Planète
Mai 2025 : un réchauffement climatique qui s’installe dans la durée
Les températures mondiales continuent de battre des records, avec des conséquences alarmantes sur les océans et les écosystèmes.
Le mois de mai 2025 confirme une tendance inquiétante : la planète subit toujours des températures anormalement élevées, tant sur terre qu’en mer. Bien que légèrement inférieur à celui de 2024, ce mois se classe comme le deuxième plus chaud jamais enregistré, avec une moyenne globale de 15,79°C. Les océans n’échappent pas à cette dynamique, affichant des niveaux de chaleur historiques, notamment dans l’Atlantique nord et la Méditerranée.
Cette hausse persistante des températures marines provoque des bouleversements écologiques majeurs. Les vagues de chaleur océaniques entraînent la migration ou la disparition d’espèces, perturbent les écosystèmes et réduisent la circulation des nutriments entre les différentes couches d’eau. Ces phénomènes, combinés à une acidification croissante, menacent directement la biodiversité et la capacité des océans à réguler le climat terrestre.
En Europe, le printemps 2025 a été marqué par des contrastes extrêmes. Certaines régions, comme le Royaume-Uni, le Danemark ou les Pays-Bas, ont connu une sécheresse inédite depuis des décennies, mettant en péril les récoltes agricoles et les réserves en eau. À l’inverse, d’autres zones ont subi des précipitations exceptionnelles, illustrant l’amplification des phénomènes météorologiques violents.
Si mai 2025 a temporairement interrompu une série de 21 mois dépassant le seuil symbolique de 1,5°C de réchauffement par rapport à l’ère préindustrielle, les experts restent pessimistes. Ce répit pourrait n’être que de courte durée, la tendance globale continuant de s’orienter vers une hausse inexorable des températures. Les projections scientifiques indiquent que le dépassement durable de cette limite pourrait survenir dès 2030-2035, avec des répercussions dramatiques sur les écosystèmes et les sociétés humaines.
Face à cette urgence climatique, chaque dixième de degré compte. Limiter le réchauffement à 1,5°C plutôt qu’à 2°C permettrait d’éviter certains des effets les plus dévastateurs, comme la multiplication des canicules ou l’effondrement des écosystèmes marins. Les données récentes rappellent une nouvelle fois l’impérieuse nécessité d’accélérer la transition écologique pour préserver l’équilibre fragile de la planète.
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