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Netanyahu exclut tout cessez-le-feu dans la guerre contre le Hamas

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Netanyahu exclut tout cessez-le-feu dans la guerre contre le Hamas

Le gouvernement israélien a pris une décision décisive en excluant catégoriquement tout cessez-le-feu dans la bande de Gaza, alors que l’ONU sonne l’alarme sur une aide humanitaire largement insuffisante pour faire face à des « besoins humains sans précédent ». Cela marque le 24e jour d’un conflit provoqué par l’attaque sanglante du Hamas contre Israël.

Depuis le vendredi soir, les opérations terrestres et les frappes aériennes israéliennes ont connu une escalade significative. L’objectif déclaré est d' »anéantir » le mouvement islamiste palestinien du Hamas et de « ramener les otages à la maison ». Ces otages, au nombre de 239, sont détenus depuis le 7 octobre dans le territoire palestinien.

Lundi, une étincelle d’espoir est apparue avec la libération d’une militaire, Ori Megidish, lors d’une opération terrestre menée par l’armée israélienne. L’annonce a été suivie d’un soupir de soulagement en Israël, précisant que la militaire se portait bien et avait été réunie avec sa famille. Cependant, l’attitude du gouvernement israélien reste intransigeante en ce qui concerne un cessez-le-feu.

Les États-Unis, allié d’Israël, ont également déclaré lundi que la situation n’était pas mûre pour un cessez-le-feu, bien que des « pauses humanitaires » soient envisageables, selon John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale.

Les conséquences dévastatrices de cette guerre se font ressentir de manière incontestable, avec des milliers de morts, principalement des civils, et une population de 2,4 millions d’habitants de Gaza qui est soumise à un « siège complet » depuis le 9 octobre. Ce siège prive les habitants d’eau, de nourriture et d’électricité.

Selon le Hamas, plus de 8 300 personnes, en grande majorité des civils, ont perdu la vie dans les bombardements israéliens depuis le 7 octobre. En Israël, les autorités déclarent que plus de 1 400 personnes, en majorité des civils, ont été tuées lors de l’attaque du Hamas.

L’aide humanitaire parvient de manière insuffisante à Gaza, malgré les appels de l’ONU. Au total, seulement 117 camions d’aide ont réussi à atteindre Gaza depuis le 21 octobre, alors qu’il en faudrait au moins 100 par jour pour faire face à la crise.

Des tonnes d’aide humanitaire s’entassent au poste-frontière de Rafah, qui sépare l’Égypte de Gaza, en attendant d’être inspectées par les autorités israéliennes, selon un responsable américain qui a souhaité conserver l’anonymat. La Maison Blanche estime qu’il est possible d’augmenter le nombre de camions entrants à 100 par jour dans les prochains jours, dans le but de soulager la crise humanitaire en cours.

Cependant, malgré ces efforts, l’aide qui arrive à Gaza demeure largement insuffisante pour répondre aux besoins humains sans précédent. Le chef de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), Philippe Lazzarini, a lancé un appel pressant aux membres du Conseil de sécurité, réclamant un « cessez-le-feu humanitaire immédiat ».

Le bureau du Premier ministre israélien a affirmé que la nourriture et les médicaments entrant à Gaza sont soumis à un contrôle strict et sont inspectés par le personnel de sécurité israélien avant d’être livrés via l’Égypte. Toutefois, il a averti que si le Hamas détournait ces convois destinés à la population civile, ils seraient interrompus.

Dans la bande de Gaza, soumise à un blocus israélien depuis l’arrivée au pouvoir du Hamas en 2007, l’UNRWA a mis en garde contre un effondrement de « l’ordre public » après le pillage de centres d’aide alimentaire.

Les inquiétudes se multiplient également concernant la situation des hôpitaux où, selon le Croissant-Rouge palestinien, les bombardements mettent en péril les patients et les milliers de civils qui y cherchent refuge.

Israël accuse le Hamas de se servir des hôpitaux pour cacher des armes ou des combattants, une accusation que le Hamas rejette.

Les médecins à Gaza sont contraints de travailler dans des conditions extrêmes, pratiquant des césariennes et des amputations sans anesthésie en raison du manque de médicaments, a dénoncé l’organisation Médecins du Monde (MDM) lundi.

Le 7 octobre, en plein Shabbat, des centaines de militants du Hamas se sont infiltrés depuis Gaza sur le territoire israélien, commettant l’attaque la plus meurtrière depuis la création d’Israël en 1948. Plus de 230 personnes ont été enlevées, plongeant la société israélienne dans un profond traumatisme.

Lundi, le Hamas a publié une vidéo montrant trois femmes présentées comme des otages. L’une d’entre elles implore Benjamin Netanyahu de conclure un échange de prisonniers avec le mouvement islamiste pour obtenir leur libération. Le Premier ministre israélien a qualifié cette démarche de « propagande psychologique cruelle ».

Seules quatre femmes ont été libérées jusqu’à présent par le Hamas.

Le ministère israélien des Affaires étrangères a confirmé lundi la mort de Shani Louk, une Germano-Israélienne qui avait été reconnue après son enlèvement. Des vidéos la montraient à moitié dénudée et inconsciente, le visage contre terre à l’arrière d’un pick-up. Selon le président israélien Isaac Herzog, ses ravisseurs lui ont coupé la tête.

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Pollution de l’air en Thaïlande: environ 200 écoles fermées à Bangkok

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Pollution de l'air en Thaïlande: environ 200 écoles fermées à Bangkok

#La capitale thaïlandaise lutte contre une pollution de l’air sans précédent, forçant la fermeture d’écoles et appelant à des mesures de télétravail.

La métropole de Bangkok est confrontée à une crise environnementale majeure. La pollution atmosphérique, atteignant des niveaux alarmants, a conduit à la fermeture de près de 200 établissements scolaires et à des recommandations de télétravail pour la population.

Selon les autorités locales, la qualité de l’air à Bangkok a atteint un point critique, avec des niveaux de particules fines PM 2,5 dépassant largement les normes de l’OMS. Ce seuil critique a été franchi dans la matinée, faisant de Bangkok la sixième ville la plus polluée au monde, selon les données de la société suisse IQAir. Cette situation est aggravée par la combinaison d’émissions de véhicules et de fumées provenant des brûlis agricoles, piégées par une masse d’air froid et stagnant.

La réponse des autorités a été rapide, non seulement elles ont ordonné la fermeture d’environ 194 écoles sur les 437 gérées par la métropole de Bangkok, mais elles ont également encouragé le télétravail. Cependant, le programme de télétravail mis en place par la BMA, bien que volontaire, ne concerne que 100.000 personnes, un chiffre insignifiant dans une ville de près de dix millions d’habitants. En outre, des restrictions ont été imposées sur l’accès des camions à six roues dans certaines zones de la capitale pour tenter de réduire les émissions.

Cette crise de pollution soulève des questions sur l’efficacité des politiques environnementales du gouvernement. Tandis que la Première ministre Paetongtarn Shinawatra participe au Forum de Davos en Suisse, l’opposition critique vivement le manque d’action concrète. Natthaphong Ruengpanyawut, chef du principal parti pro-démocratie, a souligné l’ironie de la situation sur les réseaux sociaux : « Alors que la première ministre respire de l’air pur en Suisse, les Thaïlandais inhalent de l’air pollué. »

La situation à Bangkok illustre une réalité alarmante, la pollution de l’air n’est pas seulement un problème de santé publique, mais également un enjeu politique et économique. La capitale thaïlandaise doit maintenant trouver des solutions durables pour garantir un air respirable à ses habitants, tout en répondant aux critiques sur la gestion de la crise.

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En Moldavie, des habitants pris au piège de la bataille du gaz

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En Moldavie, des habitants pris au piège de la bataille du gaz

La Moldavie, prise dans les tensions énergétiques avec la Russie, navigue entre tradition et modernité, cherchant une solution à la crise du gaz qui la paralyse.

Dans un contexte marqué par l’arrêt des livraisons de gaz russe en Moldavie, les habitants du village de Cocieri, enclave moldave en Transdniestrie, font face à des conditions de vie difficiles. Valera Alexandru Sava, un vétéran de guerre, a dû ressortir son vieux poêle pour chauffer sa maison. Cette situation illustre la dépendance énergétique de la région et les défis économiques qui en découlent.

La Moldavie, en transition vers une économie plus intégrée à l’Europe, se trouve confrontée à un dilemme. D’un côté, l’envie de rompre avec le passé soviétique et de se tourner vers des sources d’énergie plus coûteuses mais moins politiquement conditionnées; de l’autre, la nostalgie d’une époque où le gaz russe était synonyme de stabilité et de prix abordables. La population de Cocieri, comme d’autres villages enclavés, dépend toujours des infrastructures transdniestriennes, un héritage de l’ère soviétique qui complique la transition énergétique.

Oleg Serebrian, vice-Premier ministre chargé de la réintégration de la Transdniestrie, reconnaît la complexité de la situation. Il évoque les coûts et les défis techniques pour intégrer ces villages aux réseaux moldaves. L’investissement nécessaire pour relier ces zones aux infrastructures moldaves est colossal, et les travaux de raccordement suscitent des réactions contrastées parmi les habitants. Certains, comme ceux de Copanca, rejettent l’aide de Chisinau, craignant une hausse des tarifs.

La crise énergétique moldave s’inscrit dans un contexte géopolitique tendu. Les accusations de manipulation et de déstabilisation fusent de part et d’autre. Le gouvernement moldave pointe du doigt l’influence extérieure, tandis que la Russie dénonce des campagnes de propagande. Cette impasse énergétique risque de peser lourdement sur les prochaines élections législatives, où le choix entre l’alignement pro-européen et le maintien d’une certaine dépendance envers la Russie sera crucial.

La population moldave, quant à elle, aspire à une vie normale, loin des jeux de pouvoir et des tensions géopolitiques. À Varnita, les commerçants comme Valentina Gora, vendant des produits de première nécessité à la lueur de leur téléphone, expriment un sentiment de frustration face à la situation. « On se croirait à l’âge de pierre », dit-elle, résumant l’état d’esprit de nombreux Moldaves.

La solution à cette crise énergétique, qui met en lumière les tensions entre tradition et modernité, dépendra de la capacité des acteurs politiques à trouver un compromis qui respecte les aspirations européennes de la Moldavie tout en tenant compte des réalités économiques et sociales de sa population.

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États-Unis : Avez-vous suivi l’investiture de Donald Trump ?

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États-Unis : Avez-vous suivi l’investiture de Donald Trump ?

Le 47e président des États-Unis, Donald Trump, a officiellement entamé son second mandat avec un discours qui promet de transformer radicalement le paysage politique et social du pays.

Donald Trump, désormais réinstallé à la Maison Blanche, a marqué son retour au pouvoir par un discours d’investiture qui a résonné comme un manifeste de changement. Lors de la cérémonie solennelle au Capitole, le républicain a dévoilé une série de mesures qu’il entend mettre en œuvre pour redresser ce qu’il considère comme les dérives de l’administration précédente.

Le discours de Trump a débuté par une critique acerbe de la gestion de son prédécesseur, Joe Biden, accusé d’avoir précipité l’Amérique dans un déclin. Trump a promis de mettre fin à cette époque sombre pour inaugurer un « âge d’or » de l’Amérique, un message qui a été accueilli avec enthousiasme par ses partisans. Il a notamment annoncé l’intention de signer plusieurs décrets « historiques » visant à réformer l’immigration, l’économie et la politique énergétique du pays.

Sur le front de l’immigration, Trump a déclaré l’état d’urgence à la frontière sud, promettant d’arrêter immédiatement toutes les entrées illégales et d’initier des expulsions massives. De plus, il a l’intention de classer les cartels mexicains comme des organisations terroristes étrangères, une mesure qui pourrait avoir des répercussions importantes sur la politique étrangère américaine.

En matière économique, Trump a souligné son intention de lutter contre l’inflation galopante en réduisant les dépenses publiques et en déclarant l’état d’urgence énergétique pour stimuler la production de pétrole et de gaz. Cette stratégie, qui inclut également la fin du Green New Deal et le retrait de l’accord de Paris sur le climat, vise à renforcer l’indépendance énergétique des États-Unis.

Le président a également abordé des questions sociétales, promettant de rétablir la liberté d’expression en mettant fin à ce qu’il décrit comme une « censure gouvernementale ». Il a signé un décret reconnaissant uniquement deux genres, une décision qui pourrait remodeler les politiques de l’égalité des genres dans le pays.

Sur la scène internationale, Trump a affirmé son rôle de « faiseur de paix », citant notamment l’accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas. Il a également annoncé son intention de « récupérer » le canal de Panama, une déclaration qui pourrait susciter des tensions diplomatiques. Enfin, en partenariat avec Elon Musk, Trump a fixé des objectifs ambitieux pour la conquête spatiale, avec l’espoir de voir des astronautes américains fouler le sol de Mars.

Ce programme qui marque un tournant majeur dans la politique américaine, promet de redéfinir non seulement l’avenir des États-Unis mais aussi son influence sur la scène mondiale.

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