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Ukraine : les bombardements russes s’intensifient au seuil d’une semaine « historique » pour Kiev

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Les bombardements russes en Ukraine s’accroissent dans la région de Kharkiv (Nord-Est) et de Donestk (Est), a rapporté lundi la présidence ukrainienne au lendemain d’un avertissement du président Volodymyr Zelenski sur une intensification des attaques russes au seuil de cette « semaine vraiment historique » avec les discussions prévues des 27 sur une candidature de Kiev à l’UE.

L’Union européenne, par la voix du chef de sa diplomatie Josep Borrell, a accusé lundi Moscou de commettre « un véritable crime de guerre » en bloquant les exportations de céréales ukrainiennes « quand le reste de la population mondiale souffre de la faim ».

Pour la ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna, « la Russie doit cesser de jouer avec la faim dans le monde ».

Ce lundi « s’ouvre une semaine vraiment historique » a clamé M. Zelensky dimanche soir dans son allocution vidéo quotidienne, « nous aurons la réponse de l’Union européenne sur le statut de candidat de l’Ukraine ».

« Depuis 1991, il y a eu peu de décisions aussi fatidiques pour l’Ukraine que celle que nous attendons aujourd’hui », a-t-il ajouté, en se disant « convaincu que seule une réponse positive est dans l’intérêt de toute l’Europe ».

Après une recommandation positive de la Commission européenne vendredi, les pays de l’UE se retrouvent jeudi et vendredi pour se prononcer sur l’octroi à l’Ukraine du statut de candidat à l’adhésion. Un feu vert nécessite l’unanimité.

« Notre armée tient le coup »

D’ici là, « évidemment, nous nous attendons à ce que la Russie intensifie ses attaques cette semaine », a prévenu le président ukrainien.

« Nous sommes prêts », a-t-il ajouté, tout en concédant que les forces ukrainiennes avaient subi des « pertes importantes ». « Notre armée tient le coup », a-t-il toutefois assuré.

Dans son point matinal lundi, la présidence ukrainienne a indiqué que les bombardements augmentaient dans la région de Kharkiv.

Dans la région de Donestk, l’intensité des bombardements « s’accroît tout au long de la ligne de front », a ajouté la présidence, faisant état d’un mort et sept blessés dont un enfant.

A Severodonetsk (Est), « les Russes contrôlent la plupart des quartiers résidentiels » mais « si nous parlons de la ville tout entière, plus du tiers de la ville reste contrôlé par nos forces armées », a déclaré le chef de l’administration locale, Oleksandr Striouk.

Les combats font rage autour de cette agglomération clé pour avoir la mainmise sur l’ensemble du Donbass, partiellement contrôlé par des séparatistes prorusses depuis 2014.

Serguiï Gaïdaï, le gouverneur de la région de Lougansk qui constitue, avec celle de Donestk, le Donbass, a confirmé à la télévision la chute du village de Metolkine, en périphérie Sud-Est de Severodonetsk et dont le ministre russe de la Défense avait annoncé dimanche la prise.

Retour du charbon

Sur le front Sud où l’armée ukrainienne assure que les forces russes « incapables d’avancer sur le terrain » procèdent par bombardements, le ministère russe de la Défense a fait état lundi matin d’une frappe sur un aéroport avec des missiles de croisière.

Cette guerre pourrait durer « des années », a estimé dimanche dans le quotidien allemand Bild le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg, appelant les pays occidentaux à soutenir Kiev dans la durée.

Face à l’UE, Moscou détient l’arme des hydrocarbures. Les pays comme l’Allemagne cherchent à pallier les baisses de livraison de gaz russe, quitte à recourir à des solutions peu écologiques.

« Pour réduire la consommation de gaz, il faut utiliser moins de gaz pour produire de l’électricité. A la place, les centrales à charbon devront être davantage utilisées », a indiqué dimanche le ministère allemand de l’Economie, alors que le gouvernement de coalition d’Olaf Scholz avait promis d’abandonner cette source d’énergie d’ici à 2030.

« C’est amer, mais c’est indispensable pour réduire la consommation de gaz », a avancé le ministre écologiste de l’Economie et du Climat Robert Habeck. « Il ne faut pas se faire d’illusion, nous sommes dans une épreuve de force avec Poutine ».

L’Autriche a aussi annoncé dimanche la réactivation d’une centrale à charbon fermée au printemps 2020 par un gouvernement voulant éliminer cette source d’énergie polluante et produire 100% d’électricité d’origine renouvelable d’ici 2030.

Quant au groupe italien ENI, également très dépendant des livraisons de Moscou, il a été choisi dimanche par le Qatar pour rejoindre le français TotalEnergies dans le projet North Field East (NFE), qui vise à augmenter de 60% la production de gaz naturel liquéfié (GNL) du pays du Golfe d’ici 2027.

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Espagne: Une Française retrouvée morte dans son camping-car, la piste criminelle privilégiée

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Espagne: Une Française retrouvée morte dans son camping-car, la piste criminelle privilégiée

Une femme de 63 ans a été retrouvée morte poignardée dans son camping-car à Alcossebre, sur la côte est de l’Espagne, jeudi 18 juillet. Les enquêteurs n’excluent aucune piste, rapporte le site L’Espanol.

Ce jeudi, une femme a été retrouvée morte dans son camping-car, stationné sur une place d’Alcossebre, sur la côte est de l’Espagne. Le corps de la victime présentait des traces de coups de couteau, selon le média local L’Espanol. Elle avait également un couteau planté dans le visage. La Garde civile a indiqué à nos confrères espagnols que la femme, âgée de 63 ans, était de nationalité française et semblait voyager seule comme touriste.

Une enquête pour meurtre a été ouverte et une autopsie doit être menée prochainement. Pour l’heure, les enquêteurs tentent d’identifier la victime et de recueillir des preuves visant à clarifier la cause du décès. Aucune piste n’est écartée pour le moment. Les premiers éléments de l’enquête ont permis de retracer le parcours de la sexagénaire.

Avant d’arriver à Alcossebre, la victime avait séjourné à Tarragone, à environ 150 km au nord. Elle avait également été inscrite seule. Les forces de l’ordre ont interrogé les voyageurs qui occupaient les caravanes garées à proximité de celle de la femme. Selon les premiers témoignages, elle était garée dans la zone depuis deux jours. Certains ont par ailleurs indiqué avoir vu un homme en compagnie de cette dernière, les heures précédant sa mort. L’individu est actuellement recherché.

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Ukraine : Zelensky favorable à une participation russe à un sommet pour la paix

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Ukraine : Zelensky favorable à une participation russe à un sommet pour la paix

Pour la première fois, le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’est déclaré favorable à la participation de représentants russes à un prochain sommet pour la paix. Il reste confiant quant au soutien des États-Unis, même en cas de retour au pouvoir de Donald Trump.

Lundi 15 juillet, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a surpris en se déclarant ouvert à la participation de la Russie à un futur sommet pour la paix, organisé par Kiev. Lors d’une conférence de presse, il a affirmé que des représentants russes devraient participer à ce deuxième sommet, espérant qu’un plan puisse être prêt en novembre. Zelensky n’a pas évoqué l’arrêt des hostilités, mais l’établissement d’un plan sur trois sujets : la sécurité énergétique de l’Ukraine, la libre navigation en mer Noire et les échanges de prisonniers.

C’est la première fois que Zelensky envisage des discussions avec la Russie sans exiger un retrait préalable des forces russes du territoire ukrainien. Par le passé, il avait refusé toute négociation tant que Vladimir Poutine resterait au pouvoir, allant jusqu’à signer un décret rendant illégales de telles discussions.

Le premier sommet pour la paix en Ukraine, organisé en Suisse en juin, avait rassemblé une centaine de pays, sans la Russie et sans la Chine, alliée de Moscou. En 2022, l’Ukraine avait proposé un plan de paix en dix points, soutenu par l’Occident et impliquant le retrait des forces russes, une proposition rejetée par Moscou.

Volodymyr Zelensky a également affirmé ne pas craindre une éventuelle réélection de Donald Trump à la présidence américaine, malgré les incertitudes que cela pourrait entraîner sur le soutien de Washington à Kiev. « Je pense que si Donald Trump devient président, nous travaillerons ensemble. Je n’ai pas peur », a-t-il déclaré.

La perspective d’une victoire de Trump en novembre soulève des questions sur la continuité du soutien américain à l’Ukraine. Trump a laissé entendre qu’il mettrait fin rapidement au conflit s’il revenait à la Maison-Blanche, ce qui pourrait contraindre Kiev à négocier dans une position défavorable. Actuellement, près de 20% du territoire ukrainien est encore occupé par la Russie.

Cependant, Zelensky a souligné le soutien significatif du parti républicain aux États-Unis, affirmant que la majorité de ce parti soutient l’Ukraine. Il a récemment rencontré de nombreux élus républicains et noté que certains dirigeants républicains avaient des positions plus radicales que Trump lui-même.

En somme, le président ukrainien se montre ouvert à de nouvelles discussions pour la paix, tout en restant confiant quant au soutien international à son pays, indépendamment des changements politiques à venir aux États-Unis.

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Brest refuse l’accès au voilier russe Shtandart en raison des sanctions européennes

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Brest refuse l'accès au voilier russe Shtandart en raison des sanctions européennes

La réplique d’une frégate russe du XVIIIᵉ siècle pourrait se voir refuser l’accès au port breton en raison des sanctions européennes.

Le navire russe Shtandart, une réplique d’une frégate du XVIIIᵉ siècle, pourrait se voir refuser l’accès au port de Brest lors des fêtes maritimes prévues du 12 au 17 juillet. Bien que l’événement attire chaque année des milliers de spectateurs, l’application des sanctions européennes contre la Russie, étendues depuis le 24 juin aux « navires répliques historiques », menace la participation de ce trois-mâts de 34 mètres de long.

Le Shtandart, parti de La Rochelle jeudi dernier, doit accoster à Brest malgré un arrêté de la préfecture interdisant son entrée. Le capitaine du navire, Vladimir Martus, se dit déterminé à tenter d’accoster, malgré les interdictions. « Nous allons entrer à Brest avec le voilier français Belem et d’autres bateaux (…) Je ne sais pas si la police va m’arrêter ou pas, mais je vais essayer », a-t-il déclaré.

Le navire, arborant désormais le pavillon des Îles Cook après avoir abandonné celui de la Russie à la demande des autorités françaises, suscite la polémique depuis des mois. Le capitaine Martus, qui se présente comme un dissident au régime russe, affirme œuvrer pour « l’amitié entre les peuples de toutes les nations » et a exprimé son soutien à la « lutte héroïque » des Ukrainiens contre l’agression russe, qualifiant Vladimir Poutine de « dictateur ».

Malgré ces déclarations, une source proche du dossier indique que le Shtandart ne devrait pas être autorisé à approcher de Brest, sauf pour une escale technique. Cette décision est soutenue par certains opposants au navire, qui contestent les intentions du capitaine. Bernard Grua, animateur du collectif « No Shtandart In Europe », accuse Martus de ne jamais critiquer la Russie sur les réseaux sociaux, affirmant que ses propos relèvent du « langage du FSB (ex-KGB) ».

Mardi après-midi, une trentaine de détracteurs du Shtandart se sont rassemblés devant la mairie de Brest, brandissant des drapeaux ukrainiens et des pancartes telles que « Russia go home » et « Shtandart: espion russe ». Ils ont également exprimé leur soutien au préfet du Finistère pour sa décision de tenir le navire à distance.

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