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L’administration Trump assimile les métropoles démocrates à des champs de bataille

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Le gouvernement fédéral justifie le déploiement de forces militaires dans plusieurs villes dirigées par l’opposition, tandis que la justice bloque certaines interventions.

L’exécutif américain a qualifié Chicago de territoire comparable à une zone de conflit armé, utilisant cette caractérisation pour légitimer l’envoi de troupes. Cette position officielle intervient alors qu’un tribunal fédéral a suspendu l’envoi de militaires dans une autre municipalité administrée par les démocrates. La ministre de la Sécurité intérieure a affirmé que des groupes criminels organisaient des primes contre les fonctionnaires fédéraux, décrivant une situation où des organisations terroristes participeraient à ces actions.

Le président a autorisé l’envoi de trois cents gardes nationaux à Chicago, missionnés pour sécuriser les installations gouvernementales. Cette décision a provoqué de vives réactions parmi les élus locaux, qui dénoncent une manœuvre politique destinée à semer l’inquiétude plutôt qu’à résoudre les problèmes de sécurité. Le gouverneur de l’Illinois a accusé l’administration fédérale d’être responsable de la militarisation observée dans les rues.

Plusieurs grandes villes ont déjà connu des déploiements similaires ces derniers mois, chaque fois malgré l’opposition des autorités municipales. Le président de la Chambre des représentants a défendu ces opérations en évoquant une amélioration de la sécurité dans la capitale fédérale. Pourtant, un juge a estimé que les manifestations à Portland ne justifiaient pas le recours à l’armée, soulignant que les forces de police ordinaires pouvaient gérer la situation.

L’administration persiste dans sa ligne d’action, évoquant la possibilité d’étendre ces mesures à d’autres agglomérations. Un incident récent à Chicago, où des agents fédéraux ont fait usage de leurs armes contre une conductesse, illustre les tensions persistantes sur le terrain. Les autorités locales continuent de s’opposer fermement à la présence militaire, qualifiant ces déploiements de disproportionnés et contraires aux principes constitutionnels.

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