Faits Divers
Mineur tué à Bondy pour « un différend »: deux frères en garde à vue
Deux frères, âgés de 17 et 27 ans, se sont présentés à la police samedi et ont été placés en garde à vue pour l’assassinat d’un adolescent de 15 ans à Bondy (Seine-Saint-Denis), tué d’une balle dans un centre de loisirs, pour un simple « différend » aux motifs indéterminés, selon le parquet.
La mort par balle d’Aymen dans une maison de quartier de la banlieue de Paris, a choqué dans une région déjà marquée en début de semaine par la mort de deux adolescents de 14 ans, dans des rixes entre jeunes dans deux villes de l’Essonne.
Cette fois, cependant, « il apparaît qu’un différend opposait la victime et ses agresseurs depuis près d’un an sans que l’origine ne soit, pour l’heure, connue », a rapporté le parquet de Bobigny dans un communiqué.
Les deux frères, « identifiés par des témoins », se sont présentés aux services enquêteurs » samedi matin, ajoute-t-il.
Selon les premiers éléments de l’enquête, une première altercation avait opposé la victime et les deux mis en cause vendredi. Les animateurs de la maison de quartier Nelson Mandela à Bondy étaient alors intervenus pour les séparer.
Puis le père de l’adolescent était venu chercher son fils mais une seconde altercation l’avait opposé aux deux frères restés à proximité, selon le communiqué.
Vers 17 heures, « les deux individus circulant à bord d’un scooter revenaient sur place. Le passager arrière porteur d’une arme à feu se dirigeait devant la porte d’entrée de l’espace Nelson Mandela, glissait le canon dans l’entrebâillement de la boîte aux lettres (…) et faisait usage de son arme, blessant mortellement le jeune mineur », atteint à la poitrine, a précisé le parquet.
Le père de l’adolescent, Ahmed Kaid, était présent.
« Au moment où il (l’assaillant) a +attrapé+ la porte, la directrice elle m’a dit +c’est lui c’est lui+, il ne faut pas ouvrir la porte », a-t-il témoigné au micro de France 3.
L’assaillant « a vu mon fils qui était debout, il lui a donné une balle au thorax (…) Le dernier mot qu’il (Aymen) m’a dit c’est +papa j’ai mal+ », a confié le père, qui a vu son fils mourir dans ses bras.
« Une vraie balle »
« On s’est dit que c’était des balles à blanc pour jouer là (…) Mais non c’était une vraie balle », a également relaté le père, sur BFM TV.
Le jeune garçon était réputé assidu au cours de boxe, avant les restrictions sanitaires dues à la pandémie de Covid-19. Dans un message posté sur Facebook, son entraîneur au club de Bondy, Christophe Hamza, le décrit comme « un bon garçon, volontaire et téméraire ».
Le coach s’est dit « consterné », « abattu », « en colère » car la vie de l’adolescent « s’est arrêtée un vendredi, à l’heure à laquelle il était censé s’entraîner à la boxe ».
M. Hamza a rappelé que les « clubs sont fermés depuis des mois » et que les « enfants tournent en rond », dans cette ville populaire située à moins d’une vingtaine de kilomètres au nord-est de Paris.
Un ami de la victime âgé d’une quinzaine d’années, Hassan, a parlé d’un adolescent qui « rigolait tout le temps » et « voulait toujours faire rire ses copains ». Ce genre de drame, « on ne voit ça dans les films et maintenant on voit ça en réalité, ça fait très mal au cœur », a dit le jeune garçon à l’AFP TV.
L’attaquant du PSG Kylian Mbappé, originaire de Bondy, a rendu hommage au jeune Aymen.
« Il n’y a pas d’au revoir pour nous. Peu importe où tu es, tu seras toujours dans le coeur des Bondynois. Repose en paix », a posté l’international français sur son compte Twitter.
Dans un communiqué posté sur Twitter, le maire de Bondy Stephen Hervé (LR), a évoqué « un drame atroce », survenu dans le bâtiment municipal servant de centre de loisirs.
Il a salué « l’exemplarité des animateurs qui ont fait leur maximum pour protéger les jeunes qui fréquentent la structure ».
L’édile a lancé un « appel général au calme et à la raison », tout en jugeant indispensable « une présence renforcée » des forces de police pendant plusieurs semaines dans sa ville. Selon la mairie, une cellule de soutien avait été mise en place « pour les témoins et l’entourage de la victime, profondément choqués ».
Faits Divers
Val-de-Marne : un homme de 41 ans avoue le meurtre de ses trois petites filles
Les corps sans vie de trois petites filles a été retrouvés ce dimanche dans un appartement à Alfortville. Leur père a été placé en garde à vue après s’être rendu au commissariat pour avouer le crime.
Trois enfants ont été tragiquement découverts sans vie ce dimanche dans leur appartement à Alfortville. Leur père, après s’être rendu de lui-même au commissariat, a été arrêté pour le meurtre présumé.
Dans la matinée, les agents de police d’Alfortville, situé dans le Val-de-Marne, ont été confrontés à une scène horrifiante. Vers 14h30, en entrant dans l’appartement verrouillé situé près de la Seine, ils ont trouvé les corps de trois jeunes filles, âgées de 4, 10 et 11 ans. Deux d’entre elles étaient dissimulées sous une couverture, tandis que la troisième reposait sur le canapé. Il a été déterminé que deux des filles ont été assassinées avec une arme blanche, tandis que la cause du décès de la troisième reste à déterminer. Le parquet de Créteil a immédiatement lancé une enquête pour « meurtre », confiée à la police judiciaire du Val-de-Marne.
Plus tôt dans la journée, un homme de 41 ans, présumé être leur père, s’est livré au commissariat de Dieppe, en Seine-Maritime, à environ 200 kilomètres du lieu du crime. Il a avoué avoir tué ses trois enfants.
Une restriction d’approche envers sa compagne et leurs enfants avait été imposée puis levée, d’après une source proche de l’enquête. Les enfants étaient en garde alternée entre le père et la mère. Cette dernière, âgée de 36 ans et résidant à Marolles-en-Brie dans le Val-de-Marne, reste introuvable. Le suspect affirme ignorer son emplacement, selon une source policière.
Faits Divers
Affaire Jubillar : les avocats de Cédric portent plainte contre les juges d’instruction
Vendredi 24 novembre, les trois avocats de Cédric Jubillar, incarcéré pour meurtre après la disparition de sa femme Delphine en 2020, ont dénoncé une atteinte à la présomption d’innocence de leur client.
Les avocats de Cédric Jubillar contre-attaquent. Lors d’une conférence de presse tenue ce vendredi 24 novembre à Toulouse (Haute-Garonne), ils ont annoncé porter plainte contre les deux juges d’instruction qui viennent de renvoyer leur client devant la cour d’assises du Tarn. Selon eux, cette décision bafouerait la présomption d’innocence du mari de Delphine Jubillar.
« Cette ordonnance de mise en accusation est une violation intolérable de l’État de droit », ont dénoncé les avocats Emmanuelle Franck, Jean Baptiste Alary et Alexandre Martin. « C’est un scandale de ne pas respecter la présomption d’innocence, d’écrire noir sur blanc que Cédric Jubillar est le meurtrier alors qu’il n’a pas été jugé. Cette horreur judiciaire doit sortir du dossier », a ajouté Me Emmanuelle Franck.
La défense de Cédric Jubillar, qui est incarcéré pour le meurtre de sa femme en 2020 dans le Tarn, a jugé « scandaleux » un extrait de l’ordonnance de mise en accusation. Les deux magistrates chargées de l’instruction avaient estimé que « l’ensemble des éléments recueillis lors de l’information judiciaire démontre que Cédric Jubillar est l’auteur du meurtre de son épouse ».
Les avocats du principal suspect dans la disparition de Delphine Jubillar ont annoncé une autre plainte, visant cette fois Dominique Alzéari, procureur de la République de Toulouse lors de la mise en examen qui avait « présenté devant la France entière Cédric Jubillar comme le coupable du meurtre de son épouse », selon Me Martin.
Faits Divers
Mort de Thomas: à l’heure du recueillement, Elisabeth Borne appelle « à la retenue »
Beaucoup d’émotions en début d’après-midi à Crépol où des milliers de personnes se sont rassemblées pour une marche blanche en mémoire de Thomas, décédé samedi.
La ville de Romans-sur-Isère a rendu ce mercredi un hommage poignant à Thomas, un lycéen de 16 ans décédé tragiquement. Thomas a perdu la vie suite à des blessures subies en marge d’un bal de village dans la Drôme, un acte de violence que la Première Ministre Elisabeth Borne a fermement condamné comme « inacceptable ».
La marche blanche, débutée devant le lycée du Dauphiné où Thomas étudiait, a vu une affluence massive de plusieurs milliers de personnes. Elles se sont rassemblées derrière des banderoles proclamant « Thomas, on t’aime » et « Justice pour Thomas », dans un silence poignant.
Un groupe de jeunes du club de rugby du RC Romans Péage, vêtus de maillots bleus avec l’inscription « Thomas repose en paix », ont marché en mémoire de leur jeune capitaine. Une haie d’honneur a été formée devant le stade, où le défilé a pris fin.
Un des organisateurs a rendu hommage à l’adolescent, saluant la présence massive comme témoignage de l’impact de Thomas sur ceux qu’il rencontrait. Un lâcher de ballons, suivi d’une minute d’applaudissements et d’un moment de recueillement, a marqué ce moment de mémoire collective.
La foule, estimée à environ 6.000 personnes par les gendarmes, était majoritairement vêtue de blanc, certains portant des T-shirts ornés du portrait du jeune Thomas. Des citoyens, comme Frédéric Robert, sont venus soutenir la famille de Thomas, appelant à la justice et au soutien.
Dans le contexte de ce drame, alors que certains politiques associent insécurité et immigration, la marche a été définie comme apolitique, par respect pour la famille endeuillée. La Première Ministre a souligné devant le Sénat la nécessité de la retenue et de la décence, refusant d’exploiter ce drame pour alimenter les peurs.
La mère de Thomas, qui se préparait à célébrer son 17ème anniversaire, avait souhaité un hommage paisible et digne pour son fils. Thomas, décrit comme un jeune homme plein de vie et apprécié de ses amis, incarnait l’esprit sportif, refusant la violence sur le terrain de rugby.
Les circonstances tragiques du décès de Thomas, en route pour l’hôpital après une violente altercation lors du bal de Crépol, ont également laissé huit autres blessés.
L’enquête sur ces violences, qualifiées de graves et inacceptables par la Première ministre, se poursuit activement. Neuf suspects ont été interpellés, dont le principal suspect, âgé de 20 ans, identifié comme l’auteur du coup de couteau mortel. Le procureur de Valence a précisé des détails importants concernant le suspect et l’avancée de l’enquête.
Romans-sur-Isère, en deuil, se recueille et cherche à panser ses plaies, unissant ses habitants dans la douleur et l’espoir de justice pour Thomas.
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