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Violence en maternelle : une enseignante suspendue pour un an après avoir frappé une élève

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L’affaire, qui avait fait grand bruit en septembre dernier, rebondit avec une sanction administrative lourde, tandis que l’éducatrice conteste cette décision.

Une institutrice parisienne a écopé d’une suspension d’un an sans solde, suivie d’une autre année avec sursis, après avoir été reconnue coupable d’avoir frappé une enfant de trois ans dans sa classe. Les faits, filmés et diffusés largement, remontent à la rentrée scolaire de septembre dans une école du 15ᵉ arrondissement. La sanction intervient après une condamnation pénale, où l’enseignante avait déjà été astreinte au paiement d’une amende et de dommages et intérêts.

L’intéressée, âgée de 52 ans, a immédiatement contesté cette mesure, déposant deux recours auprès des autorités académiques et du ministère de l’Éducation nationale. Son avocat met en avant une carrière jusque-là irréprochable et plaide des circonstances atténuantes, évoquant des difficultés personnelles et des soucis de santé au moment des faits. Selon lui, la sanction paraît disproportionnée au regard du contexte.

Lors de son procès en février, la professeure des écoles avait reconnu avoir cédé à un mouvement de colère face à l’agitation de l’enfant, présentant ses excuses à la famille. La petite victime, quant à elle, a depuis quitté l’établissement. Si les recours administratifs échouent, l’enseignante pourrait se tourner vers le tribunal administratif pour tenter d’alléger sa peine. L’affaire relance le débat sur les conditions de travail dans les écoles maternelles et les moyens alloués aux professionnels confrontés à des situations complexes.

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