent une fois de plus, signant ainsi son cinquième arrêt de la soirée.

Les dernières secondes de jeu furent éprouvantes, avec une tête de Benjamin André dans le temps additionnel qui a libéré tout un stade. Le coup de sifflet final de l’arbitre a déclenché une explosion de joie dans les tribunes, les supporters lillois savourant cet exploit inespéré. Les larmes aux yeux, certains d’entre eux ont sans doute vécu le plus grand match de leur vie.

Pour Lille, cette victoire marque un tournant. Non seulement elle leur permet de croire en leurs chances de qualification, mais elle symbolise aussi la capacité du club à rivaliser avec les géants européens. Le Real Madrid, invaincu depuis neuf mois toutes compétitions confondues, a trouvé son maître, le temps d’une soirée magique dans le Nord de la France.

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