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Culture

Yamê, l’artiste franco-camerounais qui électrise la scène musicale

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Entre héritage familial et innovation, le chanteur-pianiste dévoile son premier album, marquant son ascension fulgurante.

La scène musicale internationale vibre au rythme de Yamê. Récemment, une vidéo virale montrait un interprète chinois reprenant ses lyrics avec ferveur, preuve que son univers traverse les frontières. « L’émotion dépasse les mots, c’est ça la magie », confie l’artiste, dont le single « Solo » annonce la sortie prochaine de son premier opus, « Ébêm ».

Avec son style unique, mélange de soul, de rap et de pop, Yamê séduit autant les puristes que les grands noms de l’industrie. Timbaland, légende américaine de la production, a succombé à son flow envoûtant, tout comme -M-, qui l’a invité sur son dernier projet. « Il a cette agilité vocale rare, entre aigus cristallins et profondeur jazz », souligne-t-on dans son entourage.

Pourtant, son parcours n’avait rien d’une évidence. Diplômé en histoire et informatique, il a longtemps navigué entre un emploi dans les données et des jam sessions anonymes. Le déclic ? La fin du confinement, qui a achevé de le convaincre de sauter le pas. « Je ne voulais pas vivre avec des regrets », explique-t-il, évoquant son héritage camerounais. Son père, guitariste, avait installé un studio à la maison, tandis que sa mère, informaticienne, transformait le salon en laboratoire technologique. « Je suis le fruit de ces deux mondes », résume-t-il.

Geek assumé, Yamê s’intéresse autant à l’intelligence artificielle qu’aux motos high-tech. Cette curiosité se reflète dans sa musique, où il bouscule les codes. « Mon travail, c’est de creuser, d’affirmer ma singularité », affirme-t-il. Loin des standards du rap, il explore des sonorités pop et variété, refusant toute limite artistique. « Pourquoi se priver de couleurs quand on peint ? »

Son approche résolument globale tranche avec l’influence souvent omniprésente des États-Unis. « S’inspirer, c’est bien, mais il faut réinventer », insiste-t-il. Avec « Ébêm », Yamê prouve qu’il a trouvé sa voix – et qu’elle résonne bien au-delà des attentes.

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