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Vandalisme antisémite à Paris : la piste d’une manipulation russe se précise

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Trois individus interpellés, soupçonnés d’agir pour le compte d’une puissance étrangère. Les enquêteurs évoquent une possible opération orchestrée depuis Moscou.

Plusieurs lieux symboliques de la communauté juive parisienne ont été dégradés à la peinture verte dans la nuit du 30 au 31 mai dernier. Parmi les cibles figuraient le Mémorial de la Shoah, trois synagogues et un établissement casher. Les autorités ont rapidement interpellé trois suspects de nationalité serbe, dont le profil correspondrait à celui de simples exécutants, recrutés pour leur disponibilité plutôt que pour leurs convictions idéologiques.

Selon des éléments de l’enquête, ces individus auraient agi sous l’influence d’un commanditaire étranger, très probablement la Russie. Les échanges, repérés sur Telegram, suggèrent une coordination avec des intermédiaires non identifiés. Les motivations financières semblent avoir primé, les suspects n’ayant pas manifesté de conscience politique particulière.

Cette affaire n’est pas sans rappeler un précédent troublant : en mai 2024, des tags de « mains rouges » avaient souillé le même Mémorial de la Shoah. À l’époque, les investigations avaient déjà orienté les soupçons vers des manœuvres russes visant à semer le trouble en France. Les similitudes entre les deux dossiers alimentent désormais l’hypothèse d’une stratégie récurrente de déstabilisation, exploitant des tensions communautaires pour affaiblir le pays.

Les services de sécurité restent mobilisés pour déterminer l’ampleur réelle de ce réseau et identifier d’éventuels complices. Les implications géopolitiques potentielles de ces actes pourraient dépasser le simple cadre du vandalisme, renvoyant à des enjeux bien plus larges.

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