Nous rejoindre sur les réseaux

Europe

Grèce: les pompiers luttent pour maîtriser deux incendies importants

Article

le

grece:-les-pompiers-luttent-pour-maitriser-deux-incendies-importants

Les pompiers grecs luttaient lundi pour maîtriser deux importants feux de forêt sur l’île touristique de Rhodes et dans le nord-ouest du Péloponnèse, par des températures caniculaires qui entretiennent un fort risque d’incendie partout en Grèce.

Plus de 3.000 hectares de pinèdes et d’oliveraies ont brûlé en deux jours en Achaïe, près de Patras, sur la péninsule du Péloponnèse, à 200 km d’Athènes, selon les estimations de l’Observatoire national d’Athènes, qui s’est appuyé sur des images du satellite environnemental européen Sentinel-2.

Cette surface pourrait encore augmenter car l’incendie, qui a fait huit blessés légers et brûlé une dizaine de maisons, n’était pas totalement maîtrisé lundi, ont indiqué les services météo à l’agence grecque ANA.

La canicule qui s’est abattue sur la Grèce complique la tâche des pompiers dans cette région où la végétation est asséchée par la chaleur. Des températures de 44 à 45 degrés étaient attendues lundi dans l’ouest du Péloponnèse, selon les services météo.

Le secrétariat général de la protection civile a établi le risque d’incendie à un niveau « très élevé » lundi sur la majeure partie du pays, en particulier la région d’Athènes, le Péloponnèse, la Crète et les îles égéennes.

A Rhodes, dans le sud-est de la mer Egée, les autorités étaient optimistes, estimant que l’incendie qui s’est déclaré dimanche dans le centre de l’île était en déclin lundi, sous l’effet d’un renfort important dans la nuit des effectifs et des moyens de lutte contre le feu.

Quatre avions et hélicoptères bombardiers d’eau ont commencé leur ballet très tôt lundi dans la région de Pandanassa où s’est déclenché l’incendie, selon la protection civile.

Des renforts à Rhodes

« L’aube trouve Rhodes bien mieux que la veille. Les (différents) fronts (de l’incendie) sont en récession » et « quasiment sous contrôle », a déclaré le gouverneur de la mer Égée du Sud, George Chatzimarkos, dans un communiqué lundi matin.

« Le premier objectif: la protection de la vie humaine, a été atteint » et « les dégâts sur le réseau électrique ont été réparés », s’est-il félicité, selon l’ANA.

Les pompiers ont évacué par précaution dimanche la Vallée des papillons, une zone arborée du centre de cette île du Dodécanèse, qui attire traditionnellement les randonneurs et les touristes.

« Nous poursuivons notre travail ce matin (lundi), avec des forces renforcées et une endurance inépuisable. Il n’y a aucune raison de paniquer », a ajouté George Chatzimarkos.

Plus d’une centaine de pompiers, aidés de 20 véhicules, trois avions et six hélicoptères, étaient mobilisés lundi matin à Rhodes, selon la protection civile.

Les forces terrestres devaient être encore renforcées dans les prochaines heures d’une cinquantaine de pompiers et 14 véhicules provenant par bateau du Pirée, le port d’Athènes, selon la même source.

Dans le Péloponnèse, à Rhodes, comme dans toute la Grèce, la nouvelle vague de chaleur doit atteindre son pic lundi et mardi. Les services météorologiques ont prévu des températures de 40 à 42 degrés sur les îles et de 41 à 43 degrés sur le continent, avec des maximales de 44 à 45 degrés dans le Péloponnèse et en Thessalie (nord).

Dans le même temps, les températures minimales seront dans plusieurs régions supérieures à 26 à 27 degrés, intensifiant « la sensation d’inconfort », selon la météo.

Europe

Irlande : Scènes de chaos à Dublin après une attaque au couteau sur des enfants

Article

le

Irlande : Scènes de chaos à Dublin après une attaque au couteau sur des enfants

Des heurts violents attribués à des groupes d’extrême droite ont éclaté jeudi soir à Dublin, suite à une attaque au couteau survenue en début d’après-midi. Cette attaque, qui a laissé plusieurs personnes blessées, dont trois enfants, a été déclarée non terroriste par la police.

La soirée a été marquée par des scènes de chaos : des véhicules incendiés, dont une voiture de police et un bus, ainsi que des magasins pillés. Le calme n’est revenu que tard dans la nuit, après que le superintendant en chef Patrick McMenamin a qualifié les événements de « sauvagerie gratuite ». Heureusement, aucun blessé grave n’a été signalé malgré les confrontations violentes avec les forces de l’ordre.

Au cœur des troubles, des pancartes proclamant « Irish Lives Matter » et des drapeaux irlandais ont été aperçus, témoignant d’une tension inédite depuis des années. Ces incidents ont éclaté dans un quartier abritant une importante population immigrée, sur fond de rumeurs concernant l’origine de l’agresseur présumé.

Le commissaire Drew Harris a souligné le rôle d’une « faction de hooligans dingues » mus par une idéologie d’extrême droite, tout en mettant en garde contre les « rumeurs » et « insinuations » diffusées à des fins malveillantes.

La ministre de la Justice Helen McEntee, dans un appel au calme, a condamné fermement ces actes et promis une réponse sévère contre toute attaque envers la police.

L’enquête, menée par la police locale sous la direction de Liam Geraghty, s’oriente vers une attaque isolée, écartant tout motif terroriste. Le Premier ministre Leo Varadkar, tout en annonçant l’arrestation d’un suspect, a exprimé sa solidarité avec les victimes et leurs familles.

Les faits, qui se sont déroulés près d’une école, ont laissé une femme et une petite fille grièvement blessées, tandis qu’un garçon de cinq ans a pu être libéré de l’hôpital.

Cet événement soulève de nouvelles questions sur la montée de l’extrémisme et de la violence urbaine en Irlande, dans un contexte de crise du logement et de discours anti-immigration alimentés par des figures d’extrême droite.

Lire Plus

Europe

Pays-Bas : large victoire de l’extrême droite aux législatives

Article

le

Pays-Bas : large victoire de l'extrême droite aux législatives

Porté par un discours anti-immigration, le parti de Geert Wilders s’est imposé dans les urnes mercredi. Un séisme électoral qui risque d’être ressenti dans toute l’Europe.

Une victoire monstre et une situation bloquée : le populiste de l’extrême-droite, Geert Wilders, a réussi un exploit. Le leader (et seul membre) de son parti PVV (Parti de la Liberté) a, selon les sondages à la sortie des urnes, gagné les élections législatives aux Pays-Bas, et aura probablement 37 sièges (une augmentation de 18 par rapport à l’Assemblée actuelle) sur 150. Le bloc de gauche GL-PvdA obtiendra 25 sièges pour devenir le deuxième plus grand parti. Le VVD, de loin le plus important parti lors des élections précédentes, recule fortement et devrait terminer à 24 sièges. Le débutant, le parti de centre droit « Nouveau contrat social », gagnerait 20 sièges.

Selon la tradition, le plus grand parti peut prendre la tête de la formation d’une nouvelle coalition gouvernementale, bien qu’il ne s’agisse pas d’une règle écrite. Geert Wilders a déclaré mercredi soir qu’il pourrait essayer de former une coalition de centre droit avec le BBB, le VVD et le NSC. Le PVV « ne peut plus être ignoré », a-t-il martelé. Mais il reste à voir si ces partis souhaitent entrer en pourparlers avec Wilders.

La cheffe du parti libéral VVD, Dilan Yeşilgöz-Zegerius, qui se voyait déjà comme la première femme Premier ministre, a déclaré qu’elle ne voyait pas comment Wilders pourra former une majorité. Frans Timmermans, le leader du bloc de gauche GroenLinksPvda, a été plus explicite et a exclu à nouveau d’entrer « dans une coalition qui exclut des Néerlandais ».

A Bruxelles, on étudiera minutieusement les résultats des élections à La Haye. Par le passé, Wilders a souvent plaidé en faveur d’un Nexit et d’un retour au florin. Par conséquent, la première réaction européenne est venue du Premier ministre hongrois Viktor Orban sur X (anciennement Twitter) : « Le vent du changement est là ».

Même enthousiasme en France où la présidente du groupe Rassemblement national à l’Assemblée nationale, Marine Le Pen, a félicité Geert Wilders et son parti d’extrême droite pour « leur performance spectaculaire » aux législatives.

Lire Plus

Économie

Protection des consommateurs: l’UE ouvre une enquête visant Amazon

Article

le

Protection des consommateurs: l'UE ouvre une enquête visant Amazon

Amazon face à des questions sur la sécurité des produits et le respect des nouvelles règles numériques de l’UE

La Commission européenne a intensifié son action réglementaire dans le domaine du commerce en ligne en annonçant ce mercredi une enquête approfondie sur les mesures adoptées par Amazon pour protéger les consommateurs, notamment contre la vente de produits illégaux. Cette initiative fait suite à l’enquête lancée début novembre contre AliExpress pour des problématiques similaires.

Cet examen minutieux d’Amazon s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la nouvelle législation sur les services numériques (DSA), entrée en vigueur fin août, qui impose des obligations accrues aux géants du web. La Commission, en tant qu’organe d’exécution de cette législation, dispose de pouvoirs étendus, incluant la capacité d’imposer des sanctions aux plateformes ne respectant pas les règles.

La Commission a spécifiquement demandé à Amazon de fournir plus de détails sur les mesures prises pour se conformer aux exigences de la DSA. Ces informations concernent les stratégies d’évaluation et de réduction des risques pour la protection des consommateurs et la prévention de la diffusion de produits illégaux. Les questions de la Commission touchent également à la protection des droits fondamentaux et à la conformité des systèmes de recommandation avec les nouvelles régulations.

Une préoccupation majeure soulignée par la Commission concerne la possibilité pour les consommateurs de refuser les recommandations de produits personnalisées, qui impliquent l’utilisation de données personnelles. De plus, le DSA exige que les plateformes de vente en ligne vérifient l’identité des vendeurs avant de les autoriser sur leurs sites et les contraint à bloquer les vendeurs fraudeurs récidivistes.

Amazon a jusqu’au 6 décembre 2023 pour répondre à ces demandes. Les réponses fournies détermineront les actions futures de la Commission. Bien que cette demande d’information ne constitue pas une accusation formelle à ce stade, elle représente une étape importante qui pourrait mener à de sévères sanctions financières en cas de non-conformité prolongée. Les amendes pourraient atteindre jusqu’à 6% du chiffre d’affaires mondial des entreprises concernées.

Dans un contexte réglementaire similaire, la Commission a également lancé des enquêtes sur les mesures de protection des mineurs mises en place par Meta, Snap, TikTok et YouTube, mettant en lumière l’engagement accru de l’UE pour la sécurité et le bien-être des utilisateurs numériques.

Lire Plus

Les + Lus