Nous rejoindre sur les réseaux

News

Fin de vie en France : le gouvernement dévoile les contours d’une euthanasie strictement encadrée

Article

le

La ministre de la Santé a précisé les conditions d’accès à l’aide active à mourir, insistant sur le respect de la clause de conscience des soignants.

Le projet de loi sur la fin de vie, présenté ce lundi à l’Assemblée nationale, marque une étape cruciale dans le débat éthique français. Catherine Vautrin, ministre chargée du dossier, a exposé les principes directeurs de ce texte, qui prévoit une procédure d’auto-administration encadrée pour les patients en phase terminale. Seule une incapacité physique pourrait justifier l’intervention d’un professionnel de santé.

Lors d’une interview, la ministre a tenu à rassurer le corps médical en rappelant qu’aucun praticien ne serait contraint de participer à cet acte. La clause de conscience, déjà en vigueur pour d’autres questions sensibles, s’appliquerait pleinement. Cette mesure vise à concilier l’accès à une mort choisie avec le respect des convictions individuelles des soignants.

Le texte en discussion se limite aux cas de maladies graves et incurables, en phase avancée ou terminale. Plusieurs garde-fous sont prévus, notamment un délai de réflexion de 48 heures et une évaluation rigoureuse du discernement du patient. Ces dispositions répondent aux inquiétudes soulevées par une partie de la classe politique et de l’opinion publique.

Si le Parlement valide cette réforme, le texte devra encore passer par plusieurs étapes législatives, dont un examen au Sénat, avant une éventuelle adoption définitive. Le gouvernement table sur une promulgation d’ici 2027, sous réserve d’un consensus suffisant entre les différentes forces politiques.

Click to comment

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les + Lus