Nous rejoindre sur les réseaux

Monde

Japon : le scrutin sénatorial qui pourrait coûter son poste à Ishiba

Article

le

Le Premier ministre japonais Shigeru Ishiba affronte un vote crucial pour son avenir politique, alors que sa coalition au pouvoir risque de perdre sa majorité au Sénat.

La bataille électorale pour le renouvellement partiel de la chambre haute du Parlement japonais s’est ouverte dans un climat tendu. Le chef du gouvernement, issu du Parti libéral-démocrate (PLD), voit sa popularité s’effriter face à une inflation galopante et des scandales à répétition. Avec seulement 50 sièges à conquérir pour maintenir sa majorité, l’enjeu est de taille.

L’administration Ishiba, déjà affaiblie par un échec retentissant aux dernières législatives, pourrait vaciller définitivement en cas de défaite. Les analystes politiques évoquent même l’éventualité d’une démission forcée, suivie d’une recomposition du pouvoir. La coalition PLD-Komeito, fragilisée, pourrait alors être contrainte de s’allier avec des forces modérées de l’opposition pour éviter une paralysie institutionnelle.

Les électeurs, exaspérés par la flambée des prix et les affaires de corruption, semblent tentés par l’alternance. Le Parti constitutionnel démocrate (PCD), principale formation d’opposition, mise sur ce mécontentement pour séduire l’électorat. Son dirigeant, Yoshihiko Noda, promet de « sauver le pays de la crise économique », tout en appelant à un changement de cap politique.

Les petits partis, comme le Parti démocrate pour le peuple (DPP) ou le mouvement anti-immigration Sanseito, pourraient également tirer profit de ce scrutin. Leur progression lors des récentes élections locales témoigne d’un rejet croissant envers le PLD. Dans ce contexte incertain, le résultat du 20 juillet déterminera non seulement l’avenir de Shigeru Ishiba, mais aussi l’équilibre politique du Japon pour les années à venir.

Click to comment

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les + Lus