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Politique

Présidentielle 2022 : à gauche, Mélenchon le vote utile ?

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A moins de huit semaines du premier tour, le leader de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon se place de plus en plus comme le candidat du « vote utile » à gauche, au moment où les prétendants à l’Elysée battent la campagne vendredi à la rencontre des Français encore peu mobilisés.

Divisés comme jamais, les candidats de la gauche jouent chacun leur chance, mais peinent à se faire entendre dans un pays majoritairement à droite, selon les sondages. Droite qui a pour l’heure réussi a imposer les thèmes de sécurité, d’identité ou encore d’immigration.

Pour Jean-Daniel Lévy, directeur délégué de Harris Interactive France, « il y a un problème de crédibilité de la part de l’offre politique à gauche ».

Dans cet espace réduit, le leader de LFI, qui fait campagne dans les Hautes-Alpes vendredi, tire son épingle du jeu à défaut de rassembler, lui qui avait recueilli le meilleur score à gauche à la dernière présidentielle en 2017.

Il se situe entre 10-11% des intentions de vote selon les sondages loin devant les adversaires de son camp.

Le tribun de LFI a qualifié de « bienvenu » l’appui inopiné cette semaine de l’ancienne candidate socialiste à la présidentielle de 2007, Ségolène Royal, selon qui « le vote utile à gauche, c’est le vote Mélenchon ».

Interrogé jeudi soir sur BFMTV, il s’en est félicité d’autant plus qu’il s’était opposé avec virulence à Mme Royal par le passé.

« Je n’aime pas trop le vote utile car j’en ai souffert par le passé », a-t-il estimé, mais « bienvenue à tous ceux à qui ça convient (son programme, ndlr) quel que soit leur vote de départ ».

Le représentant de la gauche radicale, qui réunit ce weekend son parlement de l’Union populaire, est dans la situation qu’il espérait il y a quelques mois: distancer l’écologiste Yannick Jadot, qui le concurrençait un temps et se trouve désormais aux alentours des 5%.

Et les Insoumis s’évertuent depuis des semaines à se positionner comme étant le vote utile ou « efficace » comme ils l’appellent notamment auprès de leurs anciens alliés communistes en 2012 et 2017.

Sans succès pour l’instant.

Les communistes réunis derrière Fabien Roussel, dont la campagne est auréolée d’un certain succès, assurent en coulisses que M. Mélenchon n’a aucune chance d’accéder au second tour.

« Notre objectif n’est pas de prendre des voix aux autres candidats de gauche » mais « de faire revenir à la gauche des Français qui s’en sont détournés », a assuré dans un tweet vendredi son directeur de campagne Ian Brossat.

Les tentatives de rassemblement à gauche ont en tout cas pour l’instant toutes échoué comme en témoigne l’échec de Christiane Taubira, à la peine malgré sa victoire à la Primaire populaire et à laquelle l’écologiste Sandrine Rousseau fait de l’oeil pour qu’elle rejoigne Yannick Jadot.

Quant aux socialistes, la candidate Anne Hidalgo, créditée entre 1,5 à 3% dans les sondages et qui a fustigé jeudi une « campagne très moche, vulgaire, violente », elle entend poursuivre sa campagne coûte que coûte.

En attendant Macron

A droite, la candidate LR Valérie Pécresse est passée à la contre-attaque après une semaine difficile en dénonçant un « Pécresse-bashing » orchestré selon elle par « les macronistes » pour la décrédibiliser.

« Il semble depuis quelques jours que je sois la femme à abattre », a-t-elle lancé jeudi soir lors d’une réunion publique en Vendée.

Valérie Pécresse, qui doit tenir un meeting en soirée au Cannet dans les Alpes-maritimes, est de nouveau donnée en recul, en quatrième position au premier tour de la présidentielle, derrière ses rivaux d’extrême droite Eric Zemmour et Marine Le Pen, selon un sondage BVA pour RTL publié vendredi.

Pour sa part, la candidate du Rassemblement national se rend à Vienne dans l’Isère.

A gauche, Mme Hidalgo fait campagne en Bretagne pour parler d’emploi le jour même où le chômage est retombé à 7,4% selon les chiffres publiés vendredi, tandis que Yannick Jadot poursuivait à Tours sa « tournée des possibles ».

En attendant, les supputations vont bon train sur le moment où le président Emmanuel Macron, en tête dans les sondages, officialisera sa candidature à sa réélection.

Le président Macron, à Bruxelles vendredi, entretient le suspense mais l’horizon s’éclaircit et son agenda se dégage au moment où l’épidémie de Covid-19 connaît un reflux et après une intense séquence internationale liée à la crise russo-ukrainienne et au Mali.

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France

« Besoin d’un sursaut d’autorité” : Gabriel Attal s’attaque à la violence chez les jeunes

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"Besoin d’un sursaut d’autorité” : Gabriel Attal s’attaque à la violence chez les jeunes

Le Premier ministre promet une réponse ferme à l' »addiction à la violence » de la jeunesse, avec des mesures éducatives et judiciaires ambitieuses.

Dans le cadre de ses 100 premiers jours à Matignon, Gabriel Attal a lancé un appel à la mobilisation générale contre la violence chez les jeunes lors d’un déplacement à Viry-Châtillon (Essonne). Sous le thème du « sursaut d’autorité », le Premier ministre a dévoilé une série de mesures éducatives et judiciaires ambitieuses pour juguler l' »addiction à la violence » d’une partie de la jeunesse française.

« La mobilisation générale de la Nation est nécessaire pour renouer avec nos adolescents et pour juguler la violence », a déclaré le Premier ministre depuis la mairie de Viry-Châtillon, une ville marquée récemment par le décès tragique de Shemseddine, 15 ans, victime de violences. Gabriel Attal a souligné l’urgence d’un « sursaut d’autorité » et s’est engagé à prendre des mesures rapides avant l’été pour répondre à cette problématique.

Le Premier ministre a insisté sur la nécessité de responsabiliser les parents et de renforcer la scolarisation des collégiens en proposant des cours tous les jours de la semaine de 8h00 à 18h00. Il a également annoncé que les élèves perturbateurs devraient désormais être sanctionnés dans l’obtention de leurs diplômes scolaires, sauf s’ils réalisent des activités d’intérêt général et respectent les règles établies.

Sur le plan judiciaire, Gabriel Attal a proposé d’ouvrir le débat sur des atténuations à l’excuse de minorité dans les condamnations pénales, ainsi que sur la possibilité de mettre en place une comparution immédiate devant le tribunal pour les jeunes à partir de 16 ans, afin qu’ils répondent immédiatement de leurs actes comme les adultes.

Le Premier ministre a également abordé la question du fait religieux à l’école, affirmant qu’à l’école, la seule règle qui vaut est la laïcité, et qu’il n’y aura pas de guerre des religions. Ces mesures font suite à une demande d’Emmanuel Macron de lancer une concertation contre le « surgissement de l’ultraviolence » des jeunes.

Gabriel Attal a conclu en soulignant son engagement à obtenir des résultats concrets dans les semaines à venir, affirmant que la recherche des résultats était sa priorité absolue.

Enfin, pour marquer ses 100 jours à la tête du gouvernement, le Premier ministre sera interviewé en soirée sur BFMTV, où il reviendra sur les défis rencontrés et les actions entreprises au cours de cette période.

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Europe

Européennes: Manon Aubry (LFI) dénonce le « racket social » du gouvernement

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Européennes: Manon Aubry (LFI) dénonce le "racket social" du gouvernement

À Montpellier ce dimanche, Manon Aubry, tête de liste des Insoumis aux élections européennes, a vivement critiqué ce qu’elle a qualifié de « racket social » perpétré par le gouvernement.

Lors d’un meeting à Montpellier dimanche, Manon Aubry, tête de liste des Insoumis aux élections européennes, a vivement critiqué ce qu’elle a qualifié de « racket social » perpétré par le gouvernement. Elle a appelé à faire des élections du 9 juin un « référendum contre ces nouvelles règles d’austérité ».

Manon Aubry a vivement critiqué les politiques d’austérité imposées par l’Union européenne et mises en œuvre par le gouvernement français. Elle a également accusé une alliance entre macronistes, la droite et les socialistes d’avoir voté en faveur d’un pacte asile-immigration qu’elle qualifie d' »infâme ».

De plus, elle a qualifié le programme du Rassemblement National de « vide sidéral », reprochant à leur tête de liste, Jordan Bardella, de ne pas avoir déposé suffisamment d’amendements lors de son mandat au Parlement européen.

Manuel Bompard, coordinateur national de LFI, a également pris la parole pour critiquer le candidat des socialistes, Raphaël Glucksmann, l’accusant de vouloir « une élection sans le peuple pour préparer le retour de François Hollande ».

Le meeting a également été marqué par les propos de Rima Hassan, militante franco-palestinienne controversée, appelant à mettre fin à l’accord d’association entre l’UE et Israël, conditionné selon elle au respect des droits humains.

Ce meeting à Montpellier, ville où Jean-Luc Mélenchon avait obtenu un fort soutien lors de la présidentielle de 2022, a rassemblé environ 1 000 personnes selon les organisateurs. Depuis leur premier meeting à Villepinte le mois dernier, les Insoumis ont prévu 60 réunions publiques à travers la France.

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France

Emmanuel Macron condamne fermement l’attaque de l’Iran contre Israël

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Emmanuel Macron condamne fermement l'attaque de l'Iran contre Israël

Emmanuel Macron a « condamné avec la plus grande fermeté l’attaque sans précédent lancée par l’Iran contre Israël » et appelé « à la retenue » les parties prenantes, dans un message publié dimanche sur X.

Le président français, Emmanuel Macron, a réagi avec fermeté à l’attaque lancée par l’Iran contre Israël, la qualifiant d’ « attaque sans précédent » qui risque de déstabiliser la région. Dans un message publié sur X dimanche, il a exprimé sa solidarité avec le peuple israélien et a réaffirmé l’engagement de la France envers la sécurité d’Israël et la stabilité régionale. Macron a également appelé toutes les parties impliquées à faire preuve de retenue.

L’Iran a lancé plus de 200 drones et missiles contre Israël dans la nuit de samedi à dimanche, en représailles à une frappe contre son consulat à Damas. Cependant, l’armée israélienne a affirmé que cette attaque avait été « déjouée ».

Le G7, dont la France est membre, tiendra une réunion en vidéo-conférence dimanche après-midi pour discuter de cette attaque. Le gouvernement italien, président actuel du G7, a souligné la nécessité d’éviter une escalade militaire et de promouvoir la prudence. Le Conseil de sécurité de l’ONU tiendra également une réunion d’urgence, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, ayant qualifié cette situation d' »escalade grave ».

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