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Économie

La France face à ses dépenses : Montchalin prône un gel partiel des budgets

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La ministre des Comptes publics évoque un ralentissement ciblé des dépenses pour atteindre l’objectif de 40 milliards d’économies d’ici 2026, excluant toute hausse généralisée des impôts.

L’exécutif envisage sérieusement de freiner certaines dépenses publiques pour assainir les finances de l’État. Lors d’une interview récente, la ministre en charge des Comptes publics a défendu l’idée d’une « pause » budgétaire, visant notamment des postes comme les retraites, les prestations sociales ou encore la fiscalité des ménages. Cette mesure, qui consisterait à suspendre temporairement leur indexation sur l’inflation, s’inscrit dans la recherche des 40 milliards d’euros d’économies prévues pour 2026.

La ministre a justifié cette approche par l’urgence de réduire un déficit public encore trop élevé, estimé à 5,4 % du PIB en 2025. Selon elle, certaines dépenses ne sont plus soutenables et nécessitent un ajustement immédiat. Toutefois, elle a écarté toute augmentation uniforme des prélèvements obligatoires, privilégiant une maîtrise des dépenses plutôt qu’un alourdissement de la fiscalité.

Cette stratégie s’accompagne d’une volonté de dialogue avec les forces politiques, comme en témoigne la rencontre prévue avec des représentants du Rassemblement national et d’Horizons. L’objectif est d’élaborer un budget de « compromis », capable de concilier rigueur financière et attentes sociales. Reste à savoir quels secteurs seront concernés par ce gel partiel et comment le gouvernement parviendra à concrétiser ses ambitions sans heurts.

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