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Économie

« Année blanche » : une mesure jugée inefficace et injuste par l’opposition

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Le gel des dépenses publiques envisagé pour 2026 suscite de vives critiques, notamment de la part des partis d’opposition, qui y voient une solution contre-productive.

Le concept d’une année blanche, consistant à maintenir les dépenses publiques à leur niveau actuel pour réduire le déficit, est vivement contesté. Le président de la commission des Finances a qualifié cette approche de « très mauvaise solution », soulignant son impact négatif sur la consommation et les populations les plus fragiles. Selon une étude citée, cette mesure ne générerait que 5,7 milliards d’euros d’économies, tout en risquant d’aggraver les inégalités.

Plutôt que de geler les budgets, certains élus proposent de réformer en profondeur le système fiscal. Ils suggèrent notamment de supprimer certaines niches fiscales et d’augmenter la contribution des grandes entreprises et des ménages aisés. Ces pistes, comme la taxation des multinationales ou la réintroduction d’un impôt sur la fortune adapté aux enjeux climatiques, sont présentées comme des alternatives plus équitables.

Du côté de la majorité, l’objectif reste de réduire le déficit public de 40 milliards d’euros d’ici 2026. Mais cette stratégie divise également au sein de l’opposition. Certains estiment qu’il faudrait prioritairement revoir les dépenses sociales, jugées trop élevées, tandis que d’autres dénoncent une approche trop timide, appelant à des réformes structurelles sur des sujets comme l’immigration ou la contribution européenne.

Alors que le débat s’intensifie, une chose est certaine : la recherche d’économies budgétaires ne fait pas l’unanimité, chaque camp défendant sa propre vision pour redresser les finances publiques sans pénaliser les citoyens.

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