Politique
Régionales : Jean-Paul Garraud, candidat RN aux Régionales en visite à Sète
Selon les derniers sondages, la tête de liste de Rassembler l’Occitanie récolterait 33% des votes au premier tour. Il se placerait alors devant Carole Delga. Ce jeudi 10 juin, il est venu rencontrer les Sétois, pour aborder entre autres le tourisme, la pêche, et « ce bassin de vie qu’est Sète ».
A ses côtés, Frédéric Bort, ancien directeur de cabinet de Georges Frêche, Sébastien Pacull, candidat aux cantons de Sète, les euro-députées RN Julie Lechanteux et France Jamet, et Cédric Delapierre, candidat aux cantons de Mèze.
Sébastien Pacull avait un rôle important à jouer dans cette visite : engagé auprès des pêcheurs pour sa campagne municipale, il a promis de faire venir un euro député pour aborder « les sujets mortifères », comme les éoliennes en mer. Chose promise chose due : « ce n’est pas un euro député qui est venu, mais 3, ce qui montre bien la force du rassemblement. »
Sète : une ville clé pour la région, qu’« il faut désenclaver »
Le candidat aux cantons de Sète annonce alors la couleur auprès de Jean-Paul Garraud : « nous souhaitons travailler main dans la main pour le territoire. je parle souvent de remettre Sète au cœur de l’Hérault, mais c’est réducteur : il faut remettre la ville au cœur de l’Occitanie, et de l’Europe. »
Pour ce faire, il faut d’abord passer par le développement et les transports, un domaine dans lequel « une promesse de développement a été faite à Sète, et elle n’a pas été complètement tenue. la dynamique qui aurait dû être mise en place n’a pas été assez poussée », selon Monsieur Bort.
En effet les transports, ça compte dans une région touristique, et il a de gros objectifs : « Il faudrait passer par un maillage ferroviaire suffisant pour faire en sorte que ces particularités de la région puissent être mises en valeur. On ne peut pas être désenclavé quand on veut parler d’attractivité, de tourisme et de prospérité. »
Par le potentiel de la région, « Dans les secteurs de pointe comme le tourisme, il faut que l’Occitanie soit meneuse. » Les grandes villes comme Toulouse, ou Montpellier sont certes importantes, mais également ces petites communes : « nous voulons mettre en place un système de rééquilibrage territorial entre les grandes métropoles avec ces territoires ruraux. »
La sécurité et l’énergie, l’une des priorité de ce potentiel mandat
Autre sujet majeur : l’insécurité, et le candidat sait que « la région n’a pas toutes les compétences en matière de lutte, mais ma candidature est celle qui doit être prise au sérieux sur ce thème ». Il souhaite mettre en place un réel « bouclier de sécurité », en aidant financièrement les communes à s’équiper. On parle de matériel vidéo protection, ou d’équipements policiers. Il évoque aussi la possibilité de créer une police de transport comme en ile de France.
« On a de belles images avec Demain nous appartient, mais demain doit appartenir à tous les sétois », argumente Monsieur Pacull. L’avis est unanime autour de la table sur l’insécurité dans la région, il y a encore beaucoup à faire.
A propos des soucis d’énergie également, il y a le souhait d’opérer de nombreux changements. Selon Jean-Paul Garraud, les éoliennes, « c’est la fausse bonne idée. (…) Cette énergie n’est pas suffisante, intermittente, et a de fortes répercussions sur l’environnement ».
On parle de problèmes concernant la faune, ou des problèmes sur la pêche à cause du offshore, qui sont un gros enjeu pour Sète.
L’attente de la fin de l’ère Delga
La stratégie pour la victoire du candidat passe également par diverses comparaisons avec ses adversaires, mais surtout la présidente sortante Carole Delga : « A la sortie du mandat de madame Delga, qu’est-ce qu’il restera ? Une politique de clientélisme, de saupoudrage avec un bilan qui n’est pas positif. Politiquement, elle n’a pas fait le poids. »
Il n’a pas sa langue dans sa poche, et n’hésite pas à aborder sans filtre les ratés de Madame Delga, comme les pôles d’usage multi-modaux : « Ça fait bien sur le papier, mais ça ne marche pas du tout avec le département ». Il n’hésite pas non plus à parler de ses « grosses difficultés, dans sa propre majorité, par exemple les écologistes avec qui il y a des antagonismes très nets ».
Si « certains pensent que ce mandat s’est bien passé, (…) c’est totalement faux », appuie le représentant RN, en prenant l’exemple du classement Capital. L’Occitanie est en effet dernière région de France, en chute libre depuis la présidence actuelle.
Sûr de lui, il assure que « tous les autres font de la figuration, à commencer par les Républicains qui ont en tête de file quelqu’un qui est là non pas pour gagner, mais pour nous faire perdre ». Parlant des chiffres, il annonce savoir que « la pente est ascendante, et ne vois pas pourquoi elle s’arrêterait ».
Il ajoute pour finir que « La seule force d’opposition c’est la nôtre, la seule force qui va changer le système en place, c’est la nôtre. »
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Politique
Puffs : l’Assemblée nationale vote l’interdiction de ces cigarettes électroniques jetables
Le gouvernement et les députés unissent leurs forces pour bannir les « puffs », une menace pour les jeunes.
L’Assemblée nationale a pris une décision radicale en votant à l’unanimité en faveur de l’interdiction des cigarettes électroniques jetables aromatisées, également connues sous le nom de « puffs ». Cette mesure vise à éliminer ces dispositifs de vapotage à usage unique du marché français d’ici septembre 2024. Cependant, elle doit encore être validée par la Commission européenne pour entrer en vigueur.
Ces « puffs », apparus sur le marché français en 2021, sont connus pour leur prix abordable, leurs couleurs vives et leurs arômes alléchants, tels que la fraise, la pastèque ou le chocolat. Ils offrent aux utilisateurs un nombre de bouffées de nicotine compris entre 0 et 20 milligrammes par millilitre, ce qui crée un risque élevé de dépendance, en particulier chez les mineurs, selon le ministre de la santé, Aurélien Rousseau. Francesca Pasquini, députée Europe Ecologie-Les Verts, qui a déposé le texte en novembre 2022, a souligné que « l’Académie nationale de médecine qualifie les puffs de ‘piège sournois pour les enfants et les adolescents' ».
Cette proposition de loi, signée par 166 députés et soutenue par le gouvernement, vise à mettre fin à la popularité croissante des puffs chez les jeunes. Le ministre de la santé a alerté sur le fait qu' »un enfant sur dix âgé de 13 à 16 ans a déjà essayé la puff », soulignant les risques de « passerelle vers le tabagisme » et les conséquences environnementales de ces produits.
L’interdiction des puffs est également justifiée par les problèmes environnementaux associés à leur production, notamment l’utilisation intensive de plastique et de lithium, extraits dans des conditions déplorables à l’autre bout du monde.
Les députés à l’origine de la proposition et le gouvernement espèrent que l’interdiction des cigarettes électroniques jetables sera effective d’ici septembre 2024, conformément au nouveau plan de lutte gouvernemental contre le tabagisme, qui vise à créer « une génération débarrassée du tabac dès 2032 ».
Cependant, pour que cette interdiction devienne réalité, elle doit passer par une procédure au niveau européen. Le gouvernement doit notifier à la Commission européenne son intention d’interdire les puffs, et cette dernière a six mois pour émettre un avis, notamment sur la proportionnalité de l’interdiction. Il est à noter que la proposition de loi s’est concentrée exclusivement sur les puffs pour garantir une interdiction rapide et incontestable, conformément à la directive européenne de 2014 sur les « produits du tabac ».
Il est possible que le gouvernement décide d’anticiper la procédure en notifiant la Commission européenne avant même le passage au Sénat, dans l’espoir que l’interdiction soit en place d’ici la fin de l’été 2024. Le groupe écologiste à l’Assemblée a d’ailleurs appelé le gouvernement à agir rapidement en « notifiant la Commission européenne dans les plus brefs délais » et en « inscrivant le texte à l’ordre du jour du Sénat » au premier trimestre 2024.
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Politique
Politique : Jean-Luc Mélenchon acte la fin de la Nupes
C’est officiel, pour Jean-Luc Mélenchon, la Nupes est enterrée, à peine un peu plus d’un an après la formation de la coalition de gauche.
Lors d’une réunion publique à Rochefort (Charente-Maritime), Jean-Luc Mélenchon, le chef de file de La France insoumise (LFI), a annoncé la fin de la Nupes (Nouvelle Union populaire écologique et sociale). Cette déclaration marque la fin d’une coalition de gauche qui avait été formée il y a un peu plus d’un an.
Les tensions au sein de la Nupes avaient été exacerbées par l’attaque du Hamas en début octobre, ainsi que par le refus de LFI de qualifier l’organisation de terroriste. Manuel Bompard, le coordinateur de LFI, avait exprimé le « constat du blocage » de la Nupes en raison de « désaccords stratégiques profonds » le 28 novembre.
Jean-Luc Mélenchon a renforcé cette position en déclarant : « Il n’y a plus de Nupes, alors on fait semblant qu’il y en a toujours une (…) Ce qu’on a construit est déjà détruit. » Il a également qualifié les divergences au sein de la gauche de « gamineries, d’enfantillages irresponsables » et a appelé à l’avenir de la gauche en mettant en avant un programme partagé. Il a ajouté : « Nous allons faire l’union populaire avec ceux qui veulent. Ceux qui ne veulent pas font ce qu’ils veulent, les Français trancheront. »
Les signes de l’éclatement de la coalition étaient déjà visibles, avec les députés socialistes votant un « moratoire sur leur participation aux travaux de l’intergroupe » et retirant la mention Nupes de leur nom de groupe parlementaire.
Du côté des Écologistes, les relations n’étaient pas plus chaleureuses, avec Yannick Jadot, sénateur et ancien candidat à la présidentielle, déclarant en mi-octobre que « la Nupes [était] morte ». Fabien Roussel, secrétaire national du Parti communiste français, avait également annoncé la fin de sa participation à la coalition de gauche dès le 12 novembre lors d’une interview sur TF1.
France
Crépol : Gérald Darmanin promet de dissoudre les groupuscules d’extrême-droite
Le ministre de l’Intérieur a assuré qu’il ne laissera “aucune milice”, après la récupération par l’ultradroite de la mort du jeune Thomas, à Crépol. D’ailleurs, il compte proposer la dissolution de trois groupuscules.
Pour Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur, la force, comme l’ordre et l’autorité sont et doivent rester l’affaire de la police et de la gendarmerie. Invité sur France Inter, mardi 28 novembre, le pensionnaire de la place Beauvau a affirmé qu’il allait proposer la dissolution du groupuscule d’extrême droite nommé “Division Martel” et de deux autres après des mobilisations d’extrême droite. Auparavant, Gérald Darmanin était revenu sur la mort de Thomas à Crépol (Drôme), le 18 novembre, lors d’un bal.
Un drame récupéré par l’ultradroite, à l’origine de rassemblements violents le week-end dernier. “C’est un drame ignoble (…) Je ne laisserai aucune milice qu’elle soit d’extrême droite ou autre faire la loi”, assure Gérald Darmanin. Il estime qu’il “faut absolument condamner les réactions des milices d’extrême droite”. Certaines se sont retrouvées dans le quartier de la Monnaie, à Romans-sur-Isère, d’où sont originaires des suspects du meurtre de l’adolescent.
13 attentats préparés par l’ultradroite déjoués
.@GDarmanin va proposer la dissolution de trois groupes, dont le groupuscule d’extrême droite « Division Martel ». Il précise que 13 attentats d’ultradroite ont été déjoués depuis 2017. « 1.300 personnes sont fichées S pour ultradroite », ajoute le ministre. #le710inter pic.twitter.com/NB0XOoS3NL
— France Inter (@franceinter) November 28, 2023
Selon le ministre, « 13 attentats, projets violents d’ultradroite, qualifiés comme tels par le parquet antiterroriste” ont été déjoués depuis 2017. Et quelque 1 300 personnes sont fichées S pour ultradroite. Avec à l’esprit les émeutes provoquées par des membres de l’ultradroite, à la suite de l’attaque au couteau du 23 novembre, il a ajouté : “La France a évité un scénario à l’Irlandaise”.
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