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Affaire Bétharram : un document accablant met en doute les déclarations de François Bayrou

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Les victimes publient une pièce officielle qui infirme les propos du Premier ministre sur le licenciement d’un surveillant condamné pour violences.

Un élément nouveau vient jeter le trouble dans l’affaire des violences au sein de l’établissement catholique Notre-Dame-de-Bétharram. Le collectif des victimes a rendu public lundi un document attestant de la présence d’un ancien surveillant dans l’organigramme de l’école pour l’année 1997-1998, alors que François Bayrou avait affirmé devant les députés que cet homme avait été renvoyé dès 1996.

Selon la revue interne de l’institution, l’individu en question, surnommé « Sanglier » par les élèves, occupait toujours un poste de conseiller principal d’éducation (CPE) à cette date. Une promotion qui contredit formellement les déclarations du chef du gouvernement, qui s’était appuyé sur un courrier de novembre 1996 mentionnant son licenciement.

Ce surveillant avait été condamné en juin 1996 pour des violences physiques sur un élève, après lui avoir infligé une gifle ayant entraîné la perforation d’un tympan. La révélation de sa présence prolongée dans l’établissement suscite l’indignation des familles concernées, qui dénoncent une contradiction flagrante dans la version des faits présentée par l’ancien ministre de l’Éducation nationale.

Le père de la victime des faits de 1995 a vivement réagi, accusant François Bayrou d’avoir soit menti, soit manqué d’informations précises sur ce dossier sensible. Le Premier ministre, pour sa part, maintient fermement ses positions, rejetant toute accusation d’omission ou d’interférence dans les procédures judiciaires liées à cette affaire.

Cette nouvelle polémique s’ajoute aux soupçons pesant sur le rôle du gouvernement dans la gestion des signalements de violences au sein de l’établissement. Les victimes réclament davantage de transparence, tandis que l’exécutif dénonce une récupération politique du dossier.

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