Économie
L’Assemblée s’embrase sur la stratégie énergétique française, le RN brandit la menace d’une motion de censure
Le débat sur la transition énergétique tourne à l’affrontement politique, tandis que l’exécutif tente de désamorcer la crise.
Les députés se penchent ce lundi sur un sujet explosif : la future politique énergétique du pays. Ce débat sans vote, initié par le gouvernement, vise à présenter la Programmation Pluriannuelle de l’Énergie (PPE), feuille de route cruciale pour atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. Mais l’exercice démocratique se heurte aux remous politiques, le Rassemblement National exigeant un vote formel et menaçant de déposer une motion de censure en cas de passage en force.
Le texte en préparation acte un virage stratégique, avec une réduction drastique des énergies fossiles (passant de 60% à 30% de la consommation d’ici 2035) et un retour en grâce du nucléaire. Pourtant, l’absence de consultation parlementaire préalable crispe l’opposition. Plus de 160 sénateurs avaient déjà sommé le gouvernement de revoir sa copie, dénonçant un manque de vision cohérente. Face aux critiques, l’exécutif a concédé ce débat symbolique, tout en repoussant la publication du décret final.
Marine Le Pen a fait monter les enchères en annonçant sa participation personnelle à la discussion. Son parti exige que le Parlement se prononce par un vote sur la proposition de loi sénatoriale pro-nucléaire avant toute validation de la PPE. « Laisser imposer une stratégie qui alourdirait les factures des ménages et des entreprises est inacceptable », a-t-elle martelé. Le gouvernement, lui, argue de l’urgence à donner des signaux clairs aux industriels, tout en laissant la porte ouverte à des ajustements après les débats législatifs.
Cette bataille dépasse les clivages traditionnels : si la droite et l’extrême droite défendent une approche centrée sur l’atome, la gauche plaide pour un mix renouvelable plus ambitieux. Les professionnels du secteur, eux, pressent les pouvoirs publics d’accélérer l’électrification pour réduire la dépendance aux importations. L’équilibre reste fragile, et chaque camp guette le moindre faux pas qui pourrait déclencher une crise institutionnelle.
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